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Lieu d'édition : Pessac

En 2017, l’obscène était adopté pour axe directeur du Commissariat collectif des étudiantes de l’École nationale supérieure de Lyon pour l’exposition En toute obscénité, inaugurale de la nouvelle galerie de leur école.
L’étymologie même du mot obscène démontre son incompatibilité avec la scène. Le terme provient du latin ob-scenus qui signifie devant ou en dehors de la scène. L’obscène est précisément ce qui doit rester caché, hors du regard. Jan Fabre, Romeo Castellucci et Rodrigo Garcia sont trois metteurs en scène contemporains qui choquent et perturbent de nombreux spectateurs parce qu’ils montrent justement ce qui ne devrait pas être montré.
La guerre est peut-être parmi les choses les plus obscènes qui existent. Une chose terrible, intolérable, insupportable pour ceux qui la traverse. Combien de centaines de millions de morts – de personnes tuées – à travers l’histoire ? J’essaie de calculer.
En ouverture de l’essai White, Bret Easton Ellis évoque son adolescence, lorsqu’il regardait librement des films qui, écrit-il, l’ont mené vers l’âge adulte, avec leurs dialogues très crus et leurs représentations d’une mort « sanglante, réaliste, intime ».
Loin du « livre blanc » qui rayonne sur la place publique, du « livre rouge » qui est classé confidentiel, du « livre noir » qui dénonce les exactions, du « livre bleu » qui compile les statistiques, la littérature grise est une production dont la cartographie échappe à la catégorisation par son caractère polymorphe, sa prolifération, sa mesure qualitative et la variabilité de ses supports.
Ce recueil réunit quarante-deux articles de Michel Reddé, publiés à différentes dates depuis 1992 et souvent dispersés dans de nombreux supports éditoriaux, parfois difficiles d’accès. Ils illustrent différents thèmes liés à l’armée romaine et aux provinces de l’Empire romain et ont été remis en perspective par des introductions thématiques et ils sont accompagnés de compléments bibliographiques pour tenir compte de l’avancée des recherches postérieures à leur publication initiale.
Bibliographie de Michel Reddé
Dans une série d’études consacrées à la densité du peuplement dans l’espace rhénan, de l’époque protohistorique aux temps modernes, K.-P. Wendt et A. Zimmermann ont tenté le difficile exercice qui consiste à évaluer la paléodémographie d’un territoire, une tâche d’autant plus complexe qu’il s’agit ici de périodes et de régions pour lesquelles les sources écrites font défaut et que le raisonnement repose très largement sur l’interprétation de la documentation archéologique
La question de la genèse et du développement de la villa romaine dans les provinces occidentales de l’Empire a été maintes fois traitée, notamment pour la Gaule et les Germanies. Dans un article publié en 1998, K. H. Lenz avait amorcé le débat à la suite des travaux alors très récents du colloque AGER II de 1993, publié en 1996 sous la direction de D. Bayard et J.-L. Collart
Les termes de “fermes” et de “villae” romaines, souvent opposés, ressortissent à un débat historiographique ancien, mais toujours actuel car jamais véritablement tranché. Lors d’un important colloque de l’Association AGER, tenu en 1993, les organisateurs, D. Bayard et J.-L. Collart, en rappelaient les prémisses, avec des mots qu’il est toujours utile de citer
L’archéologie préventive, en France, mais aussi ailleurs en Europe, est de plus en plus impliquée dans la fouille de grands secteurs suburbains de villes modernes dont l’extension croissante implique l’étude de vastes zones périphériques des agglomérations antiques : bâti plus ou moins dense, jardins et vergers, domaines ruraux, nécropoles, dont l’imbrication géographique pose des questions nouvelles à un milieu scientifique trop longtemps habitué à considérer villes et campagnes comme des éléments hétérogènes, voire opposés.
Les dizaines de milliers de touristes qui, chaque année, se rendent à Alise-Sainte-Reine à la recherche des traces de César et de Vercingétorix, en reviennent le plus souvent fort déçus : en lieu et place d’un champ de bataille célèbre, fondateur de l’histoire de France, ils doivent se contenter de visiter les ruines très arasées d’une petite bourgade gallo-romaine, en apparence assez banale
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