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Lieu d'édition : Pessac

Accès au livre Economie de la Rome antique. Histoire et historiographie. Recueil d'articles de Jean Andreau
Je souhaite traiter, dans cette contribution, des phénomènes d’ascension et de régression sociales à Rome, à la fin de la République et sous le Haut-Empire, en les mettant en rapport à la fois avec les hiérarchies sociales et avec la vie économique. Je me consacrerai avant tout aux métiers urbains et aux activités financières et commerciales, bref à ce qui n’est pas agricole. C’est en effet le domaine sur lequel je suis le moins incompétent, et c’est aussi un domaine que les Romains considéraient comme spécifique, nous allons le voir.
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Il y a presque un quart de siècle, en 1997, grâce à Andrea Giardina, que je suis heureux de remercier à nouveau, j’ai pu publier un recueil de vingt de mes articles, dans la collection “Saggi di Storia antica”, qu’il dirigeait alors avec Augusto Fraschetti, et qu’il continue à diriger, aux éditions “L’Erma” di Bretschneider.
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est intéressant de réfléchir sur la pratique de notre métier d’historien, d’archéologue, de philologue, et sur les liens intellectuels qu’il permet de nouer, sur les influences qui s’y exercent ou ne s’y exercent pas. Ce retour sur notre propre activité, peut-être nombriliste, mais, je crois, instructif et fécond, constitue l’un des charmes de l’historiographie. À cet égard, Michel I. Rostovtzeff est un objet de recherche exceptionnellement révélateur. Car, dès le tout début du siècle, il était célèbre dans l’ensemble du monde des Sciences de l’Antiquité, il a noué dans tous les pays d’innombrables relations, il était très déterminé dans ses choix et ses convictions, et il les exprimait et défendait avec virulence.
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Il faudrait plusieurs volumes pour rendre compte des méthodes, des résultats et de l’évolution de l’histoire sociale de la Rome antique depuis la seconde moitié du XIXe siècle. Même les rapports entre histoire sociale et histoire économique sont un sujet très ample et complexe, qui nécessiterait de patientes recherches et de longues explications. L’objectif de cet article relativement bref est infiniment moins ambitieux. Il vise avant tout à provoquer la réflexion et la discussion. Il va donc être très schématique, – par nécessité, mais aussi parce que j’ai en quelque sorte choisi cette voie.
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Les cinq articles que j’ai réunis dans ce dernier chapitre du recueil relèvent tous de l’histoire sociale, mais ils sont nettement différents les uns des autres. Le premier concerne spécifiquement les caractéristiques de l’histoire sociale romaine. Il m’a été demandé par des collègues du Collegium Beatus Rhenanus, structure de recherche et de formation consacrée aux Sciences de l’Antiquité des universités de Bâle, de Fribourg-en-Brisgau, de Mulhouse et de Strasbourg. Je remercie vivement ces collègues, et surtout Michel Humm, Thomas Späth et Eckhard Wirbelauer.
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En écrivant le Brutus en 46 a.C., Cicéron construit un objet intellectuel inédit parmi les écrits de la rhétorique antique. En se proposant de recenser et d’évaluer la diversité des styles individuels apparus au cours de l’histoire, l’auteur crée une forme inédite de rhétorique descriptive, éloignée des traités traditionnels. Cet ouvrage se singularise, en outre, par la nouveauté d’un projet sans précédent : écrire une histoire de la cité au prisme de l’art oratoire.
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En écrivant le Brutus en 46 a.C., Cicéron construit un objet intellectuel inédit parmi les écrits de la rhétorique antique. En se proposant de recenser et d’évaluer la diversité des styles individuels apparus au cours de l’histoire, l’auteur crée une forme inédite de rhétorique descriptive, éloignée des traités traditionnels. Cet ouvrage se singularise, en outre, par la nouveauté d’un projet sans précédent : écrire une histoire de la cité au prisme de l’art oratoire.
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S’interroger sur le genre de La Guerre du Péloponnèse peut sembler surprenant, sinon incongru, puisque son auteur a depuis longtemps été campé en modèle de l’historien, voire en “véritable père de l’histoire” . Pourtant, cette question n’est pas si saugrenue pour peu qu’on la pose d’un double point de vue. D’une part, à l’époque même de Thucydide, le genre historique n’est pas encore constitué ; il est donc très peu probable que Thucydide se considère lui-même comme un historien.
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Depuis les travaux de B. Hemmerdinger sur le redécoupage des œuvres classiques par les Alexandrins, il est établi que la division en huit livres de La Guerre du Péloponnèse, qui n’était d’ailleurs pas le seul découpage attesté dans l’Antiquité, est postérieure à Thucydide.
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Si Hérodote consacre la totalité du livre 2 de l’Enquête au sujet de l’Égypte, c’est seulement au chapitre 142 qu’il aborde l’épineuse question des problèmes relatifs à la chronologie. Les chronologies grecque et égyptienne sont alors mises en relation à travers un décompte des générations et on voit que la confrontation de la tradition grecque avec la documentation égyptienne donne lieu à de profondes réflexions concernant la durée des temps historiques.
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Est-il vrai que, pour Tacite, “les femmes ne peuvent et ne doivent pas être des personnages historiques” ? À première vue, l’expression de J.-M. Engel cristallise bien ce qui paraît être l’opinion de l’historien vis-à-vis des femmes de l’époque impériale. Toutefois, cette phrase ne rend guère compte de la complexité de la réflexion tacitéenne sur la question et, plus grave, elle tombe dans le piège d’une lecture trop impressionniste des sources antiques, toujours très tentante avec Tacite, chez qui l’influence de la rhétorique et la multiplication des sentences donnent volontiers une image caricaturale des objets historiques étudiés.
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Le livre X de Tite-Live, qui clôt la première décade et constitue le dernier livre que nous ayons conservé avant la deuxième décade, qui est perdue, traite des années 303 à 293 a.C. Ce que l’on appelle la “troisième guerre samnite”, selon une dénomination contestée, domine un livre essentiellement marqué par les affaires extérieures et les conflits avec, en premier lieu, les Samnites, mais aussi les Étrusques, les Gaulois, les populations des Abruzzes, les Sabins et les Ombriens.
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