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Catégorie : Linguistique
L’étude ici proposée se réfère à des phenomènes de transmission de noms d’une langue à l’autre. On traitera spécifiquement de noms de probable origine étrusque passés en rhétique, envisagés à travers un rendu graphique probablement motivé par des raisons phonologiques.
par Salem Chaker
Les Libyens, ancêtres des Berbères, nous sont connus essentiellement à travers les sources classiques grecques et latines, marginalement égyptiennes, littéraires et épigraphiques. À travers les données de l’archéologie aussi, bien sûr ; mais eux-mêmes ne nous ont laissé aucun témoignage textuel ou épigraphique conséquent
par Alain Delattre
Au IVe siècle, la majorité de la population de l’Égypte se convertit au christianisme. À la même époque, après deux siècles d’éclipse, la langue égyptienne réapparaît dans la documentation sous une nouvelle forme, le copte, noté au moyen de l’alphabet grec auquel s’ajoutent quelques signes tirés du démotique.
La problématique de l’écriture de l’ “autre” sera ici abordée dans une documentation encore largement inédite, récemment découverte par la mission archéologique du désert Oriental égyptien.
Le Midi gaulois, au cours du second âge du Fer, est marqué par une grande variété de pratiques graphiques, de contacts de langues comme d’écritures.
La formulation interrogative de “Comment s’écrit l’autre ?” évoque, de manière tout à fait concrète et contemporaine, les inévitables questions qui accompagnent tout énoncé, à l’oral, d’un nom propre : “Comment l’écrivez-vous ?”, “Pouvez-vous épeler ?”.