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Collection : DANA_4

Accès au livre Exploitation et commercialisation de la pourpre dans l'Empire romain
Après avoir procédé à la reconstitution d’un atelier producteur de pourpre côtier, nous allons maintenant passer à l’étude des hommes qui y travaillaient. Pour ce faire, nous allons suivre la chaîne de production de la teinture et étudier un par un les métiers qui ont été exercés au sein des ateliers côtiers.
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Les vestiges de mobilier ou les amas de coquillages à pourpre répertoriés à ce jour ne sont pas connectés à des murs ou à des fossés de fondation, de sorte que nous ne sommes pas en mesure de dater la construction de ces ateliers. De ce fait, nous ne pouvons que tenter de situer la période d’occupation des ateliers.
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Les découvertes archéologiques faites à ce jour se résument généralement à des amas de coquilles de murex brisées. La présence des ateliers en bordure de mer n’a pas favorisé la conservation des structures et nous ne disposons donc que de très peu de vestiges en rapport avec la production de la pourpre.
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Afin de pouvoir fabriquer la pourpre, les hommes ont dû s’adapter à la condition sine qua non que représentait le prélèvement de la glande tinctoriale sur les coquillages encore vivants. Si l’on ajoute à cette spécificité le grand nombre de coquillages qui devaient être utilisés pour teindre une étoffe,…
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Les multiples recettes créées, les nombreuses couleurs obtenues, les reflets éclatants au soleil sont autant de preuves du savoir-faire et de l’ingéniosité des teinturiers. Comme nous allons le voir, ceux-ci ont su inventer et faire évoluer leur technique de fabrication au fil du temps.
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Partons d’une constatation : les couleurs de la pourpre semblent infiniment plus variées que les espèces. A priori, on pourrait donc penser que les couleurs résultaient d’un mélange de sucs tinctoriaux, autrement dit d’une recette d’atelier.
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Pendant longtemps, les différentes et nombreuses couleurs pourpres portées par les Romains ont été attribuées uniquement aux mélanges de coquillages qui étaient élaborés par les teinturiers. Une relecture des textes anciens nous a fait comprendre qu’un autre facteur entrait en ligne de compte dans l’obtention des couleurs : la localisation géographique des coquillages.
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Bien que la pourpre garde encore une part de mystère, les découvertes récentes ont permis de mieux comprendre la technique de fabrication de cette teinture. La seule source dont nous disposons à ce sujet est l’Histoire Naturelle de Pline l’Ancien. Ce dernier évoque en effet, dans le livre 9, la recette permettant d’obtenir la teinture pourpre.
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Dans les chapitres précédents, nous avons pu constater qu’en cas de pénurie, les coquillages pouvaient être conservés dans des viviers pendant une durée approximative de 50 jours.
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La pourpre d’origine marine a engendré la curiosité des scientifiques dès le XVIIe siècle, mais c’est véritablement à partir du XIXe siècle que le mystère de la pourpre des anciens a commencé à intriguer les chercheurs et les érudits. Grâce aux recherches de De Lacaze-Duthiers et de Dedekind, les coquillages contenant le fameux suc tinctorial ont fait l’objet d’études poussées qui ont été largement diffusées.
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Après avoir décrit les trois coquillages à pourpre exploités dans l’Antiquité, nous allons maintenant détailler les principales techniques de pêche. Nous essaierons ensuite de comprendre ce qu’il advenait de ces mollusques qui étaient débarqués par milliers sur les littoraux et nous évoquerons, à cette occasion, les différentes techniques destinées à maintenir les coquillages vivants.
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S’il est une teinture qui mérite une étude historique approfondie, c’est bien la pourpre d’origine animale, et c’est elle qui sera l’objet quasi exclusif de ce présent travail, extraite des coquillages nommés Hexaplex trunculus, Bolinus brandaris et Stramonita haemastoma.
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