UN@ est une plateforme d'édition de livres numériques pour les presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine
Maison d'édition : Ausonius éditions
par Maureen Attali
Les juifs de l’empire romain célébraient de nombreuses fêtes, qu’elles soient d’origine biblique ou qu’elles commémorent des événements historiques.
La fête attique des Halôa était célébrée à Éleusis en l’honneur des deux déesses, Déméter et Coré, et de Dionysos, peut-être aussi Poséidon et quelques autres dieux, par des femmes citoyennes qui partageaient un repas copieusement arrosé, de manière officielle, mais dans un local fermé, le 26 du mois de Posidéon (décembre-janvier), au moment où s’achevait la taille des vignes.
Rome fêtait les Saturnales, chaque année, du 17 au 24 décembre. Elles faisaient partie des fêtes agricoles qui, commencées en automne, au moment des semailles, se prolongeaient jusqu’au solstice d’hiver, placé par erreur le 25 décembre lors de la réforme du calendrier par César, que commémoraient ces fêtes.
Les Panathénées sont la grande fête que célèbre Athènes en l’honneur de sa déesse tutélaire, Athéna. Cette fête avait lieu tous les ans, à la fin du mois d’Hékatombaion (1er mois de l’année attique, à cheval sur nos mois de juillet-août).
« Une vie sans fête est un long chemin sans auberge », écrivait le philosophe grec Démocrite. En ces temps de pandémie et de confinement, l’affirmation prend assurément une tonalité particulière. L’anthologie antique qui a conservé la citation ne permet pas d’en reconstituer le contexte précis, mais quelques indices se laissent pourtant saisir.
Le vin est avec l’huile d’olive et le pain le fondement de l’alimentation méditerranéenne, denrées qui se sont diffusées au fur et à mesure de la Conquête romaine en Europe occidentale.
par Fabienne Olmer
Le vin est avec l’huile d’olive et le pain le fondement de l’alimentation méditerranéenne, denrées qui se sont diffusées au fur et à mesure de la Conquête romaine en Europe occidentale.
par Luciana Romeri
Ne parle pas la bouche pleine ! Cette règle d’or des bonnes manières de table qui enjoint aux convives de bien dissocier les deux activités propres à la bouche, parler et manger, est bien illustrée par la mise en scène choisie par Platon dans son Banquet : lorsque les discours des hommes savants réunis à la table d’Agathon remplissent la salle (et le texte platonicien), le repas est bel et bien terminé, consommé sans échanges et totalement passé sous silence par le philosophe athénien.
Les occasions de faire bonne chère à Rome sont fréquentes, tant la variété et le nombre de fêtes inscrites dans le calendrier sont élevés. Le banquet apparaît comme l’une des marques les plus significatives de la convivialité et des festivités.
par Janick Auberger
Un banquet, « repas d’apparat, rassemblant de nombreux convives pour célébrer un événement important », s’il faut garder la définition du CNRTL, peut prendre de nombreuses formes et dépend malgré tout de l’aisance de ceux qui l’offrent et de leurs habitudes alimentaires.
par Stéphane Benoist
Au terme de l’année du calendrier romain dit « pré-julien » – c’est-à-dire avant la réforme de Jules César datée de 46 avant notre ère pour une application l’année suivante – se place le mois de décembre, ultime occurrence d’une pratique d’appellation des mois au moyen d’un numéro d’ordre.
Le temps des fêtes est aussi celui des calendriers qu’on vient vendre à notre porte. Il y a des chances pour que la Poste ou les Pompiers vous en proposent qui seront ornés de chiens, ou mieux, de chiots. Peut-être opterez-vous pour des chatons, encore plus populaires.