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Catégorie : Arts
Cette recherche porte sur la représentation des relations de pouvoir et de domination au cinéma et sur les conditions de l’accès des femmes à la réalisation cinématographique dans un contexte historique et socio-culturel donné.
par Michèle Soriano
Ces mots de l’activiste et théoricienne argentine val flores rendent compte d’une question – ou d’une tension – qui anime les recherches d’un certain nombre d’entre nous.
Je suis reconnaissante à toutes les personnes mentionnées dans cet ouvrage, et à bien d’autres encore qui ont, d’une façon ou d’une autre, contribué à sa réalisation.
Albertina Carri et Lucía Puenzo font partie de la même génération, celle de l’après-dictature qui est aussi celle du Nouveau Cinéma Argentin.
L’originalité du troisième long-métrage de Lucía Puenzo, Wakolda. El médico alemán, sorti en 2013 et adapté de son roman publié en 2011, repose sur son incursion historique et le traitement d’un sujet peu abordé par la littérature et le cinéma
Un vaste corpus a été consacré à la réflexion sur la représentation cinématographique des liens familiaux, parmi lesquels je retiens l’ouvrage collectif consacré à la littérature, au cinéma et à la photographie, Lazos de familia
Parce qu’elles sont les filles de pères célèbres, la naissance en tant que cinéastes d’Albertina Carri et de Lucía Puenzo est systématiquement envisagée à partir de cette identité que certain·es prescripteur·rices du champ culturel considérèrent longtemps comme un augure.