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Collection : PRIMALUNA_1
Deux personnes qui ne parlent pas la même langue se rencontrent. L’un écrit le nom de l’autre : scène fugace, intemporelle et banale. Seule une modeste trace écrite en garde la mémoire. Grâce à elle pourtant nous pouvons, des siècles plus tard, revivre le moment exact de cet échange. Parfois le nom fugitivement capté sera le seul vestige de langues entièrement disparues.
par Noemí Moncunill
Dans une inscription funéraire mise au jour à Obarra, dans la province de Huesca, et datant de l’époque d’Auguste, un personnage nommé P(ublius) Aurelius Tempestivos honorait la mémoire de ses parents défunts, Aurelius Tannepaeser et Asterdumar
Avant d’entamer une description des anthroponymes du Nord de la Gaule dans la perspective des contacts culturels, il convient de bien préciser quelles sont les sources dont on dispose et à quels types de résultats on espère parvenir.
par Emmanuel Dupraz
Dans l’épigraphie latine d’époque républicaine, les inscriptions officielles dont le contenu est injonctif et non commémoratif, les lois, les sénatus-consultes, les édits, par exemple, commencent par une section qui assume une partie des caractéristiques d’un titre au sens contemporain du terme.
L’étude ici proposée se réfère à des phenomènes de transmission de noms d’une langue à l’autre. On traitera spécifiquement de noms de probable origine étrusque passés en rhétique, envisagés à travers un rendu graphique probablement motivé par des raisons phonologiques.
par Salem Chaker
Les Libyens, ancêtres des Berbères, nous sont connus essentiellement à travers les sources classiques grecques et latines, marginalement égyptiennes, littéraires et épigraphiques. À travers les données de l’archéologie aussi, bien sûr ; mais eux-mêmes ne nous ont laissé aucun témoignage textuel ou épigraphique conséquent
par Alain Delattre
Au IVe siècle, la majorité de la population de l’Égypte se convertit au christianisme. À la même époque, après deux siècles d’éclipse, la langue égyptienne réapparaît dans la documentation sous une nouvelle forme, le copte, noté au moyen de l’alphabet grec auquel s’ajoutent quelques signes tirés du démotique.
La problématique de l’écriture de l’ “autre” sera ici abordée dans une documentation encore largement inédite, récemment découverte par la mission archéologique du désert Oriental égyptien.