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Collection : DANA_4
Ce corpus est composé de l’ensemble des sources que nous avons collectées afin de pouvoir mener à bien notre étude sur “l’exploitation et la commercialisation de la pourpre dans l’Empire romain”.
Le catalogue des hommes rassemble toutes les sources épigraphiques, juridiques et administratives qui nous renseignent sur les différents métiers ayant un rapport avec la production de la pourpre.
La seconde partie du catalogue consacré aux lieux producteurs de pourpre recense les sources littéraires évoquant les centres qui se sont spécialisés dans la production de pourpre.
Le catalogue des lieux est divisé en deux parties qui sont constituées, d’une part, des sites et, d’autre part, des centres producteurs de pourpre. Il convient de définir ces deux termes avec précision.
La pourpre d’origine marine est un bien vaste sujet dont nous ne venons d’éclaircir que quelques aspects.
Nous tenons tout d’abord à signaler que nous ne serions pas arrivée à établir de tels résultats si nous ne nous étions pas familiarisée avec les coquillages à pourpre et la fabrication de la teinture.
L’essentiel de la production de pourpre se faisait au sein de l’officina purpurariae ou d’ateliers producteurs côtiers que nous avons évoqués dans notre troisième partie.
Après avoir étudié la technique de fabrication de la teinture pourpre dans la première partie de notre thèse, nous allons maintenant nous consacrer à la commercialisation de la pourpre sous ses différentes formes.
En règle générale, l’étude de la commercialisation d’un produit comprend l’étude des prix et l’étude des circuits commerciaux. Nous avons déjà vu, dans notre deuxième partie, que, dans le cas de la pourpre, une évolution des prix est impossible à établir.
Pour la période romaine, les vestiges des ateliers producteurs de pourpre côtiers sont peu nombreux. Nous ne disposons en effet que des structures mises au jour à Délos, à Meninx, à Ibiza ainsi que de deux descriptions du XVIIIe et du XIXe siècle sur des structures maintenant disparues à Tarente et à Tyr.
La consommation de pourpre par les Romains remonte au moins au milieu du Ve siècle, puisque dans une des Lois des douze Tables sur les funérailles le linceul de pourpre paraît d’un usage courant. Cette pourpre venait-elle des côtes bordant le Latium, de Grande Grèce ou était-elle importée de contrées plus lointaines ?