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Editeur : Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine

Les activités scientifiques et éditoriales de la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine Maison des Sciences de l’Homme
d’Aquitaine s’arrêteront en 2025.
La Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine publie, après accord de son comité de lecture composé d’experts extérieurs à la MSHA, les travaux scientifiques émanant des équipes de recherches interdisciplinaires en sciences humaines de l’établissement et des centres associés (équipes d’accueil et centres CNRS) : actes de colloques, synthèses de séminaires, travaux thématiques dans le cadre des contrats quadriennaux
ou des contrats d’objectifs en accord avec les ministères de l’Éducation nationale et de la Recherche.
Avec plus de 150 titres à leur catalogue, les publications sont le reflet de la politique scientifique de la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine : une politique d’ouverture à la fois sur le milieu régional, sur l’espace national et sur l’international, privilégiant la transversalité des recherches.
par Michèle Soriano
Ces mots de l’activiste et théoricienne argentine val flores rendent compte d’une question – ou d’une tension – qui anime les recherches d’un certain nombre d’entre nous.
Je suis reconnaissante à toutes les personnes mentionnées dans cet ouvrage, et à bien d’autres encore qui ont, d’une façon ou d’une autre, contribué à sa réalisation.
Albertina Carri et Lucía Puenzo font partie de la même génération, celle de l’après-dictature qui est aussi celle du Nouveau Cinéma Argentin.
De Pénélope attendant Ulysse durant vingt années, à Marthe, femme de soldat qui succombe à l’infidélité dans le Diable au Corps de Raymond Radiguet, les femmes confrontées à l’absence de leur conjoint constituent une figure littéraire récurrente. Entre l’épouse vertueuse érigée en modèle et la femme adultère source de scandale, il existe bien des nuances qui incitent à dépasser cette approche réductrice.
par David Salomoni
Comme l’a bien souligné Sophie Cassagnes-Brouquet dans l’introduction de son livre Chevaleresses. Une chevalerie au féminin, les mots « chevaleresse » ou « chevalière » « existent au Moyen Âge, en latin comme dans les langues d’oïl et d’oc, non seulement pour désigner la femme d’un chevalier…
par Solenn Mabo
« Nous sommes à plaindre d’être venus au monde pendant ce choc […] quand nous serons ensemble, prépare-toi à être adorée continuellement » écrit Joseph Pierre de Gouvello à Émilie Picot de Dampierre en février 1793.
Le procès de Nicolas Fouquet est l’une des affaires qui a eu le plus fort retentissement sous le règne de Louis XIV. Il est le symbole de la chute d’un homme parvenu aux plus hautes charges du gouvernement du royaume, ayant amassé une fortune immense, disposant de réseaux de clientèle aux ramifications vastes.
par Corinne Fortier
En tant qu’anthropologue, j’ai mené depuis plusieurs années des recherches de terrain en Bretagne dans le Finistère sud, notamment à Concarneau, à Tregunc, à Audierne, au Guilvinec, à Douarnenez, à Camaret-sur-Mer, à Telgruc-sur-Mer, ainsi qu’au Conquet dans le Finistère Nord, auprès de pêcheurs côtiers et hauturiers, et de leurs épouses.
En définitive, le « temps suspendu » désigne avant tout, dans cet ouvrage, celui de la relation conjugale, que l’absence d’un des deux partenaires met entre parenthèses, en attendant un retour hypothétique.
par Olivier Chaïbi
Ces quelques lignes de Proudhon adressées à sa femme Euphrasie Piégard depuis la prison de la Conciergerie laisseraient supposer que l’absence maritale à laquelle la jeune femme et mère a dû faire face est liée à l’emprisonnement de son époux.
Les études menées sur les implications pour les femmes de l’absence des époux ont placé la responsabilité éducative parmi les pouvoirs féminins de l’absence.
par Jonathan Fortin
Au XVIIIe siècle, dans la ville de Montréal qui compte tout au plus 4 000 âmes, le rythme des ménages est bien souvent dicté par l’absence de l’époux. Que ce soit pour la saison de la traite des fourrures…