Les recherches centrées sur l’ancien groupe épiscopal et canonial d’Autun ont débuté en 1983 pour s’achever en 2004. Elles avaient pour motivation les interrogations des chercheurs sur la fonction et les origines de l’ancienne cour du cloitre, avant que n’apparaisse possible un projet de déploiement du Musée Rolin sur ce site. Le projet n’a finalement pas vu le jour, mais le programme de recherche d’archéologie exhaustive, mêlant fouille et étude de bâti, a pu être mené à bien. La richesse des données, en particulier sur le plan du mobilier, a nécessité des compléments, synthétisés dans cette publication.
Ces 20 ans de fouilles et d’analyse des élévations exceptionnellement bien conservées, ont bénéficié du concours de très nombreuses personnes. Nous ne pourrons toutes les citer, mais il nous faut en premier lieu remercier l’abbé Denis Grivot qui nous a malheureusement quittés en 2008, mais dont l’appui fut essentiel, de même que celui de Lucette Comode. La Municipalité d’Autun, en particulier Marcel Lucotte, maire d’Autun au début du projet, Rémy Rebeyrotte et Vincent Chauvet qui lui ont succédé, ainsi que les conservateurs du Musée Rolin, Mathieu Pinette, Brigitte Maurice-Chabard, André Strasberg et Agathe Legros, doivent également trouver ici l’expression de notre profonde gratitude. Merci également à Martine Joly pour son aide dans l’identification des céramiques antiques et à Françoise Perrot pour ses relectures.
La DRAC Bourgogne a assuré le suivi et la plus grande partie du financement de ces recherches, avec le CNRS, la Ville d’Autun et le Conseil général de Saône-et-Loire. Nous souhaitons remercier les Conservateurs Régionaux de l’Archéologie qui nous ont soutenus, en particulier Claude Mordant, Jean-Olivier Guilhot, Michel Prestreau et Marc talon. Au SRA Bourgogne nous avons également reçu l’appui de Béatrice Bonnamour et Laure Dobrovitch que nous remercions.
L’Université Paris-Sorbonne (Paris IV, à présent Sorbonne Université) a de même contribué au financement des fouilles à partir des années 2000 et le Centre André Chastel a soutenu cette publication. Nous souhaitons plus particulièrement remercier Dany Sandron, professeur d’histoire de l’art et archéologie du Moyen Âge à Sorbonne Université et Réza Kettouche, secrétaire général du Centre André Chastel. Merci également à Sophie Krausz et Stéphanie Vincent d’avoir permis cette publication dans la série des DAN@.
À l’origine chantier d’étudiants et de bénévoles (notamment français, allemands et américains) géré par l’Association Burgondie, le site est devenu en 2000 l’un des chantiers-écoles de l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV). La fouille conduite par Christian Sapin, Walter Berry, Bailey Young et Sylvie Balcon-Berry comprenait également des responsables de secteurs, parmi lesquels on peut mentionner Benjamin Saint-Jean Vitus, Noëlle Deflou-Leca, Catherine Brockhaus, Hugues Pothier et Marjorie Berbuto. L’équipe d’architectes chargés de la réalisation des plans, coupes et relevés d’élévation était dirigée par Anne Bossoutrot et Olivier Juffard. De très nombreux dessinateurs doivent également être mentionnés et remerciés avec en premier lieu Sim Phallyn, Carlos Castillo, Brigitte Calas, Catherine Marissal, Odile Poirier et Philippe Gerbet. Jean Bermon est l’auteur, en 1990, des premières restitutions en 3D du cloître et de l’ancienne cathédrale Saint-Nazaire. Camilla Cannoni a réalisé très récemment un relevé 3D de l’ensemble du site et nous l’en remercions. Nous remercions également le Centre d’études médiévales d’Auxerre qui a soutenu la préparation de cette publication en contribuant à l’actualisation de l’illustration graphique, avec Gilles Fèvre et Xavier d’Aire, et à l’étude de mortiers avec Stephane Büttner.
Outre ces nombreux collaborateurs, il nous faut évoquer la mémoire de collègues et amis qui nous ont malheureusement quittés prématurément avec en premier lieu Jean-Charles Picard, professeur d’histoire médiévale à l’Université Paris-Nanterre (à présent Paris Ouest), mais aussi Pascale Chardron-Picault, archéologue municipale d’Autun, Maurice Picon, directeur de recherche au CNRS et Michel Bernard, archéologue bénévole qui s’était beaucoup impliqué dans la fouille et l’étude du mobilier. Nous dédions ce livre à leur mémoire mais aussi, comme on l’a dit plus haut, à celle de Walter Berry décédé en septembre 2019.
Nous ne saurions oublier le constant et amical soutien de Charles Bonnet qui, à de nombreuses reprises, a visité le site, en soulignant tout son potentiel dans le cadre d’un aménagement que l’on espère prochain. Que ces quelques lignes témoignent de notre profonde gratitude, gratitude d’autant plus grande qu’il a bien voulu se charger de la préface de cet ouvrage.
Au terme de cette publication attendue, retardée pour mille raisons et dont la bibliographie de ce fait commence à dater, nous souhaitons remercier particulièrement le Service Régional de l’Archéologie de Bourgogne-Franche-Comté qui l’a soutenue et permise. Nous remercions également OPUS de Sorbonne Université et le Centre André Chastel pour leur soutien financier.