La partie orientale des Pyrénées est une zone où la richesse minière est abondante et a suscité une activité sidérurgique intense à la période moderne et aux XIXe et XXe siècles. Le développement du système de réduction dit “à la catalane” au début de l’époque moderne montre bien l’importance de cette activité dans la région (Dabosi 2004). Les terrains métamorphiques* du massif du Canigou, caractérisés par des schistes, micaschiste ou calcaires, affectés de nombreuses failles et chevauchements, fournissent de nombreuses minéralisations principalement ferrifères (Mut 2001, 143-144). Les oxydes de fer, très riches, ont pu être exploités facilement à l’affleurement et le couvert forestier fournit aussi un combustible abondant, offrant les conditions d’une exploitation sur le long terme.
Les recherches archéologiques sur ce sujet ont démarré par des prospections dans les années 1950, qui ont permis d’identifier de nombreux crassiers. Dans les années 1980 et 1990, des travaux de recherche universitaires ont poursuivi les investigations avec de nouvelles prospections et quelques sondages (Barrouillet et al. 1989 ; Izard 1999 ; Mut 2001). Les périodes antiques et médiévales ont été abordées, ainsi que les aspects environnementaux liés au charbonnage. Un programme de recherche pluridisciplinaire, Mines et fonderies préindustrielles des Pyrénées-Orientales, a ensuite été mis en place sous la responsabilité de G. Mut entre 2005 et 2007 (Mut & Kotarba 2007, 144). Ce programme, destiné à mieux connaître la métallurgie antique et médiévale, a aussi donné lieu à des études d’archéologie minière sur des mines de fer de la commune de Baillestavy, poursuivies lors d’un travail de master par G. Munteanu (Munteanu et al. 2017, 269). Depuis 2014, des recherches sont en cours sous la direction de G. Pagès. Le programme, intitulé Le fer antique et médiéval du Massif du Canigou, a pour objectif de caractériser l’évolution de l’exploitation du fer entre la conquête de la Gaule et le Moyen Âge. Ce programme pluridisciplinaire est basé sur de nouvelles prospections assorties de sondages pour dater les sites et sur un volet analytique pour caractériser les productions (Pagès 2017). Il est complété par le programme FEDER FERMAPYR (2019-2022), codirigé par G. Pagès et C. Verna, qui concerne l’industrie du fer entre le Canigou et le Couserans de l’Antiquité au milieu du XVIIe siècle. Seuls des résultats préliminaires sont publiés à ce jour (Mach & Pagès 2021). Pour l’ensemble de ce secteur pyrénéen, on dispose donc d’une carte de répartition des vestiges assez fournie, surtout pour les vestiges d’ateliers (fig. 30), mais les données précises sur les mines anciennes sont rares.
Outre les mines de Baillestavy, quelques autres chantiers avec une phase d’activité ancienne sont connus sur le secteur (fig. 30), mais les indications chronologiques se limitent à du ramassage de mobilier en surface, dans les galeries ou dans les haldes*. Les reprises médiévales et plus récentes ne facilitent pas non plus l’identification des anciens ouvrages. Cinq sites miniers sont ainsi attribués au début de la période romaine, mais seuls trois d’entre eux sont identifiés précisément. Les deux autres correspondent à d’anciennes mentions mal localisées. Pour commencer avec ceux que l’on connaît mieux, sur la commune de Corsavy, le secteur minier de Batera a livré de nombreux vestiges mobiliers d’époque tardo-républicaine et augustéenne, recueillis en prospection par J. Kotarba. Les travaux anciens sont datés par le mobilier observé dans les haldes* et autour des travaux, ce qui permet de le relier à une phase d’activité et non d’abandon (Kotarba et al. 2007, 317). Pour la commune de Montbolo, deux mines anciennes sont signalées. La première aurait livré des tessons d’amphores au propriétaire du mas dans la cave duquel la galerie débouche, selon les indications d’un ingénieur du BRGM. Pour la seconde, dans une zone de minéralisations à cuivre et plomb argentifère, les tessons d’amphore de type Dressel 1A sont abondants dans les haldes* et sur les remblais dans les galeries. Cela indique vraisemblablement une phase d’activité autour de la fin du IIe siècle av. n. è. et du Ier siècle av. n. è. (Kotarba et al. 2007, 417). Enfin, le dernier site ancien connu avec un peu de précision est celui de la Collade de Bernadell, qui s’ouvre juste de l’autre côté de la frontière espagnole. Des tessons d’amphore Dressel 1A et de sigillée y ont été recueillis (Barrouillet et al. 1989, 24). Côté espagnol, ce site est connu sous le nom de Les Ferreres, et apprécié des amateurs de minéraux (Berbain et al. 2005). Nous avons eu la possibilité d’en visiter la partie supérieure en 2014, avant qu’une grille ne soit installée devant l’entrée pour éviter les pillages de minéraux (fermeture en 20161). Les reprises récentes sont bien visibles par les aménagements encore en place aux alentours (bâtiments abandonnés, cuves, haldes*). Les travaux anciens forment un réseau complexe qui demanderait une étude poussée pour être appréhendée, et il est possible que l’exploitation ait démarré par des grattages de surface. Les archives font aussi référence à une exploitation médiévale. Les travaux souterrains ont fait l’objet de relevés par les minéralogistes mais il n’y a pas eu d’étude d’archéologie minière à ce jour (Rosell et al. 2014).
Pour les mines mal localisées, nous avons tout d’abord celle d’Aytuá (Escaro), dans laquelle une trouvaille de monnaie de L. Verus a été signalée au XIXe siècle (Kotarba et al. 2007, 374). Ensuite, les mines de Sahorre auraient également livré des outils romains selon des mentions de D. Henry au XIXe siècle (Kotarba et al. 2007, 540). Nous ne prenons pas en compte ici les mentions de vieux travaux sans aucune précision, ni les indications de mobilier proches de mines, mais sans lien direct avec elles (hors des haldes* ou des travaux).
Le nombre de ferriers* attribués à l’Antiquité est en très net décalage avec les rares mines connues pour la même période. Il est évident que l’extraction minière ancienne a été bien plus importante que ce que l’on en perçoit aujourd’hui. Cependant, en l’absence de sites identifiés sur le terrain et de leur étude archéologique, il n’est pas possible d’aborder cette question autrement que par des conjectures. Le cas des mines de fer de Baillestavy et les études qui ont été faites sur les ferriers* et ateliers apportent tout de même quelques précisions.
Les ateliers sidérurgiques
Les travaux archéologiques ont concerné majoritairement les sites d’activité métallurgique. Les crassiers nombreux et souvent imposants sont datés par le mobilier qui y est associé, principalement des tessons d’amphore pour la période antique. La chronologie générale de l’activité est donc attestée entre les IIe siècle av. n. è. et Ier siècle de n. è., certains sites étant encore actifs à l’Antiquité tardive (Mut 2001, 145 ; Mut & Kotarba 2007, 149). Les sites médiévaux sont aussi représentés, mais en moindres proportions. Les ferriers* peuvent se trouver aussi bien à flanc de versant que dans des agglomérations. Ils sont constitués bien évidemment majoritairement de scories, mais recèlent également des parois de fours et des tuyères associées à des scories écoulées. Leur volume peut atteindre plusieurs centaines de milliers de mètres cubes pour les plus imposants (Mut 2001, 146-147 ; Mut & Kotarba 2007, 148-153). On relèvera également la présence de môles de scories agglomérées qui dépassent le mètre de hauteur et peuvent atteindre jusqu’à plus de 20 m de longueur. Ce type de vestige est à ce jour uniquement connu dans le Canigou et associé à la période républicaine. On les retrouve sur des terrains en forte pente et ils sont souvent groupés par 3 à 5, ce qui peut indiquer des ateliers en batterie en amont. Leur processus de formation n’est pas clairement défini à ce jour (Mut & Kotarba 2007, 151 ; Pagès 2017, 257-258).
Certains ferriers* ont été réexploités au XXe siècle (Mut & Kotarba 2007, 148). Cet aspect est à prendre en compte lorsque l’on s’intéresse à la quantification de la production. Des aires à scories qui semblent aujourd’hui très réduites peuvent ne représenter que ce qui a été délaissé lors de ces réexploitations. Ce problème de l’évaluation du volume des ferriers* a été évoqué récemment par G. Pagès qui propose de systématiser l’utilisation de plusieurs critères métrologiques de surface complétés par les données de sondages ponctuels (Pagès 2017, 252-259). Même si le volume de fer produit ne peut être évalué pour le moment, l’intensité de l’exploitation dès la période républicaine est évidente.
Une organisation transparaît également dans la répartition des sites : les crassiers les plus imposants se situent dans les zones de montagne, près des mines. Ces sites de grandes dimensions sont censés produire des demi-produits (barres ou lingots) plutôt que des objets. Leur grande taille reflète par elle-même une activité durable et nécessairement bien structurée : charbonniers, métallurgistes et transporteurs se devaient de travailler en intelligence avec les mineurs pour mener à bien la production (Mut & Kotarba 2007, 148-151). Le mobilier domestique retrouvé mêlé au ferrier* de St-André à Baillestavy lors de sa fouille indique que des habitats pérennes se situaient à proximité. La provenance du mobilier reflète un approvisionnement régional avec de la céramique du Languedoc, accompagnée par des importations de campanienne A ou encore de céramique arétine, ainsi que des amphores italiques et ibériques (Mut 2001, 149). G. Pagès considère ce secteur du massif du Canigou comme une zone de production dispersée formant un grand district (Pagès 2010, 25). Sa définition du district correspond à un regroupement d’ateliers individuels dans un espace donné, en fonction des ressources en minerai (Pagès 2010, 18). Il pose également la question d’une évolution vers un fonctionnement en complexe à partir du Haut Empire, à l’image de ce qui se passe pour la Montagne noire (Pagès 2010, 28-29). Cette option semble tout à fait probable si l’on se fie aux indications données par les prospecteurs de cette zone au sujet des très grands crassiers et de la possibilité de fonctionnement de certains ateliers en batterie pour la production des môles retrouvés par groupes, comme indiqué plus haut.
La poursuite de l’exploitation du fer à l’Antiquité tardive et au cours du haut Moyen Âge est mal connue, mais il a été proposé que les petits crassiers isolés qui ne livrent pas de mobilier, parfois situés en altitude, correspondent à cette phase. Ils seraient le signe d’une activité secondaire menée par des bergers ou charbonniers lors de leurs déplacements près de zones minéralisées, qui auraient pu approvisionner les habitats contemporains sur lesquels une activité de forge est attestée (Mut & Kotarba 2007, 153).
Le démarrage de l’activité est une autre inconnue de taille. Les vestiges mobiliers identifiés se rapportent au plus tôt au IIe siècle av. n. è., comme nous l’avons vu. G. Pagès propose de voir dans cette chronologie une preuve de l’implication de Rome dans le démarrage de l’exploitation des ressources sidérurgiques régionales, interprétation qu’il étend à l’ensemble de la Gaule méditerranéenne (Pagès 2014, 52 et 61). Cette proposition semble difficile à accepter d’emblée, quand on connaît le faible nombre de crassiers fouillés. Comme le rappellent G. Mut et J. Kotarba : “Évidemment, les premières activités ont été recouvertes par les activités postérieures. […] C’est donc souvent la fin d’activité d’un ferrier* qui sera datée […].” (Mut & Kotarba 2007, 150). La phase tardo-républicaine correspondant bien à une phase de production très intensive, les éventuels vestiges antérieurs auront d’autant plus de risques d’avoir été ensevelis sous des mètres cubes de scories, et de passer totalement inaperçus en prospection. Enfin, on rappellera que les crassiers du Pays basque datés dès les IVe et IIIe siècles av. n. è. ont été reconnus grâce à des datations par le radiocarbone. Le mobilier recueilli en surface ne faisait pas référence à ces périodes plus anciennes (voir partie 1, chapitre 2, p. 38). Il semble donc raisonnable de garder un doute sur le démarrage de l’exploitation des ressources en fer du Canigou. Le sujet des mines va d’ailleurs apporter quelques compléments sur cet aspect.
Les mines de fer
de la commune de Baillestavy
La commune de Baillestavy comporte de nombreux travaux miniers, récents pour la plupart (fig. 31). Nous n’aborderons que le cas de ceux qui ont fait l’objet d’une étude d’archéologie minière, au nombre de quatre. Ces travaux sont situés le long d’une faille minéralisée orientée N100º à N120º, renfermant un minerai de fer riche en oxy/hydroxydes, en particulier de la goethite*. L’encaissant est une roche calcaire, et on trouve également des carbonates et sulfures de fer dans certains secteurs exploités. L’étude des parements a permis de différencier les parties de réseaux ouvertes à l’outil ou à la poudre, et de faire une première discrimination entre les travaux modernes et ceux qui pouvaient être plus anciens. Le site de Penya Blanca n’a ainsi livré que des vestiges montrant une ouverture à la poudre. Si des travaux anciens avaient existé sur cette mine, ils ont été totalement effacés par la reprise moderne (Munteanu et al. 2017, 273-274).
Ensuite, deux autres mines livrent des vestiges pouvant être anciens mais non datés : Mas Morer et La Coume. Pour le site de Mas Morer, l’étude des parements a permis d’identifier quatre phases d’activité différentes, deux à l’outil et deux à l’explosif. La fouille de l’une des galeries ouvertes à la pointerolle n’a malheureusement pas livré d’élément de datation. Ces travaux anciens, qui ont suivi le filon depuis la surface, restent donc de chronologie indéterminée (Munteanu et al. 2017, 270-272). Le site de La Coume est un réseau bien plus développé, étagé sur cinq niveaux d’exploitation lors de sa fermeture en 1967. Les vestiges anciens sont encore visibles ponctuellement au niveau de l’entrée supérieure et dans un tronçon de galerie de la partie haute des travaux. On peut en déduire que le démarrage de l’exploitation a attaqué l’affleurement par un chantier à ciel ouvert dans lequel des lambeaux de parois anciennes et des fronts de taille* suspendus sont visibles en hauteur. Quant au tronçon de galerie ancienne, il est en fait identifié uniquement par sa sole*, où des marches ont été taillées à l’outil. Élargi à la poudre, on peut uniquement restituer une largeur à la sole* d’environ 70 cm pour cette galerie ancienne. Ce site n’a pas livré de mobilier ancien et n’a pas été fouillé, les remaniements importants dus à l’exploitation récente laissant peu de chances de trouver des niveaux anciens en place (Munteanu et al. 2017, 274-276).
Enfin, le dernier site étudié, et pour lequel on dispose d’éléments chronologiques, est celui de Mas Bourras (Munteanu et al. 2017, 274-276). Cette mine se trouve à proximité immédiate de celle de La Coume mais n’a pas été autant affectée par les reprises récentes. Le corps filonien exploité renfermait des oxy/hydroxydes de fer et des carbonates sont aussi identifiés. L’entrée des travaux est formée par une bouche elliptique qui s’ouvre dans le sol actuel et qui donne accès à une grande salle de près de 20 m de long pour 10 m de large (fig. 32). Cette salle résulte d’élargissements multiples en partie récents. Les travaux anciens sont identifiés par les coups de pointerolle visibles aux parements de plusieurs galeries latérales et dans un chantier vertical. Huit encoches à poutres anciennes ont aussi été identifiées dans des secteurs ouverts à l’outil. Elles témoignent d’un aménagement ancien de plateformes de travail sur plusieurs niveaux. Il faut également signaler que les travaux à l’outil se sont limités aux corps de minerai suivis et n’ont pas attaqué le stérile, contrairement aux reprises à la poudre. La rentabilité des travaux était donc plus facile à assurer pour ces phases anciennes.
Deux sondages ont été réalisés dans cette mine (Munteanu et al. 2017, 279-282). Le premier, dans la galerie G8, n’a pas permis d’atteindre la sole* car les travaux se poursuivaient en profondeur et les conditions de sécurité n’étaient plus réunies pour la poursuite de la fouille. Le second, réalisé dans la galerie G2, a permis de différencier la partie nord, plus affectée par des remaniements récents, de la partie sud, qui conserve des déblais liés à l’activité minière ancienne. Un tesson d’amphore de type Dr. 2-4 a été recueilli sur la sole* arénisée vers le nord. Une datation par la thermoluminescence effectuée sur ce tesson, couplée aux indications typologiques, situe l’occupation au Ier siècle de n. è. Côté sud, un charbon a été daté dans le niveau de remblai ancien le plus haut dans la stratigraphie, scellé par des niveaux d’éboulis et de remblais plus récents. La datation obtenue correspond au premier âge du Fer, entre les VIIIe et Ve siècles2.
Cette date peut surprendre, surtout dans une position stratigraphique si haute, comparée avec le tesson d’amphore retrouvé sur la sole* dans la coupe nord. Elle ne correspond évidemment pas directement au creusement de la galerie G2, d’autant plus qu’une US interprétée comme un dépôt de sédiments fins issus de colluvionnement est identifiée en dessous, montrant un abandon temporaire de l’activité dans ce secteur. Toutefois, l’identification du charbon à une branchette de pin confirme qu’il n’y a pas de risque d’effet “vieux bois”. D’un autre côté, la nature de l’US, composée de débris rocheux calibrés, correspond bien au résultat d’une exploitation à l’outil, comme l’indiquent les auteurs. Le déplacement de remblais d’une galerie à une autre est un phénomène courant dans les mines exploitées sur la longue durée. On peut donc supposer que cette mine a été ouverte au premier âge du Fer et qu’elle a connu au moins une phase de reprise au Ier siècle de n. è. Les parties colmatées ont dû être dégagées lors des différentes phases de reprise, entraînant des remobilisations de niveaux plus anciens, illustrées par les déblais du premier âge du Fer amoncelés dans la partie supérieure de la galerie G2. En faveur d’une exploitation ancienne du fer dans la région, le cas de dépôt de quelques blocs de minerai de fer dans le sanctuaire de La Fajouse (Argelès-sur-Mer), dans des niveaux datés de la fin du Ve siècle av. n. è., est également signalé (Dunyach 2013, 14).
Les vestiges miniers anciens sont somme toute très peu connus et ne permettent pas vraiment de caractériser l’activité d’extraction du fer dans ce secteur géographique. Si l’on en croit le nombre d’ateliers actifs entre le IIe siècle av. n. è. et le Ier siècle de n. è. au minimum, dont on possède une idée par les crassiers identifiés, les mines devaient elles aussi être nombreuses à cette période. L’organisation de l’activité métallurgique, indispensable pour faire fonctionner de si nombreux ateliers, devait certainement se retrouver au niveau des mines également. Les reprises récentes limitent fortement les possibilités de préciser ce qu’il en était pour les périodes anciennes. Mais l’absence presque totale d’étude archéologique des mines y est aussi pour beaucoup. La datation du premier âge du Fer obtenue à Mas Bourras, pour des débris d’abattage à l’outil, montre toutefois que les populations locales ont pu exploiter leurs ressources en fer bien avant l’arrivée des Italiens dans la région, au IIe siècle av. n. è., même si l’échelle de production ne semble pas avoir été la même.
Notes
- Article du journal NacióRipollès en ligne, consulté le 07/02/2022 : https://www.naciodigital.cat/elripolles/noticia/27766/restringeixen/acc/mina/ferreres/rocabruna.
- Datation ETH-36403 : 2435 ±50 BP soit 755-678 cal BC, 669-603 cal BC ou 598-404 cal BC.