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Collection : DANA_1
par Jean-Pierre Bost
La collection des monnaies de la villa de Montcaret comprend actuellement 90 exemplaires dont l’origine n’est pas totalement assurée. Pour cette raison, le catalogue sera présenté en deux parties.
Les autres objets antiques conservés dans la collection font partie de ce que l’on nomme l’instrumentum. Nous verrons qu’ils n’ont pas tous été trouvés sur le site mais ont été acquis, soit achetés, soit échangés.
par Sylvie Soulas
La collection comporte 80 fragments de céramique estampée représentant 49 individus en nombre minimum pondéré. Les tessons, de petite taille, sont usés, le revêtement de surface est abîmé, parfois absent. Il n’y a que deux vases archéologiquement complets.
Le site archéologique de Montcaret est constitué par la Pars urbana d’un vaste établissement romain. Il se compose de deux niveaux (Haut Empire et Bas-Empire), eux- mêmes subdivisés en plusieurs états. Le dernier état (Ve siècle p.C.) présente la plus grande salle basilicale de la région, un triclinium, une piscine et des mosaïques très bien conservées. Le site est réoccupé au Moyen-Âge par une église romane et une nécropole.
Un certain nombre de fragments d’amphore est conservé dans la collection Tauziac. Ces éléments ne sont pas nombreux ce qui, somme toute, est tout à fait normal pour un site à caractère rural dont la consommation n’a rien de comparable, en quantité, à celle d’un site urbain. La plupart de ces éléments sont très fragmentaires et proviennent du site lui-même.
Le site archéologique de Montcaret est constitué par la Pars urbana d’un vaste établissement romain. Il se compose de deux niveaux (Haut Empire et Bas-Empire), eux- mêmes subdivisés en plusieurs états. Le dernier état (Ve siècle p.C.) présente la plus grande salle basilicale de la région, un triclinium, une piscine et des mosaïques très bien conservées. Le site est réoccupé au Moyen-Âge par une église romane et une nécropole.
Le site a été étudié dans son environnement diachronique et synchronique et la Pars agraria du domaine (située à proximité) a fait l’objet d’une recherche particulière. Les objets retrouvés lors des fouilles (Monnaies romaines et médiévales, céramiques romaines et médiévales, fragments architectoniques, Croix-reliquaire, sarcophages, sépultures de périnatals) ont fait l’objet d’études particulières menées chacune par des spécialistes et se trouvent aujourd’hui présentés dans l’espace muséal du site que l’on peut visiter.
Le grand complexe architectural de Tarragone connu sous le nom de “Forum provincial” est l’un des monuments les plus emblématiques de l’époque impériale découverts dans les provinces romaines de l’Ouest. Partant de l’observation et de l’analyse de ses vestiges archéologiques et sous une forme jusque-là inédite, cette monographie propose une investigation détaillée des caractéristiques techniques et des processus de construction qui ont participé à l’érection des trois espaces du monument: le lieu de culte, la place de la représentation du conseil et le cirque.
Le fait qu’un cimetière se soit surimposé au site antique est à l’origine de la mise au jour, nous l’avons vu, de sépultures et d’un abondant matériel céramique trouvé à l’intérieur de celles-ci. Il a donné lieu également à la découverte de plusieurs objets qui présentent un intérêt particulier pour la connaissance du site dans son ensemble.
Tous les objets proviennent du site. Les céramiques entières ont été trouvées dans les sépultures du cimetière qui entoure l’église.
Dans cette seconde partie numismatique sont présentées les monnaies médiévales, modernes et jetons composant la collection Tauziac. Les séries monétaires postérieures à la Révolution, notamment celles du XXe siècle, certainement le fruit d’une petite collection peut-être réalisée au cours de “voyages” (Tauziac était militaire…), ont été écartées du cadre de l’étude. Il ne semblerait pas pertinent de présenter ces quelques pièces de Napoléon III, de l’Indochine française ou encore du Canada qui n’ont joué aucun rôle dans l’histoire du site de Montcaret.
D’autres vestiges ou traces antiques sont observables sur la commune de Montcaret. Ils ont permis d’identifier la carrière d’où l’on a extrait les matériaux de construction de la partie résidentielle de la villa. Ils nous ont également autorisé à identifier les voies de communication qui désservaient le domaine et tenter de déterminer sa superficie.
Nous avons vu qu’on trouvait dans les couches profondes des sondages que nous avions réalisés, tant sur la partie résidentielle que sur la partie agricole de la villa, du matériel céramique du Second âge du Fer. Le sondage 08-16 a même fourni quelques tessons céramique du Premier âge du Fer montrant que se trouvait, dès la protohistoire, une occupation humaine à l’emplacement même de l’établissement romain ultérieur.
Les vestiges visibles aujourd’hui forment un vaste ensemble, d’une longueur de 79 m d’est en ouest pour une largeur de 56 m du nord au sud (Fig. 4)1Le fond de plan a été réalisé en 1972 par J. Doreau, alors directeur du Bureau d’Architecture antique du sud-ouest.