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Catégorie : Archéologie

Les habitats ouverts de l’âge du Fer sont un phénomène courant, déjà connu pour le Ve siècle a.C.. Au IIIe siècle a.C., on peut constater une forte augmentation de leur nombre et une répartition large en Europe centrale.
Understanding the genesis of the massive centres known as oppida has been a long-standing focus for researchers of the European Iron Age. Recognition, in the 1980s, that many may have been preceded by unenclosed agglomerations led to this being considered an earlier stage of social and economic centralisation.
Au cours de l’automne 2021, des prospections géophysiques ont pu être organisées par le CNRS, avec la collaboration de la Surintendance et la participation de l’Université de Milan, en Italie du Nord ciblant un site archéologique majeur pour l’étude des agglomérations préromaines : l’habitat à vocation artisanale de Villa del Foro.
La plaine du Chambon est une entité territoriale cohérente de 700 ha qui occupe la partie orientale de la civitas des Pétrucores, en Gaule aquitaine. Au centre, un site fait régulièrement l’objet d’opérations archéologiques préventives : les Olivoux, à Montignac, en Dordogne (Nouvelle Aquitaine).
En moins d’un siècle, les exploitations agricoles qui ont conquis des espaces sur le milieu naturel se sont érigées en domaines constitués de plusieurs cellules. Cette organisation de l’habitat a été favorisée par le développement de la métallurgie qui a permis l’appropriation de nouvelles de terres (outils).
Comment prendre la mesure de l’ampleur des transformations de l’habitat au cours des quatre derniers siècles avant le changement d’ère en Europe continentale ? L’émergence, sur un espace beaucoup plus vaste que toutes les périodes précédentes, de vastes agglomérations, marque une étape décisive dans l’histoire du peuplement européen.
Les études européennes menées depuis les années 1970 mettent en avant un processus d’urbanisation durant le second âge du Fer qui s’illustre par l’émergence précoce d’agglomérations non fortifiées dans le courant des IIIe et IIe s. a.C., suivie du développement des oppida entre la fin du IIe et début du Ier s. a.C..
Ce recueil réunit quarante-deux articles de Michel Reddé, publiés à différentes dates depuis 1992 et souvent dispersés dans de nombreux supports éditoriaux, parfois difficiles d’accès. Ils illustrent différents thèmes liés à l’armée romaine et aux provinces de l’Empire romain et ont été remis en perspective par des introductions thématiques et ils sont accompagnés de compléments bibliographiques pour tenir compte de l’avancée des recherches postérieures à leur publication initiale.
Bibliographie de Michel Reddé
Dans une série d’études consacrées à la densité du peuplement dans l’espace rhénan, de l’époque protohistorique aux temps modernes, K.-P. Wendt et A. Zimmermann ont tenté le difficile exercice qui consiste à évaluer la paléodémographie d’un territoire, une tâche d’autant plus complexe qu’il s’agit ici de périodes et de régions pour lesquelles les sources écrites font défaut et que le raisonnement repose très largement sur l’interprétation de la documentation archéologique
La question de la genèse et du développement de la villa romaine dans les provinces occidentales de l’Empire a été maintes fois traitée, notamment pour la Gaule et les Germanies. Dans un article publié en 1998, K. H. Lenz avait amorcé le débat à la suite des travaux alors très récents du colloque AGER II de 1993, publié en 1996 sous la direction de D. Bayard et J.-L. Collart
Les termes de “fermes” et de “villae” romaines, souvent opposés, ressortissent à un débat historiographique ancien, mais toujours actuel car jamais véritablement tranché. Lors d’un important colloque de l’Association AGER, tenu en 1993, les organisateurs, D. Bayard et J.-L. Collart, en rappelaient les prémisses, avec des mots qu’il est toujours utile de citer
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