Introduction
Le colloque “Vix et le phénomène princier” s’est tenu à Châtillon-sur-Seine en 2016 ; il a été organisé comme une suite de celui de 1993 (Brun & Chaume, éd. 1997). La conception qui dominait parmi les participants du premier symposium était “princiéro-sceptique”. En 1993, la perspective systémique que nous défendions avait été contestée par des adeptes du courant post-processualiste, lancé par Ian Hodder (1982). Les tenants de ce courant jugeaient très surévalué le niveau de hiérarchie politique prêté par Wolfgang Kimmig aux sociétés dont les dirigeants étaient, depuis longtemps déjà, traditionnellement qualifiés de“princes” (Kimmig 1969). Les post-processualistes estimaient que c’était là accorder trop d’importance aux relations des sociétés hallstattiennes avec les cités-États grecques et étrusques. Un quart de siècle plus tard, il nous a semblé heuristique d’organiser un colloque international sur ce spectaculaire phénomène social, à la lumière des nombreuses et importantes nouvelles découvertes effectuées à son sujet.
Un quart de siècle d’aporie post-processualiste
Le courant post-processualiste s’était opposé d’emblée aux modèles des systèmes-mondes (World systems) selon Immanuel Wallerstein (1974), ou des économies-mondes selon Fernand Braudel (1979) qu’avaient repris plusieurs auteurs : Susan Frankenstein et Michael Rowlands (1978), Heinrich Härke (1979), Peter Wells (1980), Patrice Brun (1987), ou Barry Cunliffe (1988). Au nombre des chercheurs qui ont critiqué le plus radicalement ces travaux dans la veine post-processualiste se distinguent Chris Godsen (1985), Michael Dietler (1989) et Manfred Eggert (1989).
Avec le recul, ce scepticisme dominant n’était pas surprenant. Depuis la fin des années 1980, le courant post-processualiste, avatar du postmodernisme – cet ensemble d’idées composites, mais centrées sur un postulat relativiste – s’était, en effet, largement imposé. Les adeptes de la réaction postmoderniste au “processualisme” – terme simplificateur attribué par Hodder (1982) à la New Archaeology – semblent ne pas avoir bien mesuré la portée épistémologique du mouvement de pensée qu’ils adoptaient. Ce dernier s’élevait en effet contre l’importance accordée aux facteurs économiques, écologiques et climatiques, contre les grandes théories universalisantes, contre la volonté de dégager des lois générales du changement social. Il brandissait en revanche la prééminence des facteurs symboliques et religieux, des échelles locales, microsociales, et de l’acteur individuel. Et sa radicalité culminait dans l’affirmation de la pluralité des sens et du relativisme (Brun 2017).
Se bornant à déconstruire les interprétations des adeptes de la New Archaeology dits “processualistes”, les post-processualistes ont élaboré des propositions restées en grande partie stériles, de plus en plus contredites par les résultats de terrain et de laboratoire. Une idée constructive est toutefois à mettre au crédit de ce courant : la tombe, loin de refléter fidèlement la société et son organisation, témoignait plutôt de la représentation mentale qu’en avaient les Hallstattiens. Et ce filtre symbolique agissait en retour sur la société qui l’adoptait jusqu’à s’y conformer (Hodder 1982).
À ce propos, il est important de rappeler que la définition de “résidence princière” (Fürstensitze), employée par Wolfgang Kimmig, dérive de celle de “tombe princière” (Fürstengräber), proposée par Eduard Paulus, conservateur régional du royaume du Wurtemberg, après la mise au jour en 1876-1877 au lieu-dit Giessübel, à proximité de la Heuneburg, de tombes très riches sous tumulus. Ce sont ces tombes monumentales, dont les découvertes se sont ensuite succédé, qui ont suscité l’utilisation du mot “prince”, terme qu’il est nécessaire d’entendre au sens étymologique du latin princeps, premier. Comportant des pièces exogènes au caractère parfois exceptionnel, elles ont centré une partie du débat sur un phénomène dans le phénomène, celui des “importations méditerranéennes”.
Dans la mouvance du courant post-processualiste, l’interprétation à donner à la présence d’objets exotiques, constituant un des trois critères retenus dans la théorisation de Wolfgang Kimmig, a été largement débattue, jusqu’à ce qu’ils soient considérés comme un aspect marginal du phénomène général. La signification économique et l’existence d’un réseau de circulation organisé sur des grandes distances, défendues par certains (Wells 1980 ; Brun 1987 ; 1991 ;1994 ; 1996 ; 1997 ; Cunliffe 1988 ; Baray 1997 ; Pare 1997) ont été fermement refusées par d’autres, faute d’éléments probants, les indicateurs observés étant principalement les éléments prestigieux des dépôts funéraires. Les échanges entre les cultures urbanisées du Sud de la France et du Nord de l’Italie, d’une part, et les cultures hallstattiennes nord-alpines, d’autre part, ont été ainsi interprétés comme des faits aléatoires et ponctuels, dus à des caravanes exceptionnelles (Bouloumié 1980 ; Rolley 1990 ; 1997), dont le supposé manque de régularité et d’organisation a justifié le recours à la notion d’échange de proche en proche (Eggert 1989 ; 1991 ; 1997 ; 2010) et une prise en compte par le biais presque exclusif de l’anthropologie culturelle (Dietler 1989; 1990 ; 1992 ; 2005).
La société à l’origine du phénomène princier ayant été déclassée au rang de “chefferie simple”, voire de société à Big Man (Eggert 1997), les vaisselles destinées au symposium gréco-étrusque importées en milieu indigène, notamment en Gaule du nord ou du sud (Bats 1992 ; 2012 ; 2015 ; Dietler 2015), correspondent à une forme d’échange de biens de prestige au caractère ostentatoire et exotique. Ces importations auraient été liées à la consommation collective de boissons alcoolisées favorisant la position dominante du chef dans les sociétés primitives ou archaïques.
Ces dernières années, la multiplication des découvertes, les études de mobiliers réalisées à plus grande échelle, ainsi que le retour à des approches plus globales, ont montré que le problème des contacts culturels et des échanges entre cultures méditerranéennes et cultures hallstattiennes, loin de devoir être considéré comme un épiphénomène historique du premier âge du Fer européen, demeure très complexe. Ainsi, bien que spécialistes de la Méditerranée archaïque et spécialistes de la Protohistoire européenne continuent parfois de s’opposer, ces derniers pensent nécessaire d’approfondir la connaissance des échanges à longues distances.
Toutefois, en ce qui concerne le phénomène princier, le résultat le plus spectaculaire aura été, à la suite de la tempête des derniers jours de 1999, la découverte de l’agglomération, à la dimension impressionnante, qui s’étendait au pied de la petite colline de la Heuneburg. Cela changeait, de fait la donne, et certains collègues sont alors passés sans ambages d’un conventionnel “princiéro-scepticisme” à la théorie optimiste d’une urbanisation précoce, beaucoup plus rapide en tout cas que prévue, en Europe tempérée humide ; interprétation d’ailleurs mise en exergue par le titre des actes du colloque du DFG-Schwerpunktprogramms 1171 : “Processus de centralisation et d’urbanisation précoce” (Krausse & Steffen 2008). Cette embardée conceptuelle du trop simple au trop complexe, fondée sur une définition insuffisante, voire absente, de la ville, était bien sûr pour le moins prématurée.
Des sites comme ceux de la Heuneburg, Vix, peut-être Bourges, suggéraient certes un processus de centralisation inédit dans la zone de culture nord-alpine, mais celui-ci n’a pas atteint le niveau urbain : ce que nous avons proposé de corriger par l’utilisation du concept “atélo-urbain” pour désigner un processus d’urbanisation inachevé (Brun & Chaume 2013). Entre 1993 et 2016, il s’était bien produit un basculement factuel et conceptuel causé par les dérives du courant post-processuel, dominant jusqu’au milieu de la décennie 2000, et qui demande à être corrigé en s’inspirant de la théorie “processuelle duale”(Blanton et al. 1996), qui sied beaucoup mieux aux données concrètes du terrain et ouvre enfin un champ interprétatif, jusque-là inaccessible à l’archéologie : celui du régime politique (Brun 2018).
Les principaux apports de ce colloque
Comme nous l’avions souhaité, les articles issus du colloque de 2016 à Châtillon-sur-Seine ont permis, pour beaucoup, d’enrichir les indices révélateurs du phénomène princier grâce à la mise en œuvre d’outils méthodologiques plus performants, en particulier des méthodes de prospection, d’analyses physico-chimiques, biologiques et environnementales. Celles-ci ont fourni des résultats qui, à la fois confortent les tendances lourdes des propositions systémiques, mais révèlent de surcroît des réalités aussi inattendues que passionnantes.
Bruno Chaume et ses collaborateurs font le point sur les impressionnantes découvertes effectuées dans le cadre du programme international “Vix et son environnement” sur le site du mont Lassois et ses alentours. Ces recherches, qu’il impulse depuis 30 ans, ont abouti à des résultats novateurs et spectaculaires, touchant aussi bien à l’organisation de l’agglomération – un habitat préfigurant la ville, des palais, une hiérarchisation perceptible dans l’architecture des bâtiments, une organisation des espaces lotis pré-déterminée par le pouvoir en place – qu’à son système de fortification avec ses remparts monumentalisés (Chaume 2001, 2020a, 2020b, ce volume). L’ensemble a été replacé dans son environnement protohistorique, autant de points névralgiques au cœur de la définition d’une chefferie complexe, qui font de Vix/le mont Lassois l’un des archétypes, avec la Heuneburg, de ce modèle de société.
Lukas Goldmann, Rainer Komp et Friedrich Lüth (Goldmann 2020) présentent les résultats des prospections géomagnétiques réalisées dans les environs du mont Lassois. La surface prospectée couvre près de 2000 ha et renvoie l’image d’une occupation protohistorique assez dense autour de l’agglomération de hauteur, beaucoup plus lâche lorsqu’on s’éloigne du site. Deux habitats extérieurs ont été localisés, au lieudit le Breuil et à La Navette. Ces découvertes s’inscrivent dans le même schéma interprétatif que celui qui a été proposé pour la Heuneburg, à savoir un habitat de hauteur fortifié doublé d’un faubourg, à Vix deux sont identifiés, qui s’étendaient au pied de la citadelle hallstattienne.
Bastien Dubuis, Émilie Millet et Vincent Riquier précisent l’état d’avancement des analyses en cours sur la tombe de Lavau et tentent une synthèse des découvertes de la période en question qui confirme la concentration exceptionnelle, autour de Troyes, de tombes élitaires lors de la transition du premier au second âges du Fer, à la limite culturelle entre la zone des résidences princières et celle de la culture de l’Aisne-Marne. Laurence Augier et Sophie Krausz décrivent le complexe princier de Bourges, étudient l’évolution de la région tout au long du Ier millénaire a.C., et ouvrent sur un essai de modélisation, interrogeant l’énigmatique survie au La Tène A d’un établissement périphérique d’artisans métallurgistes qui recevait des céramiques attiques alors même que la résidence princière avait apparemment cessé toute activité. Stéphane Carrara et ses collaborateurs actualisent les surprenantes découvertes qui se multiplient à Lyon “Vaise”. Dans cette agglomération culturellement hallstattienne résidait sans doute une communauté méridionale dont la vocationétait probablement d’assurer le relais commercial entre la cité-État de Marseille et les “principautés” nord-alpines. Un autre site qui a produit des données cruciales est celui de la Heuneburg présenté ici par Dirk Krausse et ses collaborateurs. Les principales nouveautés concernent l’occupation du Hallstatt D1, qui se confirme avoir été la période d’apogée de l’établissement. L’agglomération s’étendait alors sur près de 100 hectares avec une population estimée à environ 5 000 habitants ; la nécropole voisine de Bettelbühl a fourni des perspectives novatrices sur le pouvoir social et les contacts à longues distances des élites, et les analyses en cours sur les sites de hauteur fortifiés et les agglomérations rurales environnantes promettent déjà de fertiles précisions sur l’organisation de la société en question. Rüdiger Krause décrit les découvertes récentes qui confirment la fonction centrale d’une entité politique d’échelle régionale, et la complexité de son évolution d’après la chronologie des deux établissements fortifiés très proches d’Ipf et du Goldberg sur la limite entre le Wurtemberg et la Bavière.
Notre tour d’horizon du phénomène princier méritait quelques rappels des connaissances accumulées sur les zones situées au sud des Alpes. Biba Teržan offre une synthèse des données et des interprétations relatives aux sociétés de la période en question dans la zone située entre l’Adriatique et les Alpes sud-orientales, très riche en découvertes renommées, dont la fameuse tombe de Strettweg. Markus Egg procède à un exercice similaire quant aux connaissances acquises sur les célèbres tombes ostentatoires de Kleinklein dans les piémonts orientaux des Alpes. Filippo Maria Gambari, malheureusement décédé depuis lors, et Veronica Cicolani présentent une synthèse actualisée de l’évolution de la zone de Castelletto Ticino/Sesto Calende, à l’ouest de la culture de Golasecca, durant les âges du Fer. Stefania Casini et Marta Rapi font de même sur la zone de Côme pour l’est de cette culture en contact avec le monde nord-alpin.
Nous avons aussi voulu faire le point sur le progrès des recherches physico-chimiques en plein développement. Maxime Rageot présente ici ses résultats obtenus sur le contenu des vases céramiques, en particulier sur des vaisselles de la Heuneburg et du mont Lassois. Il constate la fréquence de la présence de cire d’abeille, de miel et de diverses graisses animales, ainsi que du vin dès le Ha D1 sur le premier établissement, puis au Hallstatt D2-3 sur les deux (en cohérence avec les données des amphores importées), selon la proportion élevée de 16 à 18 % des poteries analysées. Les boissons fermentées et vin rouge étaient consommés exclusivement dans des vases tournés. Manfred Rösch, Elske Fische et Marion Sillmann ont déterminé les spectres polliniques sur le site de la Heuneburg, et en ont déduit un très haut niveau de déforestation compris entre 80 et près de 100 %. Ce niveau était très élevé aussi dans la Forêt Noire à cause de l’exploitation minière qui avait généré l’élevage de très nombreux troupeaux pour la subsistance des mineurs, donc l’ouverture de très vastes prairies. Dans le domaine de l’élevage, Sophie Goudemez confirme pour le nord-est de la France une différence très nette dans les pourcentages par espèces de restes osseux animaux entre les résidences élitaires et les fermes ordinaires.
Sylvain Bauvais et ses collaborateurs soulignent que le minerai de fer ne se trouve pas au voisinage des centres princiers, au contraire des ateliers de forge, et que les masses de matière première circulaient à partir de gisements d’origines diverses, sur de longues distances, et sous des formes variées : métal brut ou demi-produit.
C’est au carrefour des analyses archéologiques, physico-chimiques et statistiques que se situe l’article de Federica Sacchetti. À partir des résultats d’une étude sur les amphores menée sur l’ensemble du domaine nord-alpin et de la moyenne vallée du Rhône, elle présente une modélisation qui met en évidence l’existence, entre le milieu du VIe et la fin du Ve s. a.C. (Ha D1-LT A), d’un phasage spatialisé des contacts et de divers modes de connectivité entre les sociétés hallstattiennes et celles de la Méditerranée. Elle propose ensuite d’appréhender la globalité de ces contacts, dont plusieurs composantes restent inaccessibles à l’archéologie, en recourant à la notion de variable proxy et à l’outil hypothético-déductif. Bettina Arnold utilise le concept d’intersectionnalité pour réfuter de façon frappante les études traditionnelles qui postulent, selon elle, un système binaire de catégorisation sociale basé principalement sur le sexe. Le principe majeur de cette organisation lui semble avoir été plutôt l’âge, à la lumière des données funéraires des nécropoles situées dans les environs de la Heuneburg, avec une référence spécifique aux funérailles de Vix et de Lavau. Oliver Nakoïnz interroge la notion de territorialité entre les deux formes opposées suivantes : celles ayant des frontières matérialisées et celles qui sont de simples espaces d’interaction. Pour lui, dans le sud-ouest de l’Allemagne autour de 500 a.C., aucune frontière matérialisée n’est archéologiquement identifiable, et il n’y a pas non plus de corrélation entre les aires d’interaction et les sites princiers. Il en conclut que la territorialité ne reposait pas sur les hiérarchies sociales et économiques, mais plus probablement sur une centralité de réseau. Enfin Patrice Brun et Bruno Chaume examinent les diverses conceptions du phénomène princier depuis les années 1970, soulignent la nécessité de définir les critères permettant de classer une agglomération dans la catégorie des villes, discutent de ce qu’apportent les découvertes les plus récentes à ce sujet, et rappellent l’avancée décisive que représente la théorie processuelle-duale pour la caractérisation des régimes politiques des chefferies complexes dites “princières”.
Ce colloque a permis de remettre en question nombre d’idées reçues et ainsi de restaurer les traits les plus saillants d’un débat stimulant sur ce phénomène historique. Notre objectif était très ambitieux, car il s’inscrivait dans une perspective épistémologique particulièrement large : l’émergence de la ville et de l’État, ainsi que l’évolution des inégalités sociales. La qualité des discussions a été soutenue par les chercheurs qui ont assuré le rôle de chairman : François Bertemes (Professeur à l’Université de Halle), Jean-Paul Demoule (Professeur émérite de l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne), le regretté Axel Kahn (ancien Président de l’Université Paris-Descartes), et Michel Enock (Directeur de recherche émérite au CNRS). Les contributions figurant au sommaire de cet ouvrage ont été, pour la majorité d’entre elles, actualisées par les auteurs, et les bibliographies mises à jour, pour certaines jusqu’à une date très récente – nous les en remercions.
Qu’il me soit permis d’ajouter ici un passage du dernier message que j’ai envoyé à Axel Kahn :
“Lorsque je regarde cette photo d’octobre 2016, prise à la fin du colloque de Châtillon, c’est votre si beau et large sourire d’humaniste qui se détache. » Sous l’égide de l’image virtuelle de la Dame « qui nous a permis de nous rencontrer à Vix, là où elle a vécu, il y a 2500 ans.” (Bruno Chaume)
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