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Portrait d’un gentilhomme à la lettre, Moretto da Brescia,
Pinacothèque Tosio Martinengo – Brescia*.

* Selon les catalogues, ce portrait apparaît souvent sous le titre de Portrait d’un gentilhomme à la lettre. En raison de sa ressemblance avec les représentations de Bernardo Tasso, il semble permis d’accepter l’hypothèse d’un portrait de notre secrétaire, sans exclure la possibilité que le lettré ici représenté soit l’Arétin.

Le travail présenté ici est essentiellement centré sur les deux recueils épistolaires de Bernardo Tasso, respectivement publiés en 1549 chez Valgrisi (réédité en 1559 chez Giglio) et en 1560 chez Gioliti. Dans les deux cas, je me suis servie des réimpressions effectuées récemment en 2002 par Donatella Rasi (réédition de 15591) et par Adriana Chemello (réédition de 1560). À l’exception du troisième, qui fait l’objet d’un traitement à part et de citations le cas échéant, les volumes de Comino ne sont pas indiqués puisqu’ils reprennent les mêmes éditions que Donatella Rasi et Adriana Chemello. Ce volume de Comino, qui inclut les Famigliari, ne modifie pas les analyses effectuées sur l’ensemble des publications du milieu de siècle. Au vu du nombre de textes édités entre le XVIe et le XIXe siècle, les autres recueils de lettres du Tasse ont certes été consultés mais n’ont pas fait l’objet d’une étude approfondie, car ce serait là, et ce sera peut-être, le travail de toute une vie de chercheuse.

Toute l’analyse des lettres du premier recueil étant fondée sur la réimpression par Donatella Rasi de l’édition Giglio de 1559, il était donc intéressant, voire indispensable, de la confronter avec la princeps pour déterminer si et comment le texte avait pu être modifié. Cette collation montre avant tout que les volumes Valgrisi et Giglio diffèrent dans le nombre de livres proposés au public, deux en 1549, quatre une décennie plus tard et ont en commun les deux premières parties de la correspondance du Tasse. Les lettres sont numérotées de 1 à 306 en chiffres arabes dans l’édition de 1549, puis en chiffres romains dans la suivante. Toutes sont reprises in extenso et sans différences notables. Les variantes que l’on rencontre d’une version à l’autre sont relativement limitées ; l’analyse d’un échantillon significatif de lettres2 montre qu’elles concernent essentiellement l’usage des majuscules et des abréviations, plus restreint dans l’édition de 15593. Les abréviations de 1549 supprimées de la réédition concernent essentiellement les titres honorifiques4 et les raccourcis graphiques courants5. Il est toutefois intéressant de remarquer que lorsque le Tasse discourt de la foi, les textes de 1549 présentent des passages entiers en majuscules qui disparaissent quelques années plus tard6. Quelques modifications, peut-être liées à des rectifications ou a contrario à des erreurs ou encore à des métathèses classiques se rencontrent aussi dans la graphie de certains mots (comme « pugnentissimo » qui devient « pungentissimo » en 15597, comme « sgombri »qui devient « sgrombi »8, ou « voluttà » corrigée en « volontà »9). Ce volume se caractérise également par une présentation différente des articles plus proche de l’usage moderne10, par l’épenthèse d’un « e » à la fin de certains mots11 ou encore par une très légère modification du texte avec un superlatif par exemple, ou le choix d’une variante lexicale12. Cependant, dans l’ensemble, le texte semble avoir été davantage relu que réellement modifié, d’autant que parfois les mêmes variations reparaissent d’une publication à l’autre. Quelques problèmes de pagination ou de compilation ressortent également de la mise en parallèle des deux éditions. Ainsi, par exemple, dans le volume de 1549, une lettre intitulée « Al signore Idiaques, per lo principe di Salerno » est-elle répertoriée aux pages 422 et 43113, comme s’il existait deux textes portant le même intitulé ou une seule très longue lettre, alors qu’en fait, elle ne figure qu’une fois à la page 431. Le cas se représente dans l’édition de 1559 qui mentionne elle aussi deux pages différentes14 alors que la lettre n’apparaît en fait qu’une fois15.

Situé au début de l’ouvrage publié en 154916, le sommaire en revanche est disposé différemment, car la partition entre les lettres écrites par Bernardo pour son propre compte ou pour celui d’autrui ressort clairement, ce qui n’est plus le cas dix ans plus tard. Dans les deux volumes, les lettres sont bien présentées par ordre alphabétique, mais dans celui de Valgrisi leur intitulé indique si elles sont ou non rédigées pour le compte d’un tiers, tandis que dans l’édition Giglio les mentions « per lo », suivies du nom du mandant, disparaissent et les quatre-vingt-onze lettres en question figurent dans une table des matières, mais sans indications particulières17. Cette table des matières est suivie de trois feuilles intitulées « Errori corsi » dans lesquelles l’auteur ou un polygraphe procède à la correction des défauts d’impression. Cette partie disparaît de l’édition Giglio réimprimée par Donatella Rasi. Dans l’ensemble donc, si l’ouvrage produit par les presses de Geronimo Giglio semble porter plus d’attention à la lisibilité des textes, il comporte parfois aussi quelques erreurs qui ne figuraient pas dans le précédent. Ainsi, la Tavola delle lettere de Giglio fait-elle apparaître une lettre à la S. donna Vittoria Colonna18 (CCCXII) à la page 251, alors qu’elle occupe en réalité la page 25219. De même, elle situe un écrit intitulé Alla Marchesa di Pescara20 aux pages 50-51 et 232 au lieu des pages 50-51-52 et 232, alors que la page 23321 présente en réalité une lettre au Marchese di Pescara et non à son épouse22.

Mis à part ces quelques différences facilement repérables, ces volumes présentent nombre d’analogies, puisque toutes les lettres envoyées à un même destinataire sont citées à la suite les unes des autres, puisque la division en deux livres de la princeps se retrouve bien à l’identique en 1559 et puisque toutes les lettres, y compris la première à Annibal Caro, sont reproduites dans le même ordre et dans les mêmes termes. Il semble donc bien s’agir d’une reprise nec varietur ou presque du texte du volume réalisé par Valgrisi auquel Giglio se contente d’ajouter les troisième et quatrième livres.

Abréviations bibliographiques23

Lettere, I : Bernardo Tasso, Li tre libri delle lettere, alli quali nuovamente s’è aggiunto il quarto libro, ristampa anastatica dell’edizione Giglio, 1559, a cura di Donatella Rasi, Sala Bolognese (BO), Arnaldo Forni, 2002.

Lettere, II : Bernardo Tasso, Lettere, II, ristampa anastatica dell’edizione Giolito 1560, a cura di Adriana Chemello, Sala Bolognese (BO), Arnaldo Forni editore, 2002.

1549 : Li due libri delle lettere di M. Bernardo Tasso intitolati a Monsig. D’Aras. Con gratia e privilegio del Sommo Pontefice Paolo III e dell’IIlustriss. Senato Vinitìano per anni dieci, in Vinegia, nella bottega d’Erasmo di Vincenzo Valgrisi. MDLXLIX.

1560 : Delle lettere di M. Bernardo Tasso, secondo volume, nuovamente posto in luce, con gli argomenti per ciascuna lettera e con la tavola. Con privilegio del Sommo Pontefice Pio III, & dell’Illustrissimo Senato veneto, & d’altri Principi. In Vinegia appresso Gabriel Giolito de’ Ferrari, MDLX.

Lett. Com. 1 : Delle lettere di M. Bernardo Tasso, corrette, e illustrate. Volume primo, Con la vita dell’Autore scritta dal Sig. Anton-Federigo Seghezzi, e con la giunta de’ Testimoni più notabili, e degl’Indici copiosissimi. In Padova, presso Giuseppe Comino, 1733. Con licenza de’ Superiori e privilegio dell’Eccellentissimo senato veneto per anni X.

Lett. Com. 2 : Delle Lettere di M. BERNARDO TASSO, Secondo volume. Molto corretto, e accresciuto. Si è aggiunto anche in fine il Ragionamento Della Poesia, Dello stesso autore. In Padova. Presso Giuseppe Comino, MDCCXXXIII. Con licenza de’ Superiori, e Privilegio.

Lett. Com. 3 : Delle Lettere di M. BERNARDO TASSO, Accresciute, corrette, e illustrate, volume terzo, contenente le Famigliari, per la maggior parte ora la prima volta stampate, e alcune di TORQUATO suo figliuolo pur esse finora inedite. Si premette il Parere dell’Abate PIERANTONIO SERASSI intorno alla Patria de suddetti ; In Padova. Appresso Giuseppe Comino. MDCCLI. Con licenza de’ superiori.

Lett. a. F.S. : Lettere inedite di Bernardo Tasso a Ferrante Sanseverino, principe di Salerno, a cura di Augusto Panizza, Trento, Monaudi, 1869.

Lett. Camp. : Lettere inedite di Bernardo Tasso precedute dalle notizie intorno la vita del medesimo, per cura di Giuseppe Campori, Bologna, Commissione per i testi di lingua, 1968.

Lett. Port. : Lettere inedite di Bernardo Tasso, a cura di Attilio Portioli, Mantova, Tip. Eredi Segna, 1871.

Lett. MTasca : Lettere inedite di Bernardo Tasso a Marcantonio Tasca, Bergamo, Stabilimenti Fr. Cattaneo succ. Gaffuri e Gatti, 1889.

Lett. B&T : Giuseppe Ravelli (a cura di), Lettere inedite di Bernardo e Torquato Tasso. Saggio di una bibliografia delle lettere a stampa di Bernardo Tasso, Bergamo, Fr. Bolis, 1895.

Lett. Bianc. : Giuseppe Bianchini (a cura di), Lettere inedite di Bernardo Tasso, Verona, Fratelli Drucker, Padova, Librai Editori, MDCCCXCV.

Lett. Parma : Lettere d’uomini illustri conservate in Parma del R. Archivio dello Stato, vol. I, Parma, Dalla Reale Tipografia, MDCCCLIII.

Rime : Bernardo Tasso, Rime, vol. I, I tre libri degli Amori, a cura di Domenico Chiodo, vol. II, Libri Quarto e Quinto, Salmi e Odi, a cura di Vercingetorige Martignone, Torino, Res, 1995.

Amadigi : LAmadigi del signor Bernardo Tasso, All’invittissimo e catolico Re Filippo, pref. di Lodovico Dolce, Vinegia, Gabriel Giolito de’ Ferrari, 1560.

Critères de transcription

La transcription des textes italiens tend à éviter toute modification en privilégiant une certaine facilité de lecture. Pour ce faire, je me suis inspirée entre autres des règles de la Note aux textes de l’édition nationale des œuvres de l’Arétin24, ainsi que de la note au texte de l’édition du Floridante25. L’insertion de ces lettres est limitée à quelques-unes d’entre elles, que j’ai jugées particulièrement significatives, et aux citations destinées à étayer la réflexion. Pour ce faire, mes choix ont été les suivants :

Abréviations

Développement des abréviations, pour la plupart très classiques, comme : « Sig. » pour « Signor ou Signore » ; « Reverend. » pour « Reverendissimo » ; « Eccell. » pour « Eccellentissimo » ; « Illustriss. » pour « Illustrissimo » ; « V. Sig. » pour « Vostra Signoria » ; « Sua Beatit. » pour « Sua Beatitudine » ; « Mag » pour « Magnifico » ; « M. » pour « Messer » et ainsi de suite.

Accents

Normalisation des signes diacritiques les plus courants avec restitution des accents selon l’usage moderne : « ne », « né » ; « poiche », « poiché » ; « piu », « più » ; « à », « a » ; « dopò », « dopo » ; « gia », « già » ; etc. ; ex : « à questi giorni », « à far così »26, « né cosa alcuna »27.

Apostrophes 

Suppression des apostrophes pour les prépositions articulées et pour les autres cas de figure, ex : « co’l », « col » ; « a’ i », « ai ».

Introduction d’une apostrophe au pluriel en remplacement de l’absence du « i » dans les prépositions articulées, ex : « de », « de’ » ; « a » ; « a’ » et ainsi de suite.

Adaptation à l’usage moderne pour les autres cas ; ex : « far’altro », « far altro » ; « far’ alcun’ atto », « far alcun atto » ; « preso d’alcuni fanti », « preso da alcuni fanti » ; « qualch’altro », « qualche altro » et ainsi de suite.

Articles et prépositions 

Conservation de la graphie séparée dans les prépositions articulées, ex : « da la », « ne le », « co i », « a le ».

Interventions sur le texte 

Correction de ce qui semble être des fautes liées à l’édition :

« noi » au lieu du « voi » attendu28 ;

« Perdonare » au lieu de « Perdonate »29 ;

« modestia » au lieu de « molestia »30 ;

« volontà » à la place de « voluttà »31, non seulement pour la cohérence du discours, mais aussi parce qu’il s’agit en fait d’une reprise d’un passage de Sénèque32 qui parle de « plaisir » ;

« giudicato » au lieu de « giudicate »33, car le participe passé se rapporte à Bernardo Tasso ;

« divisa » au lieu de « divise »34, pour la cohérence de la phrase et de sa ponctuation.

Majuscules

Adaptation à l’usage moderne en éliminant les majuscules surnuméraires. Cependant je les conserve dans les formules de politesse, ex : « Signor Illustrissimo », « Signor mio », « Magnifico Signor mio » et ainsi de suite.

Orthographe 

Je procède :

  • à la réduction en « i » des pluriels en « ij », « varij », « vari » ; « beneficij », « benefici » ; « ufficij », « uffici » etc.
  • à la modernisation de la forme « tj »/« ti » en « zi », ex : « deliberatione »/« deliberazione » ; « malitia »/« malizia » ; « pregiudicio »/« pregiudizio » etc.
  • à l’harmonisation des formes « zia » en « za » avec les doublets déjà présents dans le texte et selon l’usage moderne, ex : « esperienzia »/« esperienza » ; « prudenzia »/« prudenza » ; « malitia »/« malizia » etc.
  • à l’élimination du « h » étymologique dans « hora » ; « habitatione », etc., ou sans justification, ex : « Thoscana ».

Je maintiens :

  • les graphies d’origine, avec ou sans redoublement consonnantique, ex : « diffesa », « auttorità »/« sodisfare », « obligazione » etc.
  • l’alternance entre graphie séparée ou unique pour les adverbes et les conjonctions, ex : « in somma » ; « poi che » ; « piu tosto » ; mais « appresso » etc.

Ponctuation

Adaptation de la ponctuation à l’usage moderne en éliminant les virgules surnuméraires ; remplacement des deux points, qui ouvrent le plus souvent une proposition subordonnée, par une simple virgule ; introduction de tirets dans des périodes particulièrement longues et touffues.

Symboles

Réduction de « et » ou « & » à « e » devant consonne, ou à « ed » ou « e » devant voyelle ; développement des abréviations signalées par un tilde avec un « n » ou un « m » selon les cas. Ex : « prẽcipali » est remplacé par « prencipali » ; « cõbattuta » par « combattuta » et ainsi de suite.

Notes

  1. L’édition Giglio de 1559 inclut les quatre livres de lettres de Bernardo Tasso, tandis que celle de Valgrisi en 1549, ne comprend que les deux premiers.
  2. La confrontation entre les versions des deux premiers livres porte sur les lettres XXXI, A M. Paolo Quintio ; p. 71-72 ; LV, A Cornelia sua figliuola, p. 100-103 ; LXVI, A la medesima (Maria d’Aragona ou Vittoria Colonna ?) ; LXVII, A Frate Cornelio ; CIX, A M. Giovanni Paolo Flavio ; CXX, All’Abate Peres ; CXXIV, Al Signore Antonio Maria de Rossi ; CXXXIII, A. M. Marc’Antonio Flaminio ; CXXXV, Al vescovo di Brescia, hora Cardinal Cornelio ; CXL, A Donna Affra de Tassi, sua sorella ; CXCIX, Alla Sig. Portia ; CCLXV, Al Signor Idiaques ; CCLXXIII, A Monsignor D’Anghien ; CCLXXXVI, Al Signore Ottavio.
  3. Ainsi « MESSERE », « SIGNORE », « SIGNORA », « SIGNORIE », 1549, 1, p. 3-5, sont-ils transcrits sans majuscules dix ans plus tard.
  4. Ainsi « Mag.co » devient-il « Magnifico », « B.tte » se transforme en « Beatitudine », « V. Sia. Rma » en « V. Sig. Reverendiss. ».
  5. De très nombreux exemples se rencontrent au fil des lettres, la plupart des « n » ou des « m » supprimés après « o », « a » ou « e » réapparaissent dans l’édition de 1559, ainsi « cõpiacere » redevient « compiacere », « no » redevient « non », « osservãtia » « osservantia », « cõpositione » « compositione », et ainsi de suite.
  6. Exemples : 1549, 66, p. 101 : « QUESTO SPIRITO DA LA MASSA DE LA TERRA CHE LO CIRCONDA, AGGRAVATO, NON PUÒ SENZA L’AIUTO DEL SUO REDENTORE SOLLEVARSI DA LE MISERIE DI QUESTA VITA ET DA I FALSI PIACERI DI QUESTO MONDO » ; 1549, 120, p. 194 : « LA MERCEDE, CHE VI SI PROMETTE DA LA VIRTÙ, NON È FRAGILE, BREVE, NE CADUCA, MA SALDA, STABILE ET ETERNA », transcrits en minuscules dans le recueil de 1559.
  7. « pugnentissimo » dans 1549, 199, p. 330-337 devient donc « pungentissimo » dans Lettere, I, CXCIX, p. 352-359. Autre cas : « conosciuto » dans 1549, 133, p. 223-225, devient « consciuto » dans Lettere, I, CXXXIII, p. 242-244.
  8. 1549, 66, p. 101-102 et Lettere, I, LXVI, p. 118-119.
  9. 1549, 120, p. 102 et 1559, CXX, p. 194. Voir le chapitre « Conventions de présentation ».
  10. Dans toutes les lettres de l’édition de 1559 se remarque une réécriture presque systématique des propositions articulées en un seul mot. Voir par exemple, 1549, 124, p. 205 : « a le sue voglie » ou « a la chiesa di Dio » qui deviennent « alle sue voglie » et « alla chiesa di Dio ». Très souvent, « a la » se transforme en « alla », « de la » en « della », « ne la » en « nella » et ainsi de suite.
  11. 1549, 120, p. 195 : « honor » et « affetion » deviennent dans Lettere, I, CXX, p. 214 : « honore » et « affetione ».
  12. Exemple : « bellezza » (dans 1549, 67, p. 102-103) est remplacé par le gallicisme « beltà » (Lettere, I, LXVII, p. 119-120).
  13. 1549, Tavola de le lettere.
  14. Lettere, I, Tavola delle lettere del Tasso, p. 526-531, mentionne elle aussi Al S. Idiaques, p. 216-220 (d’après la numérotation de l’édition de Geronimo Giglio et non pas d’après celle de la réimpression effectuée par Donatella Rasi).
  15. Aux p. 216-218 de l’édition Giglio, c’est-à-dire aux p. 448-451 de la réimpression Rasi.
  16. Après une page de garde, le frontispice, la dédicace à Monseigneur d’Arras et celle au prince de Salerne.
  17. Ainsi la lettre Al Signore Ottavio, per lo principe di Salerno, 1549, 286, p. 452, reparaît bien dans la table de Lettere, I, CCLXXXVI, p. 231 (pagination Giglio équivalant à la p. 477 de la réimpression Rasi) sous l’intitulé Al S. Ottavio, qui se transforme en Al Signore Ottavio per lo medesimo dans le texte, tout comme dans 1549, 286, p. 452.
  18. https://artsandculture.google.com/asset/vittoria- colonna/jwGbAtOJvlsPmg?hl=fr.
  19. Ou encore, les p. 518-519 de la réimpression Rasi.
  20. En dépit des apparences, il semblerait s’agir de deux destinataires différentes. Voir le chapitre portant sur les lettres spirituelles.
  21. Pages 480-481 de la réimpression Rasi.
  22. Autre cas répertorié : la Tavola delle lettere fait figurer la lettre CIX, A M. Gio. Paolo Flavio, à la p. 90, tandis qu’en fait, elle figure à la p. 91, ou encore 196-197 de la réimpression Rasi.
  23. Les ouvrages sont présentés en ordre d’importance pour notre propos.
  24. Parce qu’il ressuscite et fixe le genre épistolaire avec le grand succès que ses œuvres remportèrent. Pietro Aretino, Poesie varie, a cura di Giovanni Aquilecchia e Angelo Romano, tomo I, Roma Salerno, 1992, p. 321-323.
  25. Bernardo e Torquato Tasso, Floridante, edizione critica a cura di Vittorio Corsano, Alessandria, Edizioni dell’Orso, 2006, p. CLXX-CLXXV. Pour les autres sources, voir la bibliographie des ouvrages consultés.
  26. Lettere, I, XXI, p. 54.
  27. Lettere, I, XX, p. 53.
  28. Lettere, I, LXXXI, p. 145.
  29. Lettere, I, LXXXI, p. 148.
  30. Lettere, I, XCIII, p. 167.
  31. Lettere, I, CXX p. 213.
  32. Lucius Annaei Senecae, De vita beata, Sénèque, Sur le bonheur, édition, introduction et commentaire de Pierre Grimal, Paris, PUF, 1969, VII. 1.
  33. Lettere, I, CXXVI, p. 107.
  34. Voir Annexes 2, transcription de textes choisis, L’Amadigi del S. Bernardo Tasso. A l’invitissimo e catolico re Filippo, préface de Lodovico Dolce.
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Pessac
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EAN html : 9791030008227
ISBN html : 979-10-300-0822-7
ISBN pdf : 979-10-300-0810-4
ISSN : 2743-7639
5 p.
Code CLIL : 3387; 4024 ; 3345
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Comment citer

Fratani, Dominique, « Note préliminaire », in : Fratani, Dominique, Virtù et Servitù : Bernardo Tasso ou les tribulations d’un humaniste du XVIe siècle, Pessac, Presses Universitaires de Bordeaux, collection S@voirs humanistes 3, 2023, 9-16 [en ligne] https://una-editions.fr/note-preliminaire/ [consulté le 07/12/2023].
10.46608/savoirshumanistes3.9791030008227.1
Illustration de couverture • Portrait d'un gentilhomme à la lettre, Moretto da Brescia, Pinacothèque Tosio Martinengo – Brescia.
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