UN@ est une plateforme d'édition de livres numériques pour les presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine
Catégorie : Archéologie
Le moment de l’histoire des Celtes d’Auvergne que nous avons choisi de traiter dans cette contribution est relativement bref, mais il est riche en bouleversements dans tous les domaines abordables par l’archéologie.
par Stéphane Marion
Il y a vingt ans déjà, un court article de synthèse 1, publié à l’occasion d’un colloque sur les Celtes au IIIe s. 2, visait à définir les principales composantes économiques de la période. Sa lecture aujourd’hui permet de prendre lamesure à la fois des difficultés de l’entreprise et du chemin parcouru depuis.
Ici comme partout ailleurs, des changements dans l’organisation des habitats sont visibles. Ceux-ci dépendent soit de la durée de l’occupation sur place, ce qui paraît plausible si on soutient l’hypothèse d’un système patriarcal et d’une filiation multiple des familles, soit il s’agit de nouveaux types d’habitat progressistes comme les fermes à enclos rectangulaire dont on attribue un rang plus élevé que celui des fermes groupées en hameau.
par Stephan Fichtl
Les sites ruraux à caractère “aristocratique” semblent émerger de plus en plus de la littérature archéologique. La
question a été soulevée une première fois par Jean-Louis Brunaux à propos de la “résidence aristocratique” de Montmartin
dans l’Oise.
In the thirty years since Olivier published his ground-breaking study Structures d’habitat et fortifications de l’âge du Fer en France septentrionale 1, our knowledge of Iron Age settlement has changed out of all recognition,
especially for rural sites.
La tentation est grande de commencer l’article par “Il était une fois … le Marais de Dourges”, tel un conte qui relaterait davantage l’émergence d’un territoire agricole, qu’une histoire à l’eau de rose.
Iron smelting belongs to a relatively widely studied field within Iron Age production activities in La Tène
Europe, even if the attention it has received has varied across time and space.
par Alain Bouthier
Le survol régulier de la partie nord-ouest du département de la Nièvre (et de la zone limitrophe du Loiret, voire de l’Yonne) depuis 27 ans (1982) a, surtout depuis 1989, amené la découverte de nombreuses structures fossoyées des âges du Fer, dans une zone géographique où la carte archéologique présentait jusque-là un “blanc” évident.
Dès les premières prospections aériennes réalisées en Bretagne, à la fin des années 1970, la présence de petits enclos carrés de 10 à 30 m de côté a été observée, parfois à proximité d’habitats enclos de type “fermes indigènes”, selon la terminologie alors employée par Roger Agache en Picardie.
On eut pu craindre que le laboratoire d’archéologie de l’École normale supérieure ne s’intéressât qu’aux vestiges les plus glorieux de l’Antiquité classique, l’Athènes de Périclès, l’Alexandrie ptolémaïque, la Rome d’Auguste. C’eut été ignorer l’histoire de cette institution, qui forma des générations de jeunes chercheurs au regard décalé par rapport à celui des historiens classiques.
This paper is the second in which we set out to re-evaluate what is known of the forts of that north-westerly outlier of Europe, Scotland. In this instance we have chosen to focus more particularly on the larger enclosed sites of the country, some of which have been assimilated from time to time with the oppida of southern Britain or the nearer continent.