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Catégorie : Linguistique
Si l’on renonce aux théories a priori comme celle du matriarcat égéen et si l’on préfère s’abstenir de reconstruire la société mycénienne à partir des légendes héroïques, l’on peut encore analyser la situation de la femme mycénienne en s’appuyant sur les données archéologiques et les archives en linéaire B.
Conçu en hommage au Professeur Pierre Carlier, disparu il y a 10 ans, ce volume est la réédition de 31 de ses principaux articles. Y sont représentés les grands thèmes de sa recherche (menée entre 1977 et 2010), entre monde mycénien et Grèce classique, avec, particulièrement, l’étude des royautés grecques et la pensée politique.
Je voudrais dans cette analyse reprendre un très vieux problème qui connaît depuis quelques années un regain d’actualité, à savoir les rapports d’Aristote et d’Alexandre.
Malgré la clarté de son style et la limpidité de sa narration linéaire, la Cyropédie est une œuvre énigmatique. La principale difficulté vient de l’incertitude sur les intentions de Xénophon.
Cléomène Ier, on l’a souvent noté, est le premier personnage véritablement historique de Sparte, non pas certes le premier dont l’existence soit attestée de façon sûre (tel est déjà le cas, par exemple, du roi Théopompe, ou, au VIe siècle, de Chilon, d’Ariston et d’Anaxandridas), mais le premier dont l’activité nous soit relativement bien connue, grâce à Hérodote principalement.
Il est des jours dont nous gardons un souvenir âpre et ému, tel ce jour de juillet 2011, il y a un peu plus de dix ans maintenant, quand Pierre nous quittait, dans la force de l’âge et la plénitude de ses moyens intellectuels malgré le mal qui devait finalement l’emporter. Nous ne pouvions pas alors ne pas rendre hommage à celui qui avait été notre maître et notre ami.
Deux personnes qui ne parlent pas la même langue se rencontrent. L’un écrit le nom de l’autre : scène fugace, intemporelle et banale. Seule une modeste trace écrite en garde la mémoire. Grâce à elle pourtant nous pouvons, des siècles plus tard, revivre le moment exact de cet échange. Parfois le nom fugitivement capté sera le seul vestige de langues entièrement disparues.
par Noemí Moncunill
Dans une inscription funéraire mise au jour à Obarra, dans la province de Huesca, et datant de l’époque d’Auguste, un personnage nommé P(ublius) Aurelius Tempestivos honorait la mémoire de ses parents défunts, Aurelius Tannepaeser et Asterdumar
Avant d’entamer une description des anthroponymes du Nord de la Gaule dans la perspective des contacts culturels, il convient de bien préciser quelles sont les sources dont on dispose et à quels types de résultats on espère parvenir.
par Emmanuel Dupraz
Dans l’épigraphie latine d’époque républicaine, les inscriptions officielles dont le contenu est injonctif et non commémoratif, les lois, les sénatus-consultes, les édits, par exemple, commencent par une section qui assume une partie des caractéristiques d’un titre au sens contemporain du terme.