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Auteur : Eneko Hiriart

ArchéoSciences Bordeaux
Université Bordeaux-Montaigne
8, Esplanade des Antilles
F-33607 Pessac Cedex
eneko.hiriart@cnrs.fr
0000-0003-4379-3672

Eneko Hiriart est chercheur au CNRS (laboratoire Archéosciences Bordeaux, Université Bordeaux Montaigne). Archéologue et numismate, il a dédié plusieurs livres et articles aux sociétés de l’Europe celtique, à l’économie et aux monnaies anciennes. Suite à son doctorat obtenu en 2014 à l’Université Bordeaux Montaigne, il réalise plusieurs contrats de recherche post-doctoraux à l’École Normale Supérieure (Paris) et à l’Université Aix-Marseille. Il a également été membre de la Casa de Velázquez (Madrid) entre 2016 et 2017.
Il a reçu le Prix de Thèse Gustave de Claussade (2016) ainsi que le Prix Européen d’Archéologie Joseph Déchelette (2017). Ses recherches actuelles le conduisent à étudier l’apparition des premières villes d’Europe tempérée au IIIe s. a.C. Il porte plusieurs projets de recherche (Région Nouvelle-Aquitaine, Ministère de la Culture) et dirige des opérations archéologiques sur le site de La Peyrouse (Saint-Félix-de-Villadeix, Dordogne, France).

 

Bibliographie 

Ouvrages

 Articles (sélection)

 

Contenus additionnels

La fondation de l’ancêtre de la commune de Saint-Félix-de-Villadeix, sur le site de La Peyrouse (©France Bleu, émission “Sur les traces de la Préhistoire”, mai 2021).

Les pièces de monnaie du site archéologique de La Peyrouse, à Saint-Félix-de-Villadeix (©France Bleu, émission “Sur les traces de la Préhistoire”, mai 2021).

“Monnaie, Monnaies !”, avec J. Genechesi (© Me racontez pas d’histoires !, mars 2021).

Monnaie de Celtes (© France Culture, Carbone 14, janvier 2019).

Akitaniako eta ipar Iberiar penintsulako txanpon-zirkulazioa Burdin Aroaren bukaeran (K.a. III-I mendeak) (KM Kulturuneak eta « Miguel de Aranburu » Gipuzkoako Historialarien Elkarteak antolatutako hitzaldia).

 

Mots clés
archéologie, économie, numismatique, âge du Fer

En Europe tempérée, les premières villes apparaissent plus tardivement que dans le monde méditerranéen. Elles se développent dans des contextes différents sur les plans économiques et politiques et selon des dynamiques qui leur sont propres. On a longtemps pensé que les oppida, habitats fortifiés de hauteur, qui émergent à la fin du IIe s. a.C. représentaient les premières villes du domaine celtique (plus précisément laténien).
Cet ouvrage, riche de trente-six de contributions de la part de plus de soixante-dix auteurs, permet aujourd’hui de saluer le parcours exemplaire et précurseur de Béatrice Cauuet, guidé par la détermination, l’exigence scientifique, la générosité et le goût de la découverte. Les différents articles couvrent une grande partie de l’Europe et une chronologie large allant du Néolithique jusqu’à la période moderne. Ils mettent en exergue l’importance des mines et des métaux pour les sociétés anciennes. Ce recueil aborde de nombreux champs thématiques : mines, outillage et techniques, métaux, impacts socio-économiques, monnaies, objets et parures…
Les recherches récentes sur la numismatique celtique mettent en évidence une complexité très élaborée des monnayages de Gaule au second âge du Fer. Ceci tient tout d’abord à la multiplication des pouvoirs émetteurs et aux usages très différenciés des monnaies qui en découlent.
Cet ouvrage offert à Béatrice Cauuet par ses collègues et amis rassemble plus de soixante-dix auteurs à travers plus de trente contributions qui touchent tous les domaines de recherche qu’elle a investis pendant sa carrière de chercheur au CNRS.
C’est avec beaucoup d’émotion que nous rendons hommage à Béatrice, tant à la chercheuse qu’à la personne d’exception, en saluant une archéologue qui a marqué de son empreinte la recherche sur les mines et les métallurgies anciennes en France et en Europe.
In temperate Europe, the rise of the urban phenomenon comes later than in the Mediterranean world and follows different dynamics. The oppida, developed from the end of the 2nd century BC, were long considered the first cities in temperate Europe.
Jusqu’à une période assez récente, le discours scientifique autour du phénomène d’urbanisation en Europe celtique s’appuyait principalement sur les oppida, grandes agglomérations fortifiées aux fonctions multiples (centres commerciaux, artisanaux, religieux). L’intérêt pour les oppida s’insère dans une tradition historique basée sur les fouilles de grands sites fortifiés de la période laténienne, comme Bibracte, Gergovie, Manching ou Titelberg.
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