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Type de document : Livre

Accès au livre Exploitation et commercialisation de la pourpre dans l'Empire romain
Partons d’une constatation : les couleurs de la pourpre semblent infiniment plus variées que les espèces. A priori, on pourrait donc penser que les couleurs résultaient d’un mélange de sucs tinctoriaux, autrement dit d’une recette d’atelier.
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Pendant longtemps, les différentes et nombreuses couleurs pourpres portées par les Romains ont été attribuées uniquement aux mélanges de coquillages qui étaient élaborés par les teinturiers. Une relecture des textes anciens nous a fait comprendre qu’un autre facteur entrait en ligne de compte dans l’obtention des couleurs : la localisation géographique des coquillages.
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Bien que la pourpre garde encore une part de mystère, les découvertes récentes ont permis de mieux comprendre la technique de fabrication de cette teinture. La seule source dont nous disposons à ce sujet est l’Histoire Naturelle de Pline l’Ancien. Ce dernier évoque en effet, dans le livre 9, la recette permettant d’obtenir la teinture pourpre.
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Dans les chapitres précédents, nous avons pu constater qu’en cas de pénurie, les coquillages pouvaient être conservés dans des viviers pendant une durée approximative de 50 jours.
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La pourpre d’origine marine a engendré la curiosité des scientifiques dès le XVIIe siècle, mais c’est véritablement à partir du XIXe siècle que le mystère de la pourpre des anciens a commencé à intriguer les chercheurs et les érudits. Grâce aux recherches de De Lacaze-Duthiers et de Dedekind, les coquillages contenant le fameux suc tinctorial ont fait l’objet d’études poussées qui ont été largement diffusées.
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Après avoir décrit les trois coquillages à pourpre exploités dans l’Antiquité, nous allons maintenant détailler les principales techniques de pêche. Nous essaierons ensuite de comprendre ce qu’il advenait de ces mollusques qui étaient débarqués par milliers sur les littoraux et nous évoquerons, à cette occasion, les différentes techniques destinées à maintenir les coquillages vivants.
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S’il est une teinture qui mérite une étude historique approfondie, c’est bien la pourpre d’origine animale, et c’est elle qui sera l’objet quasi exclusif de ce présent travail, extraite des coquillages nommés Hexaplex trunculus, Bolinus brandaris et Stramonita haemastoma.
Quelles techniques de fabrication se cachent derrière la plus précieuse des teintures marines ? Pour quelles raisons la teinture pourpre a-t-elle suscité autant d’engouement au sein de la société romaine, jusqu’à devenir un symbole du pouvoir impérial ? Que dire des nombreux artisans et commerçants spécialisés recensés dans l’empire romain ? Voilà autant d’interrogations auxquelles cet ouvrage tente de répondre.
La trajectoire de la géographie littéraire accompagne celle des multiples branches et courants de la géographie humaine. Longtemps marginal, le recours à la littérature est désormais une pratique courante en géographie.
Pourquoi les géographes devraient-ils s’intéresser à la littérature de fiction ? Ne devraient-ils pas plutôt se contenter d’étudier la multitude des lieux réels que le monde met à leur disposition ?
Je tiens à remercier chaleureusement Vincent Berdoulay et Jean-Baptiste Maudet pour avoir accueilli ce livre dans la collection « Sp@tialités » qu’ils dirigent et pour les nombreux commentaires judicieux apportés à la première version du manuscrit.
Albertina Carri et Lucía Puenzo font partie de la même génération, celle de l’après-dictature qui est aussi celle du Nouveau Cinéma Argentin.
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