En règle générale, l’étude de la commercialisation d’un produit comprend l’étude des prix et l’étude des circuits commerciaux. Nous avons déjà vu, dans notre deuxième partie, que, dans le cas de la pourpre, une évolution des prix est impossible à établir1. Quant aux circuits commerciaux, ils ne peuvent être retracés, car les contenants du transport dont peuvent se prévaloir les études sur le commerce des salaisons, de l’huile et du vin nous font totalement défaut. Nous savons juste qu’en 137 de la pourpre transitait par Palmyre moyennant une taxe de huit as2 par toison. Ainsi, notre étude reposera uniquement sur les produits et les hommes qui les ont commercialisés.
Nous présenterons tout d’abord les différents produits qu’il était possible d’obtenir à partir de la teinture pourpre et nous expliquerons l’usage que les clients en faisaient (Chapitre 12). Nous évoquerons ensuite les artisans et les commerçants qui jouèrent un rôle dans la commercialisation de la pourpre (Chapitre 13).