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Conventions adoptées pour l’édition

1. Tableaux de tradition

1.1. Bullaire, Inventarium rerum domus episcopalis
c. 1500 et catalogue du fonds épiscopal de 1790 

Pour ne pas multiplier les codes, nous avons rassemblé dans un même tableau ces trois documents dont la tradition passe en grande partie par des copies dues à Jean-Raoul Marboutin et Jean Dubois.

codeBullaireInventarium rerum domus episcopalis (annexe 3)Catalogue de 1790 
(édition du bullaire et annexe 2)
AArch. dép. de Lot-et-Garonne, G/C 1, f. 32-256Arch. dép. de Lot-et-Garonne, G/C 1, f. 257-266Arch. dép. de Lot-et-Garonne, cote inconnue ou perdue, document actuellement transmis par une photocopie incomplète
BTranscription par Jean-Raoul Marboutin, c. 1900, 12 J 314Transcription par Jean-Raoul Marboutin, c. 1900, 12 J 314 
CTranscription et traduction par Jean Dubois en 1932, Arch. dép. de Lot-et-Garonne, 5 J 704 Transcription par Jean Dubois en 1932, 5 J 703
DTranscription par Jacques Clémens en 2007  
Eextraits dans les Notes historiques de Durengues (= Notes Durengues)  
F  Transcription du n° 231 par Pierre Simon à la fin de la photocopie de l’original

Pour éviter toute confusion entre les codes de ces trois tableaux de tradition qui valent pour l’ensemble de l’édition, l’annexe 3 et ceux qui ne s’appliquent qu’à un article, ils ont été soulignés.

1.2. Autres textes

1. Les rétrocessions de dîmes par l’évêque, lorsqu’elles sont transmises par les copies d’Argenton (91 J 3) n’ont pas fait l’objet d’un tableau de tradition. 

2. Les articles (252-2)(487-3)(940-2)(940-3)(1105-2)(1106-2)(1107-2), et (1108-2) comportent un tableau de tradition spécifique complètement différent de ceux exposés ci-dessus. Les lettres identifiant chaque élément ne sont pas soulignées.

2. Organisation de l’édition

2.1. Numérotation des bulles ou “séries” de bulles et des articles

Dans le cadre d’une édition annotée, nous avons pris le parti de présenter en parallèle les bulles presque semblables (deux le plus souvent, parfois trois) et non de renvoyer de l’une à l’autre. D’où des “séries” numérotées de 1 à 95 dans l’édition du bullaire. Celle-ci et les annexes sont divisées en articles numérotés en continu de (1) à (1304).

Notre édition comporte 95 “séries”, chacune est précédée d’un article avec un titre qui en donne le sommaire, ex. :

Numéro d’article du titre de la sérieNuméro de la série Nom des bulles Articles
(5)-1. –Bulles A et AM,articles (6) à (13)

Ce titre est suivi :

  • des articles correspondants du catalogue de 1790 lorsqu’ils existent ;
  • de la carte récapitulative de la série.

Le numéro de la carte est celui de la série.

2.2. Un article pour une à trois versions d’une même cession

Chaque article combine les différentes versions de la même cession dans le bullaire, la ligne de titre indique une, deux ou trois versions par des codes composés de la lettre cotant la bulle, suivie du numéro de l’item. Les rares versions strictement identiques font l’objet d’un seul texte, ex. : (BP09) et (BR09) dans (549). L’annotation vaut pour les différentes versions qui se complètent parfois ; leur confrontation peut rendre plus intelligibles certains articles complexes, voire confus.

Exemple :

(7) – (A01) = (AM01). 

Cazideroque (47). 

Le numéro d’article (7) et les noms des deux alinéas des bulles, ici (A01) et (AM01) sont suivis de l’indication de la ou des paroisses concernées, dans leur ordre d’appartition dans le(s) texte(s), ici Cazideroque

S’il s’agit d’une renonciation à toute dîme située dans le diocèse d’Agen, le titre de l’article se termine par le signe ●.

S’il y a deux ou trois versions, elles sont présentées en tableau, par ordre de cote de gauche à droite, ici (A01) occupe la colonne de gauche et (AM01), celle de droite :

[f. 32r] \Casideroqua1./ Et primo in quadam bulla cotata per litteram A continetur qualiter Na Rricartz de Roudil, etc.[f. 69r] \In baylivia de Borlencx3, Quasideroca./ Item plus, in quadam alia bulla cotata per AMcontinetur qualiter Na Ricartz de Roudil, etc.

2.3. Textes associés à un article du bullaire 

Lorsque qu’un ou plusieurs textes n’appartenant pas au bullaire sont associés à l’un de ces articles, celui-ci est numéroté par ex. : (60-1) et (60-2).

2.4. Textes dédoublés en deux articles

Le dernier item de certaines bulles comporte outre la date de ce dernier, celle de la bulle ; les deux éléments sont alors répartis sur deux articles, ex. : (19) – (B05) = (EP05a), 1305/1306. et (20) – (EP05b).

3. Transcription

3.1. Signes conventionnels

…… Lettres ou mots existants, mais non déchiffrés. 

[….] Lettres ou mots disparus, dont le nombre approximatif est connu. La longueur peut être indiquée. 

[ ] Lacune dont le nombre de mots n’est pas connu. La longueur peut être indiquée. 

[mot/fin de mot…], […mot/début de mot] idem si le début ou la fin de la lacune peut-être restituée.

(abc) Développement d’abréviations (non usuelles). 

[abc] Lettres ou mots disparus et restitués. 

a‹b›c Lettres ou mots omis par le scribe, mais nécessaires au sens . 

{abc}¬ Mot(s) répété(s). 

\abc/ Additions supralinéaires ou marginales (avec dans ce cas mg dans l’apparat). 

/abc\ Additions infralinéaires 

ab| cd Changement de main.

mg : marge.

3.2. Accentuation, abréviations, etc.

Les textes du XVIIIe siècle (et notamment le catalogue de 1790) ont été accentués, selon l’usage, comme le français contemporain.

Le copiste du bullaire écrit en toutes lettres diocesis le plus souvent, qu’il abrège soit dioc’ ou dioces’ rendus par diocesis, soit diocess’, développé en diocessis. On trouve aussi diocessis en toutes lettres [(269) – (AB13)].

L’expression “et omnes alias (decimas) Agenn’” a été developpée par nos devanciers en : “et omnes alias (decimas) agennenses”, de même “in aliis locis agen’” : en “in aliis locis agennensibus”. Toutefois, on pourrait aussi proposer : “omnes alias (decimas) Agennensis”, “in aliis locis Agennensis”.

Jean Marboutin a parfois tendance à prendre les “p” et les “r” cursifs intervocaliques respectivement pour des “x” et des “o”, ex. : “paxiru” pour “papiru” (446), nous n’avons pas relevé ce genre de variantes, pour privilégier celles affectant la lecture des noms propres, ex. : “Beoza” (seconde occurrence du nom) pour “Berza” (447).

3.3. Intelligibilité du texte

Dans les analyses du bullaire, les flottements assez fréquents entre pluriel et singulier dans l’accord entre le groupe sujet et le ou les verbes, n’ont pas été relevés, sauf exception. Cela vaut également pour les formules finales résumant en peu de mots les renonciations et garanties (par ex. : promisit et juravit, etc.) le plus souvent au singulier, que la cession soit le fait d’une ou de plusieurs personnes, mais parfois aussi l’inverse.

La plupart des analyses suivent un modèle standard simple construit pour les cessions de dîmes sans clauses particulières, mais dès qu’interviennent des particularités on voit que leurs auteurs ont un niveau de langue très inégal : tantôt le texte suit une syntaxe relativement classique, tantôt il se hérisse de tournures proches du français. On rencontre couramment des ablatifs absolus, avec particulièrement l’expression salvo jure, mais parfois salvo devient une préposition gouvernant l’accusatif ; la tournure classique est alors indiquée dans l’apparat du texte pour couper court à toute perplexité.

La syntaxe de ces analyses latines devient souvent confuse à propos d’actes complexes ; l’incohérence grammaticale atteint parfois des sommets comme dans (1010, version FK01), en raison ou de difficultés paléographiques ou d’une compréhension limitée du vernaculaire ancien, conjuguées à une formation latine sommaire. Lorsque cela est nécessaire, nous proposons dans l’apparat critique une “réécriture” pour rendre tel ou tel passage intelligible [voir par ex. (865)], mais la plupart du temps, ces analyses, même d’une rédaction imparfaite, restent compréhensibles pour peu que l’on tienne compte de la porosité lexicale et grammaticale entre le latin d’usage non littéraire et le vernaculaire. Une version peut s’avérer mieux rédigée que l’autre, ce qui est le cas pour (1010, version GE01) dont l’auteur, certainement différent de celui de la version FK, a composé un texte clair, et de même dans (144), (CV04) contrebalance la confusion alambiquée de (M04).

Cette édition ne s’accompagne pas d’une traduction mais, pour la rendre plus accessible, nous avons pris le parti de ponctuer plus que d’usage, voire de “surponctuer” les passages avec des phrases très longues, quitte à intercaler un point devant une conjonction de coordination ou un relatif de liaison.

Dans l’apparat critique, les codes paléographiques en lettres capitales ne sont jamais en italique pour éviter toute confusion avec les codes des tableaux de tradition.

N. B. : L’édition sur papier a été établie à des fins de conservation, la mise en page de référence se trouve dans la version en ligne : https://una-editions.fr/bullaire-de-valier-vers-1520/.

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Pessac
Chapitre de livre
EAN html : 9782356135063
ISBN html : 978-2-35613-506-3
ISBN pdf : 978-2-35613-508-7
ISSN : en cours
5 p.
Code CLIL : 3377; 3438
licence CC by SA

Comment citer

Lainé, Françoise, Simon, Pierre, “Conventions adoptées pour l’édition”, in : Lainé, Françoise, Simon, Pierre, avec la collaboration d’Ézéchiel Jean-Courret, Bullaire de l’évêché d’Agen, compilé par Jean Valier vers 1520. Les cessions de dîmes à l’évêque d’Agen, c. 1240-1290, Pessac, Ausonius éditions, collection Textes @quitains 1, 2023, 139-143, [en ligne] https://una-editions.fr/conventions-adoptees-pour-ledition [consulté le 06/11/2023].
10.46608/textesaquitains1.9782356135063.8
Illustration de couverture • Dos du bullaire de Valier ; signature de Jean Valier 1520 ©Archives départementales du Lot-et-Garonne.
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