Cette étude s’est construite autour de l’idée que les exploitations minières, comprises dans leur globalité, pouvaient éclairer des aspects variés du fonctionnement des sociétés anciennes. Lorsque ce type d’activité, éminemment collective, est pratiqué par différents groupes au sein d’une même région, elle peut contribuer à mettre en évidence des points communs comme des particularités propres à chacun de ces groupes. Dans le cas du quart sud-ouest de la Gaule, le problème de l’hétérogénéité régionale pouvait être dépassé par le grand nombre d’exploitations connues, datées entre le second âge du Fer et la période romaine. Ce cadre chronologique, au cours duquel le contexte socio-économique et politique change profondément, offrait aussi une occasion de mettre en parallèle l’évolution des exploitations minières et le passage de l’indépendance gauloise à la domination romaine.
Le cas particulier du district à cuivre argentifère du massif de l’Arize a été l’occasion d’appliquer les méthodes actuelles de l’archéologie minière, en mettant l’accent sur la datation des sites. Le premier apport de ce travail a en effet été de redéfinir la chronologie et les rythmes de l’activité de ce district. La première phase, inconnue jusqu’alors, se situe entre les IVe et IIIe siècles av. n. è. Elle a été mise en évidence par les datations radiocarbone effectuées sur des charbons choisis en fonction des données stratigraphiques, pour caractériser autant que possible les différentes phases d’activité. La deuxième phase, entre la fin du IIe siècle av. n. è. et la période augustéenne, a été confirmée par la présence de mobilier et des datations radiocarbone. Présentée auparavant comme l’étape majeure de l’activité de ce district, il ne s’agit en réalité pour certaines mines (Rougé, La Coustalade) que d’une tentative de reprise très ponctuelle, même si d’autres (Le Goutil, Les Atiels, Hautech) ont pu donner lieu à une activité plus soutenue au cours du Ier siècle av. n. è. Enfin, la phase médiévale, datée du XIVe siècle, correspond à un nouveau mouvement généralisé de recherche et de reprise minière dans ce district, dont l’ampleur n’est pas définie à ce jour.
La caractérisation des techniques minières mises en œuvre dans les chantiers dont le souterrain était accessible a permis de définir une typologie valable à l’échelle du district. Elle se caractérise, pour les IVe et IIIe siècles av. n. è., par l’utilisation de l’abattage au feu de manière presque exclusive et par une conduite du chantier à l’économie, limitant les aménagements qui impliquent de creuser dans le stérile. Les minéralisations ont été attaquées depuis l’affleurement, le soutènement était assuré par des piliers de roche et la largeur moyenne des passages les plus étroits, entre 0,6 et 0,8 m, permettait à une personne de circuler assez facilement. Les minéralisations inclinées ou verticales ont été exploitées par étages horizontaux successifs dont la hauteur, lorsqu’elle peut être déterminée, oscille entre 0,8 et 1 m, donnant à ces travaux un gabarit similaire. Cette typologie permet d’associer à cette phase, la plus ancienne, certains des chantiers non datés, mais aussi de distinguer d’autres phases d’exploitation dans les chantiers plus complexes. Ainsi, l’utilisation préférentielle de l’outil pourrait être associée à la seconde moitié du Ier siècle av. n. è., dans des chantiers dont le gabarit est toujours limité. Pour la période médiévale, le feu et l’outil ont été utilisés de façon concomitante. On propose également de voir dans les ouvrages ouverts au feu de grand volume, qui résultent d’une seule phase de creusement, une caractéristique des travaux médiévaux.
Les similitudes entre les différents chantiers des IVe et IIIe siècles av. n. è. et le fait que certaines mines aient été épuisées ou presque à la fin de cette période (Rougé, La Coustalade) conduisent à restituer une phase d’exploitation intensive probablement organisée de façon globale à l’échelle du district. Les implications d’une telle entreprise, qui dépassent le cadre de la production domestique, font référence à une société bien structurée. Cette caractéristique ressort de plus en plus clairement dans des contextes archéologiques variés de cette même période, notamment avec les données provenant des agglomérations artisanales ouvertes, identifiées à travers l’Europe continentale (Fichtl et al. 2019). Dans les territoires proches des mines du Sud-Ouest, les données sur le contexte archéologique font encore largement défaut. Cependant, on propose d’associer cette exploitation systématique des ressources métalliques du front nord de l’Arize à la consolidation du domaine des Volques Tectosages, qui pourrait se constituer dès le IIIe siècle av. n. è.
La continuité de l’exploitation au cours du IIe siècle av. n. è. n’est pas certaine dans le massif de l’Arize, mais toutefois possible sur certaines grandes mines comme celle d’Hautech. Les ouvrages exploités entre la fin du IIe siècle av. n. è. et la première moitié du Ier siècle av. n. è. ne présentent pas de changement technique notable, ce qui inciterait à considérer que les exploitations restent aux mains des populations locales. À partir du milieu du Ier siècle av. n. è., on pourrait restituer une nouvelle organisation de l’exploitation en unités autonomes allant de la mine à la production du métal, incluant un habitat pour les mineurs et sans doute leur famille, à partir des cas de Berni, Hautech, Les Atiels et peut-être le Goutil et La Calotte. Quant à l’utilisation préférentielle d’outils en fer observée à cette période, si elle peut être liée ponctuellement à des contraintes techniques limitant les possibilités de recourir au feu, elle pourrait également correspondre à un changement dans la propriété du sol et donc dans les possibilités d’accès aux ressources forestières, à mettre en relation plus directement avec les effets de la conquête romaine. L’arrêt des dernières exploitations à la période augustéenne pourrait répondre à plusieurs causes, incluant l’épuisement de certaines mines. La raison principale de cet arrêt serait cependant la faible rentabilité des exploitations, de par la nature discontinue des minéralisations, qui ne présenteraient plus vraiment d’intérêt face à d’autres centres miniers régionaux (du Pays basque notamment) ou plus lointains, le cuivre et l’argent en provenance de la péninsule Ibérique étant diffusés dans une large partie de l’Europe occidentale.
Élargir la synthèse aux autres secteurs miniers du sud-ouest de la Gaule a permis de mettre en évidence des dynamiques communes à l’échelle de la région et au-delà. Les IVe et IIIe siècles av. n. è. apparaissent ainsi comme une période propice au développement de l’activité minière. Les exploitations de non-ferreux (cuivre et plomb associés ou non à l’argent) sont concernées par cette phase précoce d’exploitation, à l’exception du Pays basque où c’est la production sidérurgique qui a livré les seules données de cette période. Ce développement économique est à mettre en relation avec ce qui a été observé à l’échelle de l’Europe celtique, plus particulièrement au IIIe siècle av. n. è. (Haselgrove 2006 ; Mennessier-Jouannet et al. 2007). Si dans le Limousin, les travaux liés à la production d’or bénéficient dans la seconde moitié du IIIe siècle d’améliorations techniques qui visent à augmenter le volume de production (Cauuet 2004b ; Cauuet et al. 2018), de tels développements ne sont pas connus à la même période dans le sud-ouest de la Gaule. L’absence de données sur d’éventuelles exploitations antérieures ne permet pas non plus de mettre en évidence des changements comme c’est le cas dans le Limousin. La rareté générale des données concernant le contexte archéologique des mines de cette période limite également les possibilités d’interprétation. On pourra tout de même souligner que plusieurs exploitations minières des IVe ou IIIe siècle av. n. è. présentent les caractéristiques d’une activité intensive ou du moins soutenue (outre le district de l’Arize : Les Barrencs, Larla, peut-être Palouma). Cela renvoie dans tous les cas à des sociétés structurées, qui organisent leurs modes de production hors du cadre domestique, et cela fait écho à ce que l’on observe dans les agglomérations ouvertes à caractère artisanal qui se développent à la même période (Colin & Verdin 2013 ; Sireix 2013 ; Barral & Lallemand 2014 ; Fichtl & Guichard 2016 ; Fichtl et al. 2019).
Au cours du IIe siècle av. n. è., l’augmentation du nombre de mines connues montre d’une part que la dynamique de développement économique du IIIe siècle av. n. è. s’est poursuivie et d’autre part que les influences méditerranéennes dans ce développement sont à nuancer. Le même phénomène est en effet observé dans l’ensemble du Sud-Ouest, du littoral méditerranéen au Pays basque, et ne peut s’expliquer seulement par une influence extérieure, parfois lointaine. C’est aussi au cours du IIe siècle av. n. è. que les mines de non-ferreux du Pays basque et que les exploitations sidérurgiques des Corbières et des Pyrénées orientales commencent à être exploitées systématiquement, montrant une augmentation générale de la demande en métaux de tous types. Globalement, la continuité dans les pratiques et dans l’organisation par rapport aux exploitations précédentes semble de mise. L’ouverture de nouvelles mines ne constitue pas une réelle rupture et les techniques ne présentent pas d’évolution notable. Le mobilier méditerranéen importé dès le milieu du IIe siècle av. n. è. sur les sites miniers des Corbières ou des Pyrénées orientales n’est pas suffisant à lui seul pour mettre en évidence un renouvellement des acteurs de l’exploitation.
À l’échelle régionale, des changements dans le contrôle des ressources minières peuvent être mis en évidence à partir du deuxième quart du Ier siècle av. n. è., dans le cadre de la province de Transalpine. Des indications de l’implication d’entrepreneurs Italiens dans les exploitations ont en effet été recensées dans le district sidérurgique de la Montagne noire à partir des années -80/-60. En dehors de notre zone d’étude, mais dans un secteur assez proche, la société minière identifiée par l’épigraphie à Lascours, engagée dans l’exploitation des mines de la haute vallée de l’Orb, existe dès la fin du IIe siècle av. n. è. (Gourdiole & Landes 2002), montrant que le phénomène observé dans la Montagne noire se place dans la continuité de l’évolution régionale. On pourrait également émettre l’hypothèse que des Italiens soient aussi à la tête d’une partie des exploitations des Corbières et des Pyrénées orientales à partir de la fin du IIe siècle av. n. è. La prise en main croissante de la province de Transalpine par Rome y est favorable. Les éléments manquent cependant sur le terrain pour l’affirmer. De même, pour la mine des Barrencs, exploitée en continu entre le IVe siècle av. n. è. et la fin du Ier siècle av. n. è., les données ne permettent pas de restituer un changement dans le contrôle de l’exploitation, même si le contexte régional pourrait tout à fait le permettre.
L’épisode des guerres Sertoriennes, au cours duquel les ressources des territoires entre Méditerranée et Garonne ont été mises à profit pour soutenir les actions de Pompée, a sans doute marqué un tournant pour toute la moitié orientale du sud-ouest de la Gaule. Le développement rapide de l’exploitation sidérurgique de la Montagne noire, organisée dès ses premières étapes pour assurer une production à très grande échelle, avec l’organisation des ateliers en batterie, peut être considéré comme un signe de la volonté de dépasser le cadre de la production régionale, dépassement qui a dû être suscité par une demande romaine. Le cas du district sidérurgique du Canigou pourrait être similaire, mais l’absence d’évaluation quantitative de la production de ce district oblige à rester plus prudent. Les exploitations de non-ferreux, si elles sont bien connues pour cette période, ne montrent pas la même volonté d’atteindre des productions si élevées. Les caractéristiques géologiques des gisements de non-ferreux régionaux, plus dispersés et visiblement moins étendus que les gisements de fer, ont limité ces possibilités de développement.
L’extension du domaine romain à l’ensemble de la Gaule après les opérations de César ne semble pas avoir eu d’effet généralisé visible directement dans les exploitations minières. Pour les mines situées à l’est de la Garonne, leur situation administrative au regard du droit romain ne change pas forcément et les obligations fiscales rattachées à leur exploitation étaient probablement en place au moins depuis les opérations de Pompée. Pour celles situées à l’ouest de la Garonne, les données disponibles ne montrent pas de changement que l’on pourrait attribuer avec certitude à cette période. On rappellera simplement que l’organisation en unités autonomes de l’exploitation du district de l’Arize pourrait dater de cette période, mais il semble plus logique d’y voir une conséquence de la prise en main romaine croissante de la Transalpine, amorcée depuis le deuxième quart du Ier siècle av. n. è., qu’une conséquence directe de la Guerre des Gaules.
La période augustéenne marque un véritable tournant dans l’exploitation minière, observé à travers toute la région. En termes de techniques, on constate, dans les mines du Pays basque, la mise en œuvre d’une nouvelle façon de travailler, qui implique une vision à long terme. Elle est illustrée par la mise en place dès le démarrage du chantier des installations nécessaires à l’exhaure*, grâce à des travers-bancs, ainsi que par des accès endescenderies également en travers-bancs, permettant un accès plus facile aux parties basses des chantiers. L’abandon généralisé des mines de non-ferreux à partir du Ier siècle de n. è., hormis dans le Pays basque, constitue un deuxième trait caractéristique de l’évolution de la situation à partir du Haut empire. L’épuisement des ressources n’étant justifié que dans certains cas, une explication à ce phénomène d’ensemble pourrait se trouver, comme pour le district de l’Arize, dans la concurrence exercée par les métaux importés d’autres zones de production, notamment ibériques. Hors de notre région, l’arrêt des exploitations aurifères du Limousin pourrait en revanche être lié à une décision imposée par Rome, le contrôle strict de la production de ce métal étant particulièrement important pour les autorités à un moment où les mines d’or en alluvions du nord-ouest ibérique sont mises en exploitation (Cauuet et al. 2005). Une décision similaire concernant l’ensemble des districts du Sud-Ouest semble peu probable, d’autant que l’exemple du Pays basque, où la production des non-ferreux se poursuit aux côtés des entreprises sidérurgiques, va à l’encontre de cette théorie. Enfin, cette variabilité dans le sort des exploitations de non-ferreux se retrouve dans l’échelle de production des exploitations qui perdurent (ou qui démarrent) sous le Haut-Empire. À côté d’un centre majeur comme celui de la Montagne noire, dont la production se chiffre en dizaines de milliers de tonnes de métal, des exploitations artisanales à visée locale sont connues, comme à Errola au Pays basque. Les exploitations de taille intermédiaire sont les plus fréquentes, sans être toutes équivalentes pour autant. Ces différences d’échelles sont aussi un reflet du fonctionnement de l’Empire où, tout en respectant un cadre général commun, des adaptations aux différents contextes locaux ou régionaux reflètent la diversité d’un territoire particulièrement vaste. D’ailleurs, on peut noter que la spécificité des territoires aquitains entre Adour et Pyrénées, soulignée à de nombreuses reprises, peut se retrouver dans l’évolution locale des exploitations minières : le démarrage précoce de la production de fer, l’exploitation limitée des non ferreux au Ier siècle av. n. è. et les investissements importants dans l’exploitation minière après la période augustéenne semblent refléter un contexte économique différent du reste du Sud-Ouest, qui demanderait toutefois à être mieux caractérisé.
Les questions soulevées par cette recherche sont multiples et ouvrent sur des horizons qui dépassent le cadre strict de l’archéologie minière. Le cas du district à cuivre argentifère du massif de l’Arize, au cœur de cette étude, permet de mettre en évidence plusieurs de ces questions. La première est incluse dans le minerai exploité : du cuivre argentifère. Si trois ateliers de traitement des cuivres gris sont localisés, les données qu’ils ont livrées à ce jour ne permettent pas de caractériser correctement la chaîne opératoire de la métallurgie primaire mise en œuvre. On ne peut donc se prononcer de manière catégorique sur la production de l’argent associé au cuivre de ce district. Des indices vont dans ce sens : les taux en plomb élevés relevés par fluorescence X sur des scories de Berni pourraient résulter d’un ajout pour extraire l’argent du cuivre. Les données de l’atelier du Camp del Oliu, dans les Corbières, indiquent pour ce district une production d’argent à partir de minerais de cuivre argentifère. La connaissance des techniques requises pour ce traitement était disponible dans la région au Ier siècle av. n. è. et il est plausible qu’elle ait effectivement été mise en œuvre. Pour les périodes antérieures, nous ne connaissons aucun atelier. Prolonger les recherches dans un district comme celui de l’Arize devrait permettre d’identifier des ateliers plus anciens et, par la fouille, d’obtenir les données nécessaires à la restitution des chaînes opératoires mises en œuvre. La question de la production d’argent entre les IIIe et IIe siècles av. n. è. revêt en effet une importance particulière, car elle correspond à l’émergence des frappes monétaires indigènes, qui utilisent majoritairement l’argent. Le contrôle des ressources locales a pu entrer en ligne de compte dans le développement et la gestion de ces émissions.
Nous avons évoqué à plusieurs reprises le manque de données concernant les IVe et IIIe siècles av. n. è. Les exploitations minières qui correspondent à cette chronologie offrent des perspectives de combler une partie de ce vide. Elles constituent en effet des points d’ancrage autour desquels des recherches peuvent être conduites pour localiser tout d’abord les habitats des mineurs, mais aussi des sites peut-être un peu plus éloignés qui ont pu jouer un rôle structurant dans l’exploitation, en exerçant un contrôle sur la main-d’œuvre ou encore sur l’accès aux réseaux de distribution pour la diffusion de la production. La connaissance des habitats de mineurs serait aussi une manière de préciser l’identité des acteurs lors des différentes phases de l’activité, et en particulier d’apporter des informations manquantes à ce jour sur la question de l’implication d’Italiens dans les exploitations minières au cours du Ier siècle av. n. è.
Enfin, la question de la quantification des productions de non ferreux reste elle aussi en suspens. Il faudrait dans un premier temps approfondir les études géologiques des mines pour avoir des données précises sur les teneurs et natures des minerais exploités et compléter les topographies pour restituer au mieux les volumes des chantiers. Mais sans plus d’informations sur les ateliers anciens et sur l’efficacité des procédés mis en œuvre, on ne pourra pas proposer d’estimations fiables. Approfondir les recherches pour répondre à ces questions fournirait des éléments précieux pour mesurer le poids économique de l’activité minière et métallurgique entre le second âge du Fer et la période romaine.
Aujourd’hui, les projets d’exploitations minières cristallisent les oppositions et les tensions avec, en toile de fond, des questions sociétales profondes concernant nos modes de consommation et notre rapport à l’environnement. L’archéologie minière nous montre qu’à d’autres époques, des communautés ont fait le choix de s’investir dans cette activité. Que ce choix ait été volontaire et peut-être revendiqué, ou qu’il ait été résigné et peut-être imposé, les implications en sont toujours multiples tout comme les conséquences pour les groupes qui y sont impliqués. Ces exploitations dénotent également une forme de pragmatisme : les métaux étaient, et sont toujours, indispensables à notre vie quotidienne. L’exploitation minière était donc, et est toujours, une activité nécessaire. À défaut d’apporter une réponse au débat sur la pertinence ou non de ces nouvelles implantations minières, le rôle des archéologues miniers, parfois convoqués lorsque des exploitations anciennes sont connues sur les emprises des nouveaux projets, peut consister à illustrer les différents aspects de cette exploitation et apporter ainsi des éléments à la réflexion.