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Catégorie : Langues

La deuxième partie de l’ouvrage est, elle aussi, introduite par une carte d’allure globale qui rassemble les localisations géographiques les plus significatives des langues abordées ici et situées, pour l’essentiel, dans la Russie européenne.
Nous allons présenter, dans les lignes qui suivent, un certain nombre de glossonymes par lesquels les bascophones eux-mêmes désignent la langue basque et ses variétés mais aussi les autres langues voisines telle que le français, l’espagnol et l’occitan gascon.
La configuration glossonymique actuelle de l’occitan en Italie présente une remarquable complexité. Les facteurs qui la déterminent sont à rechercher essentiellement :
Dans l’histoire de la langue d’oc, l’usage d’« occitan » pour désigner l’ensemble des variétés de cette langue est relativement récent et doit son succès au mouvement occitaniste qui a largement diffusé et popularisé cette dénomination au cours du XXe siècle tout en promouvant un système graphique unitaire et englobant qui permet à la fois d’intégrer et de réduire à l’écrit une partie de la variation dialectale orale.
En 2005, le département des Pyrénées-Atlantiques lançait le schéma Iniciativa, ou Iniciative d’aménagement linguistique en faveur de l’occitan pour la période 2005-2017.
La question de l’identification du gascon renvoie à celle de la catégorie linguistique et sociolinguistique à laquelle on l’assigne. En tant que variante de l’occitan, son identité linguistique est sous-entendue en se rapportant classiquement à son statut dialectal répertorié comme tel dans la classification des langues romanes.
Cette première partie de l’ouvrage est introduite par une carte qui est censée reprendre un certain nombre d’indications de base concernant les deux langues abordées, l’occitan et le basque.
Le présent ouvrage, Les noms des variantes de langue minoritaire. Études de cas en France et en Russie, comprend douze chapitres dans lesquels est abordée, de nos jours, la question des noms donnés aux variantes, ou variétés, de langue minoritaire en rapport avec le nom même des langues dont elles sont constitutives, …
Nos remerciements vont, au départ, au Centre d’études franco-russe de Moscou (USR 3060 CNRS, UMIFRE 15 du MEAE) qui a validé et accompagné pour 2019-2020 le projet de recherche dont l’essentiel des résultats apparaît dans le présent ouvrage.
Garona était jusqu’alors le nom de la revue du Centre d’Étude des Cultures d’Aquitaine et d’Europe du Sud (CECAES). Elle fut créée en 1985 et dix-huit numéros sont parus dont le dernier aux Presses Universitaires de Bordeaux en 2008.
Sélection de photos de Bernard Lesfargues
Les textes suivants ont été choisis par Marie-Anne Châteaureynaud et par Monique Burg et Isabelle Loubère et lus par ces deux dernières afin de clôturer la journée d’étude du 13 mars 2019.
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