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Catégorie : Archéologie

J’aimerais en revanche me pencher sur les liens entre l’armée romaine et les aristocraties gauloises, deux des principaux moteurs de l’intégration de la Gaule dans l’Empire, et poser la question des rythmes de ce processus entre l’époque de César et celle de Claude.
Vers le milieu des années 70, je présentai, en Sorbonne, le résultat de mes premiers sondages sur le site d’Arlaines, près de Soissons, que je prétendais être un camp militaire romain et non pas une villa, suivant d’ailleurs en cela des hypothèses anciennes qu’on avait entre-temps oubliées.
Nos connaissances archéologiques sur l’armée républicaine ont longtemps été limitées à la péninsule ibérique, notamment au complexe d’installations de Numance, à la fois celles qui entourent l’oppidum proprement dit et relèvent, pour leur plus grande part, du siège de 133 av. n.è., et celles qu’on connaît sur la colline de Renieblas (à environ 8 km à l’est de Numance) qui servait de lieu d’étape aux troupes romaines quand elles venaient guerroyer dans la région.
S’il n’y avait les sources textuelles, que saurait-on de cette histoire complexe qui conduisit progressivement les sociétés gauloises de l’âge du Fer à s’intégrer dans l’orbite romaine avant de passer définitivement sous la domination de l’Urbs, après une série de conquêtes que l’archéologie seule perçoit en vérité assez mal car leurs traces matérielles n’en sont pas très nombreuses ni toujours très claires ?
Ayant eu le privilège de participer autrefois aux prospections françaises du prédésert libyen, dans le cadre de l’Unesco Libyan Valleys Survey, puis de fouiller les premières qanāts de Douch, dans l’oasis de Khargeh, je me suis souvent, après bien d’autres, interrogé sur l’origine de ces techniques de maîtrise de l’eau et sur leur importance effective pour l’économie du monde antique.
Presque toutes les cartes de l’Afrique romaine font état d’une limite extérieure symbolisée par un trait ou, dans le meilleur des cas, par une zone d’occupation, traduisant de manière plus ou moins volontaire et consciente l’existence d’un “dedans” et d’un “dehors”.
Jean-Michel Carrié a consacré l’un de ses tout premiers travaux aux castra Dionysiados (Qasr Qarun, dans le Fayoum). Dans cet article, publié en 1974, l’auteur reprenait de manière critique le dossier archéologique publié quelques années auparavant par J. Schwartz à partir d’une documentation de fouille datant en réalité de 1950.
Il ne me paraît pas inutile, dans le cadre d’un colloque consacré à l’armée romaine au Proche-Orient durant l’Antiquité tardive, de faire le point sur une question dont j’ai traité ailleurs, mais dans des publications dispersées et parfois anciennes
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Ce corpus est composé de l’ensemble des sources que nous avons collectées afin de pouvoir mener à bien notre étude sur “l’exploitation et la commercialisation de la pourpre dans l’Empire romain”.
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Glossaires des termes français et latins.
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Le catalogue des hommes rassemble toutes les sources épigraphiques, juridiques et administratives qui nous renseignent sur les différents métiers ayant un rapport avec la production de la pourpre.
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