UN@ est une plateforme d'édition de livres numériques pour les presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine

Jean Bernard Marquette et l’archéologie de la Grande Lande


À propos de : voir plus bas

L’intérêt de Jean Bernard Marquette pour l’archéologie était réel et sincère. Il en utilisa très tôt les apports d’une archéologie médiévale en plein essor dans son enseignement de l’histoire. Même s’il s’impliqua assez peu lui-même sur le terrain des fouilles archéologiques – une mauvaise expérience de jeunesse l’en avait dissuadé, nous disait-il en cours1 –, il contribua à sa manière à cet essor en favorisant le développement de l’enseignement et de la recherche en la matière à l’université de Bordeaux III comme au Centre de Recherches sur l’Occupation du Sol2. Le recrutement de Joëlle Burnouf comme enseignant-chercheur au début des années 1990 et surtout l’implication particulièrement active de Yan Laborie, archiviste de la ville de Bergerac dans les programmes du Centre, ont permis à Jean Bernard Marquette d’orienter assez nettement la recherche en archéologie médiévale régionale vers le domaine landais avec les premières opérations réalisées sur le site du château de Cazeneuve à Préchac (Gironde)3 et surtout les fouilles du château de Labrit (Landes)4. S’il ne dirigea pas de chantier archéologique, Jean Bernard Marquette ne resta pas pour autant à l’écart du terrain. Sa bibliographie témoigne d’un fort investissement dans l’enquête archéologique étroitement liée aux problématiques de l’histoire de l’occupation du sol et du peuplement qui l’animaient.

Entre enquête archéologique et inventaire du patrimoine : cinquante ans de recherches publiées dans Les Cahiers du Bazadais

Dès ses premiers articles Jean Bernard Marquette inscrivit en effet ses travaux dans la méthode définie par Charles Higounet : la géohistoire5 qui associe géographie, histoire et archéologie et adopte une démarche diachronique. Elle lui permit de ne pas se cantonner au Moyen Âge pour étudier sous un nouvel angle l’histoire régionale voire locale et tout particulièrement le pays de ses origines : le Bazadais. En 1960, il publie en effet un article consacré au “peuplement du Bazadais méridional de la Préhistoire à la conquête romaine”6. Jean Bernard Marquette y dresse sa première synthèse sur les origines du Bazadais. Après avoir finement caractérisé sa géographie, il cherche à comprendre le mécanisme du peuplement, en remontant à la Pré- et à la Protohistoire. Il recense les découvertes anciennes, propose des datations en regrettant au passage le manque de données fiables faute de fouilles. Il s’appuie par défaut sur la toponymie pour avancer l’hypothèse sur une culture Aquitaine commune, concluant :

Les quelques hypothèses que nous venons aussi de formuler peut-être serons-nous obligés un jour de les modifier entièrement. Nous les donnons donc sous toute réserve tant le sujet est neuf. Nous espérons cependant, dans les années à venir, pouvoir l’approfondir et établir ainsi un acte de naissance sinon définitif du moins aussi vrai que possible du Bazadais.

Ces quelques lignes annoncent les cinquante années qui suivent où – entre 1962 et 2012 – il mène l’enquête et publie ses résultats dans Les Cahiers du Bazadais.

Les Cahiers du Bazadais sont une revue trimestrielle éditée par les Amis du Bazadais, société savante dont Jean Bernard fut l’un des membres fondateurs en 1961. Il en dirigea la publication jusqu’en 2014, soit pendant plus de cinquante ans. Le périmètre de la revue est celui de l’ancien diocèse de Bazas dont le territoire fut partagé à la Révolution entre les départements de Gironde (pour l’essentiel), Lot-et-Garonne (autour de Casteljaloux) et les Landes (Luxey et les enclaves de Belin et Pissos)7. Par commodité, la revue s’intéresse à la totalité de l’actuel arrondissement de Langon et donc à quelques communes de l’ancien diocèse de Bordeaux.

Ce n’est pas un hasard si Jean Bernard Marquette s’y investit autant. Il était profondément attaché à une région qu’il connaissait mieux que toute autre et tout particulièrement à sa partie sud qui l’avait vu naître. Les Cahiers du Bazadais furent pour lui le support idéal de publication de recherches qui le poussaient à s’éloigner un peu des textes au profit du terrain et à conduire une véritable enquête archéologique dans le Bazadais méridional, c’est-à-dire dans la partie du diocèse située au sud de la Garonne, autour de Bazas. Cette région qui appartient aujourd’hui au “Sud Gironde”, est une zone de confins placée entre la Haute Lande au sud et la vallée de la Garonne au nord. Seule une partie des recherches bazadaises de Jean Bernard Marquette relève donc réellement de l’espace landais.

La motivation d’une telle enquête était double : il s’agissait de transmettre et de sensibiliser un lectorat régional à la richesse de son patrimoine archéologique afin d’en préserver la mémoire à défaut de parvenir toujours à réussir à protéger les sites ou monuments de ce Bazadais qui lui était si cher. Ce projet ne fut jamais perdu de vue par Jean-Bernard Marquette : les 43 notes ou articles de nature “archéologique” publiés dans Les Cahiers du Bazadais s’étalent en effet sur 50 ans : entre 1962 et 2012 avec cependant, entre 1976 et 2004, une longue interruption correspondant en gros à une carrière universitaire accaparée par d’autres préoccupations. Cette parenthèse ne l’empêcha cependant pas d’accumuler patiemment les données qui lui fournirent ensuite la matière à ses contributions bazadaises. Souvent diachroniques, celles-ci s’inscrivent parfaitement dans le champ thématique très ouvert d’une revue dont les objectifs sont de

conserver et faire connaître tout ce qui dans le Bazadais (arrondissement de Langon et partie de l’ancien diocèse de Bazas, aussi bien dans le département de la Gironde que dans ceux des Landes et du Lot-et-Garonne), se rapporte au passé et au présent dans les domaines archéologique, géographique, économique, historique, ethnographique et social.

Elles s’inscrivent à la fois dans la tradition d’une archéologie monumentale tournée vers la monographie mais aussi dans la démarche d’une véritable enquête archéologique diachronique dans la tradition de la recherche en histoire de l’occupation du sol et du peuplement initiée par Charles Higounet.

Les Richesses archéologiques du Bazadais 

Les premiers articles paraissent donc à partir de 1962 sous la forme de 14 “livraisons” communales successives publiées entre 1962 et 1969 dans les tomes 2 à 17 des Cahiers du Bazadais sous le nom de “Richesses archéologiques du Bazadais”. Leur objectif est très clairement affiché dans le préambule précédant la série :

l’historien local se trouve souvent à court de documents écrits lorsqu’il se tourne vers les périodes les plus reculées de l’histoire de son petit pays, Antiquité ou Moyen Âge. Il doit alors faire appel aux documents figurés et à leur science que l’on nomme archéologie. Si certains documents archéologiques, châteaux ou églises sont connus, ce qui ne les empêche pas d’être d’ailleurs détruits, d’autres, comme les fondations de murs ou de routes, les fragments de poterie, sont ignorés du profane. Ces objets parfois extrêmement précieux pour l’historien, sont ainsi perdus par ignorance ou bien insuffisamment décrits par des amateurs locaux. Il arrive aussi que certains objets d’une plus ou moins grande valeur tels les pièces de monnaie soient cachés par leurs inventeurs. D’autres qui découvrent les substructions d’un édifice se hâtent de les enfouir à nouveau pour éviter des complications administratives. Devant une telle incompréhension, consciente ou non, qu’on ne s’étonne pas si l’histoire locale trébuche ou n’avance guère. Nous avons pensé que nous la servirions en établissant un inventaire aussi précis que possible des documents et monuments archéologiques du Bazadais dans le cadre de l’ancien arrondissement de Bazas8.

Un appel en faveur de ce que l’on qualifie aujourd’hui de “science participative” est même lancé : “Peut-être susciterons-nous chez nos lecteurs des remarques, des rectifications, des compléments, nous le souhaitons vivement”.

Le découpage chronologique des monographies communales est enfin énoncé : “Nous commencerons par présenter les documents de la Préhistoire, de la Protohistoire (800 à 56 a.C.), de la période gallo-romaine (56 a.C. au Ve siècle p.C.) et du Haut Moyen Âge (Ve au Xe siècle)”. Il applique le cadre chronologique suivi par les “informations des circonscriptions archéologiques” publiées depuis 1943 dans la revue Gallia quis’interrompaient avec le Haut Moyen Âge9. Le Moyen Âge et les périodes suivantes se trouvent exclus de l’enquête et donc la majorité des monuments conservés en élévation. Cette séparation est très classique à une époque où l’archéologie médiévale est encore largement une archéologie monumentale. Un peu moins courant est l’intérêt manifesté pour les routes, sans doute influencé par les recherches de ses amis antiquisants, Jean-Pierre Bost ou Louis Maurin : “nous avons regroupé dans un chapitre spécial les documents se rapportant aux routes, car leur présentation par cantons et communes aurait été artificielle”.

Sont ainsi passées en revue les communes des cantons de Grignols10 – il commence son véritable inventaire par la commune qui l’a vu naître – Captieux11, Villandraut12, Saint-Symphorien13 et Langon14. Seul le canton d’Auros échappe à son étude15. Le patrimoine archéologique des communes de Balizac, Bernos, Captieux, Cudos, Giscos, Hostens, Léogeats, Lucmau, Marions, Pompéjac, Préchac, Saint-Léger-de-Balson, Saint-Michel-de-Castelnau, Uzeste et Villandraut est analysé. Les données sont parfois maigres mais, pour chaque site recensé, sont proposés un bilan historiographique, une synthèse, un point sur son état de conservation ou bien sur la difficulté à en retrouver la trace sur le terrain à partir des données anciennes et enfin la bibliographie disponible. Le discours est à la fois simple et précis. Après vérification sur le terrain, Jean Bernard Marquette parvient parfois à résoudre les contradictions ou imprécisions des descriptions de ses prédécesseurs. Il critique parfois certaines interprétations anciennes qui lui paraissent abusives. Ainsi, parmi les nombreux tumuli identifiés dans la région, certains lui semblent correspondre à de simples mouvements naturels du terrain ou bien à des mottes. Plus largement, à propos des tumuli, mottes et enceintes anciennement identifiés auxquels des noms parfois évocateurs ont été attribués – enceinte des Clottes, Camp de César … –, il rappelle la nécessité d’ouvrir à l’avenir des fouilles pour vérifier la chronologie attribuée par l’historiographie qui lui paraît souvent hasardeuse. Il cite souvent d’ailleurs en exemple souvent en exemple l’apport des fouilles réalisées dans les années 1930-1960 par son collègue des Amis du Bazadais, Louis Cadis16.

Jean Bernard Marquette renvoie souvent aux recherches d’un autre fin connaisseur du terrain girondin, Léo Drouyn, qui le précéda sur place d’une centaine d’années. Il le met rarement en défaut et attribue ses rares erreurs à un état des connaissances bien moindre dans les années 1860. Comme lui, il s’indigne “du vandalisme qui n’a cessé de se manifester depuis un siècle” en particulier à l’encontre des fragiles sites fossoyés17. Parfois, les destructions constatées sont liées à la méconnaissance du patrimoine archéologique communal. Ainsi, en janvier 1959, alors qu’il cherche à localiser à Léogeats la villa de Cameillac, connue pour ses mosaïques depuis le XIXe siècle, il constate que des démolitions sont en cours sur les bâtiments installés sur ses vestiges18.

(…) Nous avons pu apercevoir, au milieu de débris divers, des pièces sans rapport aucun avec les murs en démolition et visiblement extraites au cours de la fouille des fondations : briques à rebord, tessons et même un chapiteau mutilé. Tous ces objets étaient partiellement recouverts d’un enduit noirâtre. En descendant au fond de la tranchée occupant les anciennes fondations, nous avons pu apercevoir, sous une couche de terre de 50 à 80 centimètres d’épaisseur, une couche archéologique. Elle se présentait sous forme d’une bande noirâtre dans laquelle étaient enrobés tuiles et tessons.

Il prévient le propriétaire qui fait interrompre les travaux et déclare sa découverte à la Préfecture19. En 1961 et 1962, Jean Bernard Marquette, associé à Louis Cadis, obtient de Jacques Coupry, alors directeur de la XIIIe circonscription des Antiquités historiques, une autorisation de fouilles qui leur permet de vérifier la présence de substructions et de constater l’absence de mosaïques à l’endroit sondé. La monographie consacrée aux “richesses archéologiques” de Léogeats est ainsi l’occasion de publier un rapport circonstancié de cette modeste intervention, plans et photographies à l’appui.

Le principe de publication par livraisons successives permet à Jean Bernard Marquette de tenir le lecteur en haleine. Ainsi, lorsqu’il publie en 1963 la notice consacrée aux “richesses archéologiques d’Hostens”, il promet au lecteur de poursuivre l’enquête alors qu’il peine à retrouver un site signalé par Léo Drouyn20. Il s’engage également21 à communiquer dans une prochaine livraison les résultats de l’étude des céramiques découvertes dans la grotte du Battant à Pompéjac alors en cours au Musée des Antiquités Nationales à Saint-Germain-en-Laye22.

Les Monuments et œuvres d’art du Bazadais 

En tant que médiéviste, interrompre son inventaire à l’aube du Moyen Âge central ne peut pas satisfaire Jean Bernard Marquette. Dès 1966, il inaugure donc une nouvelle série intitulée “Monuments et œuvres d’art du Bazadais”. 

Lorsque nous avons commencé dans le second numéro des Cahiers notre article consacré aux richesses archéologiques du Bazadais de la Préhistoire au Haut Moyen Âge, nous songions à le faire suivre d’un inventaire semblable pour la période s’étendant du Haut Moyen Âge à nos jours. L’abondance des rubriques et la modicité de nos moyens ne nous permettront de terminer la publication de notre première étude que dans les quatre ou cinq prochains numéros. (…) Aussi, avons-nous préféré aborder, dès maintenant, la seconde partie de notre inventaire qui s’étend jusqu’à la période contemporaine. La richesse monumentale du Bazadais est cependant telle, qu’une étude systématique par cantons et par communes aurait pu provoquer chez certains lecteurs un désir de voir les études plus équitablement réparties sur le plan géographique. C’est la raison pour laquelle nous abordons ce second inventaire sous forme de monographies ou autour de certains thèmes, sans perdre de vue le tableau général que nous établirons à la fin. Nous espérons répondre, ainsi, au vœu du plus grand nombre des Amis du Bazadais23.

La nouvelle série, déclinée en 8 livraisons entre 1964 et 1969, s’intitule “Monuments et œuvres d’art du Bazadais”24. Elle est principalement consacrée aux églises25[25] et, plus rarement, aux croix de cimetières26. Leur description est précise et détaillée et systématiquement accompagnée de plans et de photographies. Jean Bernard Marquette déplore souvent le manque de travaux d’entretien dont souffrent alors ces églises pourtant souvent inscrites à l’inventaire supplémentaire voire même classées au titre des Monuments Historiques27. Dans cette série, les seules églises de la Haute Lande étudiées furent celles d’Insos, dans l’actuelle commune de Préchac, et de Lucmau.

En 1968, Jean-Bernard Marquette modifie l’organisation de la série. Il explique :

lorsque, il y a huit ans de cela, Les Cahiers du Bazadais commencèrent à paraître, nous avions songé à présenter à leurs lecteurs les principales richesses artistiques de notre région. L’ampleur de la tâche ainsi que la nécessité de varier les publications de la revue nous firent renoncer momentanément à un tel projet. Nous n’avons ainsi fait paraître que des monographies consacrées, à dessein, à des monuments peu connus comme les églises de Lucmau, d’Insos ou de Saint-Michel-de-La-Prade, ou menacés de ruine comme les églises d’Auzac ou de Monclaris. (…) La création d’une commission régionale chargée de présider à l’inventaire des monuments et objets d’art de l’Aquitaine vient de redonner vie à notre projet28. Le travail d’inventaire proprement dit, mené par des équipes spécialisées, doit, en effet, être précédé d’un pré-inventaire qui a pour but d’établir une sorte de fiche signalétique de chaque objet ou monument. Ce sont les résultats de ce premier travail de recherche que nous avons réalisé, pour l’instant, dans le cadre du canton de Grignols que nous présentons ici. Comme nous l’avons par ailleurs entrepris dans le domaine proprement archéologique, nous espérons, de la même manière, pouvoir évoquer les richesses artistiques de l’ensemble du Bazadais. C’est, certes, une œuvre de très longue haleine, mais nous ne désespérons pas de la mener à bien. Ainsi, nous essaierons de présenter aux Bazadais un premier guide archéologique et monumental de leur pays.

Il souhaitait livrer cet ambitieux travail en deux parties : la première consacrée aux monuments religieux – qu’il n’eut guère le temps de développer en dehors de Grignols – et la seconde aux édifices civils et militaires, jamais réalisée. La préparation d’une thèse d’état consacrée aux Albret soutenue en 1972 ne lui laissa pas en effet le loisir de mener à bien son projet. Son engagement ne cessa pas pour autant. Sa compétence et son intérêt pour la conservation du patrimoine bazadais lui valut de s’investir à partir 1984 au sein de la Commission Régionale du Patrimoine Historique, Archéologique et Ethnologique (COREPHAE) d’Aquitaine qui lui permis de prolonger son travail de défense du patrimoine au-delà du seul Bazadais méridional.

Après une interruption entre 1969 et 1972, quelques articles ou notes isolées témoins d’une volonté de publier des données archéologiques inédites

Si le temps lui manqua pour poursuivre son travail d’inventaire du patrimoine, son intérêt pour l’histoire des églises du bazadais le poussa à en 1976 à régulariser la situation et à rendre publics les résultats d’une fouille réalisée hors de tout cadre réglementaire par deux lycéens dans l’abside de l’église de Préchac29. Alors que des travaux sont en cours depuis l’hiver 1969 dans l’abside de l’église de Préchac, son nouveau curé, qui s’intéresse aux origines de sa paroisse, avait autorisé au printemps suivant les deux lycéens à y ouvrir des sondages. Ils mirent au jour des niveaux de sols anciens, un sarcophage et la trace d’une occupation antique. Alerté, Jean Bernard Marquette se rendit sur place30 :

il nous apparut qu’il n’était plus possible de fermer le chantier : les travaux étaient trop avancés et renoncer à la fouille c’était se priver de renseignements précieux sur l’histoire de l’édifice puisque, dans un délai relativement bref, un nouveau dallage devait être posé. Après accord avec M. J. Coupry, directeur de la Circonscription des Antiquités historiques d’Aquitaine, que nous avions mis au courant de la situation, les travaux reprirent donc, mais cette fois sur des bases nouvelles. Sur nos conseils, les fouilleurs procédèrent d’abord à l’enlèvement, après tamisage systématique, de tous les déblais accumulés dans l’abside et qui ne permettaient pas de se rendre exactement compte de la situation. Une fois ce travail achevé, il fut procédé à la mise au net du sondage n° 2 entre les piliers de l’arc triomphal et à son élargissement autour du pilier nord. Il fut, dès lors, possible de reconnaître le nombre, la nature et l’épaisseur des couches archéologiques et d’entreprendre une fouille stratigraphique de l’abside. (…) Tous ces travaux furent menés à bien (…) grâce à quelques renforts de main-d’œuvre bénévole et surtout grâce à l’acquisition de matériel. Il n’est pas inutile de préciser que l’argent nécessaire à ces achats provenait de dons faits par les touristes visitant l’église, auxquels les jeunes fouilleurs servaient de guide.

La fouille étant désormais officielle, elle se poursuivit avec les conseils très précis (fouille stratigraphique, localisation du mobilier prélevé, tamisage, lavage etc..) de Jean Bernard Marquette et le soutien de l’architecte des bâtiments de France qui réalisa le relevé en plan des vestiges. La fouille s’éternisant, l’intérêt du curé s’émoussa :

Au mois de janvier 1971, le chevet de l’église de Préchac était déblayé jusqu’au sable. Seules restaient en place les tombes 1, 2, 3 que nous devions examiner avec plus de précision, en même temps que les fondations de l’abside. Or, un samedi du mois de février, les fouilleurs retrouvèrent le chœur de l’abside entièrement comblé au niveau de l’épaulement des fondations (…) Personne ne les en avait informés : nous non plus, d’ailleurs. Il convient de dire que l’élargissement du sondage entre les piliers de l’arc triomphal menaçait d’effondrement l’autel provisoire établi à l’extrémité de la nef. Depuis l’automne 1970, d’autre part, l’abbé Vernier s’inquiétait de la durée de la fouille ; il se faisait en cela le porte-parole d’une partie de ses paroissiens qui souhaitaient voir entreprendre la restauration du chevet. Commencées en fraude, les fouilles de Préchac se sont donc achevées de la même façon ; mais, il ne faut surtout pas regretter qu’elles aient eu lieu. (…) Il convient donc de féliciter les fouilleurs : c’est à leur dévouement – la fouille n’a rien coûté à la collectivité locale ou départementale – à leur enthousiasme et à la qualité de leur travail que nous les devons. (…) De toute façon le site de Préchac n’a livré qu’une infime partie de ses richesses archéologiques et il serait souhaitable que des fouilles, méthodiques cette fois-ci, soient continuées hors de l’église. Elles devraient permettre de préciser l’importance et la nature sans doute complexe du cimetière qui l’entoure et de découvrir la ou les villae qui se trouvent à proximité.

Ce récit rappelle, s’il le fallait, les conditions dans lesquelles on pratiquait alors l’archéologie avant la mise en place d’une archéologie dite de sauvetage puis préventive. Il montre également une facette méconnue de Jean Bernard Marquette prenant l’initiative en matière de stratégie de fouille.

Lorsqu’il souhaite signaler une information susceptible d’intéresser le lecteur des Cahiers et d’enrichir l’inventaire du patrimoine, notamment pour signaler des vestiges d’époque moderne, il publie une brève note. Dès 1963, il signale ainsi l’intérêt d’une maison du XVIIIe siècle de type landais à Giscos31. En 197232, il relève et commente l’épitaphe encore visible sur une plaque tombale en bois insérée dans le sol de l’église de Bachac près de Casteljaloux33. Il souligne la rareté du support tout comme l’originalité d’un texte qui ne se borne pas à identifier le défunt et la date de son décès mais adapte à sa façon les vers de Malherbe sur la brièveté de la vie humaine.

De 2004 à 2012 : la reprise des inventaires archéologiques et patrimoniaux

Pendant la longue interruption de ses publications archéologiques dans Les Cahiers du Bazadais liée au temps de sa carrière université Jean Bernard Marquette ne quitta pas pour autant le terrain bazadais poursuivant sans relâche son enquête archéologique et accumulant les données sans avoir le temps de les publier.

En 2004, désormais libéré de ses obligations universitaires, il amorce comme par le passé leur publication par livraisons successives dans Les Cahiers du Bazadais34. La commune de Captieux ouvre la nouvelle série désormais intitulée “Approche archéologique” entre 2004 et 2008 et qui prend en 2011 le titre de “plan d’occupation du sol historique et archéologique pour sa dernière livraison consacrée à Marimbault35. La formule est en effet radicalement différente. Il ne s’agit plus de parler de “richesses” en se concentrant sur les périodes anciennes mais de faire un inventaire complet intégrant un chapeau de présentation de la commune, une approche critique des “faux sites », une liste des sites non localisés avant de livrer une série de fiches d’inventaire détaillées intégrant même les tracés routiers disparus conservés dans le cadastre napoléonien. L’ensemble est illustré de plans et de reproductions iconographiques anciennes mais dépourvu de photos dans les deux premières livraisons consacrées à Captieux36, lacune comblée par le recours à des photos couleurs à partir de la livraison suivante. Jean Bernard Marquette le dit lui-même37 :

Les lecteurs des Cahiers seront probablement surpris par cette approche. Il s’agit d’un essai recensement des sites archéologiques ou supposés tels, datant de l’époque médiévale ou moderne (…) Ces sites sont ceux d’édifices aujourd’hui disparus en totalité (…) ou seulement en partie. (…) Les édifices encore visibles sont pris en compte dans la mesure où l’analyse des structures apparentes permet de reconstituer leur histoire et donc d’éclairer celle du sol sur lequel ils sont bâtis. Tous les sites sont présentés de manière identique et accompagnés d’extraits du plan cadastral, d’un répertoire des sources, d’une bibliographie, de notes concernant leur histoire et d’une description. Mais ces “fiches” ne prétendent pas à l’exhaustivité : ce sont des dossiers ouverts qui attendent compléments ou révision. D’autre part, ce recensement est largement incomplet car il devrait comporter aussi les sites incluant l’habitat traditionnel, les airiaux, les champs avec leur parcellaire et les “dougues” qui les délimitaient ainsi que les parcs qui lui étaient associés. Nombre de ces sites ont aujourd’hui disparu ou ont été profondément modifiés. Nous avons fait précéder ce recensement d’une présentation de l’origine de la commune. Un dossier complémentaire concernant des édifices civils ou religieux, des sites industriels (carrières, moulins et usines), a pour objet d’attirer l’attention sur quelques éléments du patrimoine monumental.

Cette nouvelle approche est en réalité celle mise en œuvre dans les Plans d’Occupation des Sols Historique et Archéologique lancés parCharles Higounet en 1978 dont le but était de dresser un zonage historique et archéologique des communes aquitaines afin d’éviter la destruction des espaces historiques et archéologiques par les aménagements contemporains. Ces documents destinés aux aménageurs et aux chercheurs eurent une diffusion confidentielle. Jean Bernard Marquette enrichit la collection en confiant dans les années 1990 à Hervé Gaillard la préparation du POSHA de la Grande Lande38 et en préparant pendant de longues années son propre POSHA : celui du Bazadais méridional39. À défaut de le publier sous forme monographique, – jamais convaincu, c’est le sort de bien d’autres POSHA, d’avoir bouclé son enquête40 – il opta donc pour une livraison par communes successives sans lui donner le nom de POSHA avant 201141. Il eut ainsi le temps de donner les synthèses de ses recherches pour Captieux – la seule située dans la Lande Girondine –, Cauvignac, Brouqueyran et Marimbault.

En 2008, le projet de POSHA est enfin directement évoqué pour justifier l’ouverture d’une nouvelle série de publications dédiée en 8 parties aux “Monuments disparus du Bazadais”42.

La réalisation d’un plan d’occupation des sols historique et archéologique de l’ancien arrondissement de Bazas nous a fait découvrir l’évolution de son patrimoine archéologique au cours des deux derniers siècles. Depuis la fin du XVIIIe siècle des vestiges découverts depuis 1790 ou des monuments qui existaient alors ont disparu. Encore ne s’agit-il que de sites datant de la protohistoire ou de l’Antiquité et d’édifices publics du Moyen Âge ou de l’époque moderne. Mais on pourrait en dire autant de maisons d’habitation, de leurs dépendances, de bâtiments à usage industriel. Il n’y a à cela rien que de naturel. Même si on doit se réjouir de l’intérêt porté depuis quelques années à la protection, à la restauration ou à la réhabilitation d’un certain nombre d’édifices, nous pensons en particulier aux églises rurales, un patrimoine est un organisme vivant. Au fil des générations des œuvres nées de la main des hommes disparaissent abandonnées ou détruites, d’autres sont transformées, de nouvelles sortent de leurs mains. Notre propos est de vous faire découvrir dans un premier temps les transformations qu’a connues le patrimoine public religieux et civil de l’ancien arrondissement de Bazas depuis 1790 : sont concernées 61 communes appartenant aux cantons d’Auros, Bazas, Captieux, Grignols, Langon, Saint-Symphorien et Villandraut.

Jean Bernard Marquette rappelle qu’au sein de cet inventaire les sites religieux tiennent une place de premier plan étant de loin les plus nombreux conservés. Leur connaissance lui permet d’aborder le thème de la formation et de l’organisation du réseau paroissial qui développa largement notamment en contexte landais43.

Dans son préambule44 consacré à la présentation des “Monuments disparus en Bazadais” Jean Bernard Marquette explique la logique de sa publication consacrée aux “édifices“ publics disparus depuis 1790. Il a choisi de commencer par les édifices religieux (églises, cimetières, chapelles, abbayes, prieurés, hôpitaux etc). C’est en réalité la seule partie de son inventaire publiée. Si en 2011, il annonce la série suivante consacrée aux sites castraux, il ne la publia finalement jamais45. En introduction il dresse un bilan général énumérant les sites disparus mais aussi le déplacement de certains édifices dont l’emplacement primitif n’est pas toujours connu. Suivent une série de fiches – établies sur le modèle des fiches utilisées pour les POSHA – consacrées à la présentation de ces monuments disparus qui constituent autant de sites archéologiques potentiels dont l’intérêt est évident pour la carte archéologique de la Gironde. Le corpus réuni est ensuite présenté par bassins-versants puis par communes. Il porte sur les principales vallées drainant la partie bazadaise de la Haute Lande Girondine, sont exclues les anciennes paroisses bazadaises rattachées à la Révolution au Lot-et-Garonne et les paroisses sud girondines ne relevant de l’ancien arrondissement de Bazas. Pour chaque commune une fiche est consacrée chaque monument religieux conservé, la plupart du temps l’église paroissiale, son cimetière ou de simples croix46. Jean Bernard Marquette commence sa série par la partie orientale de la zone avec la vallée du Lisos47, suivent la vallée de la Bassanne48, du Beuve49 et du Brion. Les paroisses riveraines de la Garonne (Langon et Toulenne)50 viennent clore la série en 2012. Elles mettent ainsi un terme à 50 ans de publications directement ou indirectement consacrées à l’histoire l’occupation du sol du Bazadais.

Un intérêt marqué pour l’archéologie castrale en Aquitaine particulièrement tourné vers l’espace landais et la valorisation du site du château de Labrit

Si Jean Bernard Marquette n’eut malheureusement pas le temps de publier ses travaux sur les sites castraux du bazadais, Il laisse cependant un certain nombre de travaux consacrés à l’archéologie castrale témoignant de son intérêt pour la question et de la profondeur d’une portée à l’échelle de l’Aquitaine.

En 1987, il participe au premier colloque Aquitania consacré aux Sites défensifs et sites fortifiés au Moyen Âge entre Loire et Pyrénées. Il publie dans les actes parus en 1990 un article intitulé “Habitats fortifiés en Bordelais, Bazadais, pays landais du XIe au XVe siècle : état de recherche”51. C’est l’occasion pour lui de dresser un bilan des avancées en matière d’études castrales depuis Leo Drouyn. À propos de la Lande, il explique :

Il n’existe en revanche pour les Landes aucun ouvrage semblable à la Guyenne de Léo Drouyn, ni de notes d’érudits que l’on puisse rapprocher des siennes. Peut-être s’y réfère-t-on trop d’ailleurs. Car, pour avoir beaucoup écrit et rempli des cahiers de dessins d’une exceptionnelle qualité, Léo Drouyn n’avait pas tout vu.

Il insiste alors sur l’apport des recherches menées par ses étudiants dans le cadre de mémoires de maîtrises consacrés à l’inventaire des ouvrages de terre fortifiés qui durent appliquer sa rigoureuse méthode d’investigation52. Leur synthèse complétée par ses propres travaux53. Il évoque les “50 sites, tous types confondus” – de la motte au moulin fortifié en passant par l’enceinte urbaine – inventoriés en Bazadais “à travers les 69 communes du sud de la Gironde qui correspondent à la partie de l’arrondissement de Langon située sur la rive gauche de la Garonne” dans son inventaire inédit qui lui permettent de proposer un première, et précieuse, carte de synthèse54. À l’échelle des Landes, il regrette en particulier le manque d’information pour le Marsan et la Chalosse. Cette lacune le conduisit probablement à confier à Jeanne Marie Fritz la charge de mener l’enquête pour le Marsan dans le cadre d’une thèse de doctorat55. Plus généralement, ce déficit des recherches archéologiques le poussèrent à orienter les travaux des rares archéologues médiévistes alors rattachés au Centre de Recherches sur l’Occupation du Sol vers le domaine landais. Joëlle Burnouf recrutée comme enseignant-chercheur à l’université de Bordeaux III au début des années 1990, réalisa ainsi une première opération programmée sur le site du château de Cazeneuve à Préchac (Gironde)56 tandis que Yan Laborie, archiviste de la ville de Bergerac particulièrement impliqué à cette époque dans les programmes du laboratoire se voit chargé d’assurer la responsabilité des fouilles programmées du château de Labrit (Landes).

Entre 1990 et 1995, cinq campagnes de fouilles57 dirigées par Yan Laborie ont en effet permis de faire sortir de l’ombre un site majeur de la Gascogne particulièrement cher au cœur de Jean Bernard Marquette puisqu’il s’agit du berceau de la famille d’Albret auquel il consacra sa monumentale thèse d’état58 et une partie de sa vie de chercheur. En 1987, dans sa synthèse sur les sites fortifiés landais de 1987, le site castral de Labrit était à peine évoqué dans la catégorie des enceintes. Il se trouvait pourtant depuis longtemps pourtant au cœur des problématiques de Jean Bernard Marquette qui y voyait un site majeur “pour l’histoire du peuplement de la Haute-Lande à l’époque médiévale”59. Il rappelle dans un article de 199860 co-signé avec Yan Laborie les circonstances de la redécouverte du site. On y retrouve sa méthode d’investigation et toute la passion du chercheur.

C’est en 1960 que j’ai découvert le site de Labrit, lorsque je m’engageais dans la préparation d’une thèse sur la famille d’Albret. Je commençais mes recherches par une visite aux Archives des Pyrénées-Atlantiques où je découvris les épaves impressionnantes du trésor des chartes d’Albret : quelques centaines de liasses. Je me rendis ensuite à Labrit pour un tête-à-tête, si l’on peut dire, avec le berceau de la famille. Or ma surprise fut de taille : me fiant à la carte d’état-major je me rendis à un lieu-dit “Vestiges d’Albret”, où, en fait de vestiges, je ne découvris qu’un hameau et une maison bourgeoise. Mais à la suite d’une rapide enquête auprès des habitants du bourg, j’appris qu’au lieu-dit “Aux Rocs”, dans la tradition orale, se trouvaient des monticules de terre recouverts de broussailles, entourés de fossés en eau. Arrivé sur les lieux, je découvris, en effet, en bordure du chemin, un ensemble de retranchements que j’identifiais immédiatement comme étant le site du château primitif de la famille d’Albret… L’enquête bibliographique me permit de constater que le site n’avait pas seulement été “oublié” par ceux qui en étaient en quelque sorte les dépositaires ; les historiens et les érudits landais ne s’étaient jamais préoccupés de savoir ce qu’était devenu le château des Albret. À cela, une explication fort simple : Labrit se trouve aux confins de la Grande Lande, une région considérée longtemps comme marginale. La suite a donné raison au chercheur : son ultime publication parue en 2020 – en co-direction avec Yan Laborie – fut consacrée à Labrit61. Elle montre, s’il le fallait encore, combien les travaux de Jean Bernard Marquette ont contribué à sortir cette région de l’oubli et à lancer une dynamique dont témoigne le présent ouvrage.

À propos de :
1960
Marquette, J. B. (1960) : “Le peuplement du Bazadais méridional de la Préhistoire à la conquête romaine”, Revue Historique de Bordeaux et du département de la Gironde, 9, 103-123 (également publié dans Bazas et le Bazadais : occupation du sol, histoire, art économie, Actes du XIIIe Congrès d’études régionales tenu à Bazas les 7 et 8 mai 1960, Fédération historique du Sud-Ouest, 1961, 13-33). https://una-editions.fr/le-peuplement-du-bazadais-meridional-de-la-prehistoire

1962
Marquette, J. B. (1962) : “Richesses archéologique du Bazadais [Canton de Grignols]”, Les Cahiers du Bazadais, 2, 1-8. https://una-editions.fr/richesses-archeologiques-du-bazadais

1963 
Marquette, J. B. (1963a) : “Richesses archéologiques du Bazadais (2e partie). Cantons de Captieux et de Villandraut”, Les Cahiers du Bazadais, 4, 1-14. https://una-editions.fr/richesses-archeologiques-du-bazadais-2
Marquette, J. B. (1963b) : “Une maison du XVIIIe siècle à Giscos”, Les Cahiers du Bazadais, 4, 19-20. https://una-editions.fr/une-maison-du-xviiie-siecle-a-giscos
Marquette, J. B. (1963c) : “Richesses archéologique du Bazadais (3e partie). Cantons de Saint-Symphorien et de Langon”, Les Cahiers du Bazadais, 5, 1-8. https://una-editions.fr/richesses-archeologiques-du-bazadais-3

1964
Marquette, J. B. (1964a) : “Richesses archéologique du Bazadais (4e partie). Canton de Langon (suite)”, Les Cahiers du Bazadais, 6, 1-9. https://una-editions.fr/richesses-archeologiques-du-bazadais-4
Marquette, J. B. (1964b) : “Monuments et œuvres d’art du Bazadais (1ère partie). L’église Saint-Jean-Baptiste d’Auzac”, Les Cahiers du Bazadais, 6, 10-18. https://una-editions.fr/leglise-saint-jean-baptiste-dauzac
Marquette, J. B. (1964c) : “Richesses archéologiques du Bazadais  (5e partie). Canton de Langon (suite)”, Les Cahiers du Bazadais, 7, 1-9. https://una-editions.fr/richesses-archeologiques-du-bazadais-5
Marquette, J. B. (1964d) : “Monuments et œuvres d’art du Bazadais. L’église Saint-André de Lucmau”, Les Cahiers du Bazadais, 7, 10-21. https://una-editions.fr/leglise-saint-andre-de-lucmau

1965
Marquette, J. B. (1965a) : “Richesses archéologiques du Bazadais (6e partie). Canton de Langon”, Les Cahiers du Bazadais, 8, 1-7. https://una-editions.fr/richesses-archeologiques-du-bazadais-6
Marquette, J. B. (1965b) : “Richesses archéologiques du Bazadais (7e partie). Canton de Langon”, Les Cahiers du Bazadais, 9, 1-21. https://una-editions.fr/richesses-archeologiques-du-bazadais-7
Marquette, J. B. (1965c) : Monuments et œuvres d’art du Bazadais. L’église Saint-Martin de Montclaris”, Les Cahiers du Bazadais, 9, 38-54. https://una-editions.fr/leglise-saint-martin-de-monclaris

1966
Marquette, J. B. (1966a) : “Richesses archéologiques du Bazadais (8e partie). Canton de Langon”, Les Cahiers du Bazadais, 10, 3-19. https://una-editions.fr/richesses-archeologiques-du-bazadais-8
Marquette, J. B. (1966b) : “Richesses archéologiques du Bazadais (9e partie). Canton de Bazas”, Les Cahiers du Bazadais, 11, 3-12. https://una-editions.fr/richesses-archeologiques-du-bazadais-9
Marquette, J. B. (1966c) : “Monuments et œuvres d’art du Bazadais. L’église Saint-Martin d’Insos”, Les Cahiers du Bazadais, 11, 34-53. https://una-editions.fr/leglise-saint-martin-dinsos

1967
Marquette, J. B. (1967) : “Richesses archéologiques du Bazadais (10e partie). Canton de Bazas”, Les Cahiers du Bazadais, 13, 1-20. https://una-editions.fr/richesses-archeologiques-du-bazadais-10

1968
Marquette, J. B. (1968a) : “Richesses archéologiques du Bazadais (11e partie). Canton de Bazas”, Les Cahiers du Bazadais, 14, 1-10. https://una-editions.fr/richesses-archeologiques-du-bazadais-11
Marquette, J. B. (1968b) : “Monuments et œuvres d’art du Bazadais. L’église Saint-Michel de La-Prade”, Les Cahiers du Bazadais, 14, 34-55. https://una-editions.fr/leglise-saint-michel-de-la-prade
Marquette, J. B. (1968c) : “Richesses archéologiques du Bazadais (12e partie). Canton de Bazas”, Les Cahiers du Bazadais, 15, 1-8. https://una-editions.fr/richesses-archeologiques-du-bazadais-12
Marquette, J. B. (1968d) : “Monuments et œuvres d’art du Bazadais. Canton de Grignols”, Les Cahiers du Bazadais, 15, 33-52. https://una-editions.fr/monuments-et-oeuvres-dart-canton-de-grignols

1969
Marquette, J. B. (1969a) : “Richesses archéologiques du Bazadais (13e partie). Canton de Bazas (suite), commune de Bernos”, Les Cahiers du Bazadais, 16, 1-13. https://una-editions.fr/richesses-archeologiques-du-bazadais-13
Marquette, J. B. (1969b) : “Monuments et œuvres d’art du Bazadais. Canton et commune de Grignols : églises de Saint-Jean du Mazerol et de Saint-Michel de Campin”, Les Cahiers du Bazadais, 16, 31-38. https://una-editions.fr/monuments-et-oeuvres-dart-canton-de-grignols-suite
Marquette, J. B. (1969c) : “In Memoriam Louis Cadis (1874-1968)”, Cahiers du Bazadais, 16, 39-38.
Marquette, J. B. (1969d) : “Richesses archéologiques du Bazadais (14e partie). Canton de Bazas (suite), commune de Cudos”, Les Cahiers du Bazadais, 17, 3-9.
Marquette, J. B. (1969e) : “Monuments et œuvres d’art du Bazadais. Canton et commune de Grignols, églises Notre-Dame de Sadirac et Saint-Martin de Loubens ou Campot, croix de Saint-Loubert”, Les Cahiers du Bazadais, 17, 27-33. https://una-editions.fr/monuments-et-oeuvres-dart-canton-de-grignols-suite-2

1972
Marquette, J. B. (1972) : “L’épitaphe sur bois de Bachac”, Les Cahiers du Bazadais, 23, 45-49. https://una-editions.fr/lepitaphe-sur-bois-de-bachac

1976
Marquette, J. B. et Morel, Y. (1976) : “Les fouilles de l’abside de l’église de Préchac”, Les Cahiers du Bazadais, 33, 3-20. https://una-editions.fr/les-fouilles-de-labside-de-leglise-de-prechac

1978
Marquette, J. B. (1978) : “Paroisses dédiées à Notre-Dame et occupation du sol en Bordelais et Bazadais au Moyen Âge (Ve-Xe siècle)”, Annales du Midi, 90, 3-23. https://una-editions.fr/paroisses-dediees-a-notre-dame-et-occupation-du-sol (rééd. Langue et littérature d’oc et histoire médiéval, Annales du Midi, 1989, 219-239). 

1979
Marquette, J. B. (1979) : “Paroisses dédiées à Notre-Dame et occupation du sol en Bordelais et Bazadais au Moyen Âge, in : Saint-Émilion, Libourne, La religion populaire en Aquitaine, Actes du 29e congrès tenu à Libourne et Saint-Émilion les 23 et 24 avril 1977, Fédération historique du Sud-Ouest, 121-149. https://una-editions.fr/paroisses-dediees-a-notre-dame-et-occupation-du-sol-en-bordelais (version très légèrement différente dans l’introduction du précédent titre).

1985
Marquette, J. B. (1985) : “Le réseau paroissial de la Grande Lande au début du XIVe siècle”, in : Marquette, J. B., et Klingebiel, A., dir., La Grande Lande: histoire naturelle, géographie historique, Actes du colloque tenu à Sabres à l’Écomusée de la Grande Lande les 27-29 novembre 1981, CNRS et Parc naturel régional des Landes de Gascogne, 147-176. https://una-editions.fr/le-reseau-paroissial-de-la-haute-lande-au-debut-du-xive-siecle

1990
Marquette, J. B. (1990) : “Habitats fortifiés en Bordelais, Bazadais, pays landais, XIe-XVe siècles. État de la recherche”, in : Sites défensifs et sites fortifiés au Moyen Âge entre Loire et Pyrénées, Actes du Ier colloque Aquitania tenu à Limoges du 20 au 22 mai 1987, Aquitania Suppl. 4, 31-51. https://una-editions.fr/habitats-fortifies-en-bordelais-bazadais-pays-landais

1992
Marquette, J. B. (1992) : “La fabrique du patrimoine local : Labrit et Villandraut”, in : Le pouvoir de protéger : approches, acteurs, enjeux du patrimoine en Aquitaine, compilé par Y. Lamy, Travaux de la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, 1992, 43-48. https://una-editions.fr/la-fabrique-du-patrimoine-local-labrit-et-villandraut 

1998
Marquette, J. B. et Laborie, Y. (1998) : “Le site féodal de Labrit : une découverte majeure pour l’Histoire du peuplement de la Haute-Lande”, Travaux et colloques scientifiques, 2, Parc naturel régional des Landes de Gascogne, 66-76, 2 pl. https://una-editions.fr/le-site-feodal-de-labrit

2001
Marquette, J. B. (2001) : “La formation du réseau paroissial en Gosse, Seignanx et pays d’Orthe (VIe-XIVe siècles). Éléments d’une réflexion”, in : L’Adour maritime de Dax à Bayonne, Actes du LIIIe congrès d’études régionales tenu à Dax et Bayonne les 27 et 28 mai 2000, 65-88. https://una-editions.fr/la-formation-du-reseau-paroissial-en-gosse-seignanx-et-pays-d-orthe

2004
Marquette, J. B. (2004a) : “Captieux : approche archéologique (première partie)”, Les Cahiers du Bazadais, 145, 5-35. https://una-editions.fr/captieux-approche-archeologique-premiere-partie
Marquette, J. B. (2004b) : “Captieux : approche archéologique (deuxième partie)”, Les Cahiers du Bazadais, 146, 5-25. https://una-editions.fr/captieux-approche-archeologique-deuxieme-partie

2006
Marquette, J. B. et Fabouet, A.-C. (2006) : “Catalogue des sarcophages mis au jour à Bazas”, Les Cahiers du Bazadais, 153, 17-40. https://una-editions.fr/catalogue-des-sarcophages-mis-au-jour-a-bazas

2007
Marquette, J. B. (2007) : “Cauvignac. Approche archéologique”, Les Cahiers du Bazadais, 157, 5-39. https://una-editions.fr/cauvignac-approche-archeologique

2008
Marquette, J. B. (2008a) : “Brouqueyran. Approche archéologique”, Les Cahiers du Bazadais, 160, 45-69. https://una-editions.fr/brouqueyran-approche-archeologique
Marquette, J. B. (2008b) : “Monuments disparus du Bazadais. Édifices publics”, Les Cahiers du Bazadais, 162, 23-45. https://una-editions.fr/monuments-disparus-du-bazadais-edifices-publics
Marquette, J. B. (2008c) : “Monuments disparus du Bazadais. La vallée du Lisos (2e partie)”, Les Cahiers du Bazadais, 163, 5-33. https://una-editions.fr/monuments-disparus-du-bazadais-deuxieme-partie

2009
Marquette, J. B. (2009a) : “Monuments disparus du Bazadais. La vallée de la Bassanne, la vallée du Beuve (3e partie)”, Les Cahiers du Bazadais, 164, 5-45. https://una-editions.fr/monuments-disparus-du-bazadais-troisieme-partie
Marquette, J. B. (2009b) : “Monuments disparus du Bazadais. La vallée du Beuve. Bazas”, Les Cahiers du Bazadais, 165, 29-69. https://una-editions.fr/monuments-disparus-du-bazadais-quatrieme-partie
Marquette, J. B. (2009c) : “Monuments disparus du Bazadais. La vallée du Beuve (5e partie)”, Les Cahiers du Bazadais, 166,37-56. https://una-editions.fr/monuments-disparus-du-bazadais-cinquieme-partie
Marquette, J. B. (2009d) : “Monuments disparus du Bazadais. La vallée du Beuve (fin) ; la vallée du Ciron (6e partie)”, Les Cahiers du Bazadais, 167, 35-52. https://una-editions.fr/monuments-disparus-du-bazadais-sixieme-partie

2010
Marquette, J. B. (2010) : Les Albret : l’ascension d’un lignage gascon (XIe siècle-1360), Ausonius Scripta Mediævalia 18, Pessac [rééd.]. https://api.nakala.fr/embed/10.34847/nkl.42231z90/5bc8b5738f568010449d0af37336bfd7a951a71e

2011
Marquette, J. B. (2011a) : “Monuments disparus du Bazadais. La vallée du Brion : Langon”, Les Cahiers du Bazadais, 172, 25-46. https://una-editions.fr/monuments-disparus-du-bazadais-la-vallee-du-brion-suite-et-fin
Marquette, J. B. (2011b) : “Marimbault ; plan d’occupation du sol historique et archéologique“, Les Cahiers du Bazadais, 175, 7-33. https://una-editions.fr/marimbault-plan-occupation-du-sol-historique-et-archeologique

2012
Marquette, J. B. (2012) : “Monuments disparus du Bazadais : Langon (fin). Toulenne”, Les Cahiers du Bazadais, 178, 43-53. https://una-editions.fr/monuments-disparus-du-bazadais-la-vallee-du-brion-fin

2020
Marquette, J. B. et Laborie, Y., dir. (2020) : Labrit, castrum de la Grande Lande. Aux origines de la famille d’Albret, Bordeaux, Aquitania Suppl. 42, Pessac.

Bibliographie

  • Burnouf, J. (1992) : Château de Cazeneuve (33), rapport de fouilles programmées pluriannuelles, 1991-1992, SRA Aquitaine, Université de Bordeaux 3.
  • Fritz, J.M. (2001) : Histoire, occupation du sol et peuplement de la vicomté de Marsan des origines à sa réunion aux domaines de la Couronne (1607), thèse de doctorat en histoire médiévale sous la direction de Jean Bernard Marquette, Université de Bordeaux 3.
  • Gaillard, H. (2020) : “L’occupation du sol autour de Labrit au Moyen Âge : les résultats de l’inventaire du POSHA de la Grande Lande”, in : Marquette & Laborie, dir., 2020, 295-322.
  • Higounet, C. (1961) : “La Géohistoire”, in : Samaran, C., L’Histoire et ses méthodes, Encyclopédie de la Pléiade, 68-91.
  • Hittos, P. (1979) : Inventaire des mottes féodales et des ouvrages de terre dans la Grande Lande et ses bordures, TER, Bordeaux.
  • Laborie, Y. (2006) : Le château des Albret à Labrit (Landes), Résidences aristocratiques, résidences du pouvoir entre Loire et Pyrénées, Xe – XVe siècles, Actes du colloque de Pau (3-5 octobre 2002), Archéologie du midi médiéval Suppl. 4, Limoges, 337-363.
  • Ménil, P. (1983) : Mottes et enceintes de terre dans les Landes et les graves du Bordelais, TER, Bordeaux.
  • Pesez, Jean-Marie et l’équipe du Projet collectif sur les mottes, les enceintes et les maisons fortes du Moyen Âge (1984) : Lexique, système descriptif des fortifications de terre, Programme H 40 CSRA.

Notes

  1. Nous verrons pourtant que son amour pour le Bazadais l’y poussait pourtant.
  2. Actuellement université Bordeaux Montaigne et UMR 5607 Ausonius.
  3. Burnouf 1992.
  4. Laborie 2006, 337-363.
  5. Higounet 1961, 68-91.
  6. Marquette 1960, 103-123.
  7. Pour rappeler son périmètre, Jean Bernard Marquette avait fait placer dans le courant des années 2000 une très utile représentation cartographique au dos de la revue.
  8. Marquette 1962, 1-8.
  9. Il faut ainsi attendre le premier numéro de la revue Archéologie médiévale en 1971 pour disposer d’une “chronique des fouilles médiévales en France”.
  10. Marquette 1962, 1-8.
  11. Marquette 1963a, 1-14.
  12. Idem.
  13. Marquette 1963c, 1-8.
  14. Marquette 1964a, 1-9. ; Marquette 1964c, 1-9. ; Marquette 1965a, 1-17. ; Marquette 1965b, 1-21. ; Marquette 1966a, 3-20.
  15. Ces communes n’appartiennent d’ailleurs pas à la Lande girondine.
  16. Louis Cadis créa le musée de Villandraut afin d’y abriter, entre autres, les collections issues de ses fouilles. Jean Bernard Marquette lui succéda en tant que conservateur en 1968 et le resta jusqu’en 1995. Il s’y préoccupa activement du sort et de l’étude de ces collections. Voir Marquette 1969c, 39-40.
  17. Marquette 1963a, 1-14.
  18. Marquette 1965b, 1-21.
  19. Jean Bernard Marquette est déjà probablement correspondant de la direction des Antiquités historiques et connaît la démarche à suivre.
  20. Marquette 1963c, 1-8.
  21. Promesses non tenues d’ailleurs !
  22. Marquette 1963a, 1-14.
  23. Préambule de la série, in : Marquette 1964b.
  24. Il les connaît si bien qu’il faut parfois un certain effort de lecture pour savoir dans quelle commune ils se trouvent aujourd’hui.
  25. Il commence à nouveau par Grignols : Auzac (Marquette1964b, 10-18. ) ; notice qu’il complète en 1969 lorsqu’il fait la monographie des églises de la commune : Saint-Pierre de Flaujac, Saint-Loubert-de-Loutrange (Marquette1968d, 33-52. ) ; St-Jean-du-Mazerol et St-Michel-de-Campin (Marquette 1969b, 31-38. ), Notre-Dame de Sadirac et Saint-Martin-de-Loubens ou Campot (Marquette 1969d, 27-33. ). Lucmau : église Saint-André de Lucmau (Marquette 1964d, 10-21. ) ; Sigalens : église de Saint-Martin de Monclaris à (Marquette 1965c, 38-54. ) ; Préchac : église Saint-Martin-d’Insos (Marquette 1966c, 34-53. ) ; Bazas : église de Saint-Michel-de-la-Prade, commune de (Marquette 1968b, 34-55. ).
  26. À Grignols (Marquette, 1969d, 27-33. ).
  27. Il est parfois trop tard comme dans le cas de l’église d’Auzac à Grignols.
  28. Cette commission a été instituée par arrêté ministériel, en date du 13 février 1967. Placée sous la présidence de M. le Préfet de la région d’Aquitaine et sous la vice-présidence de M. C. Higounet, professeur à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de Bordeaux, elle a été installée le 21 avril 1967”. Charles Higounet charge son ami Jean-Claude Lasserre de mettre en œuvre l’inventaire général en Aquitaine.
  29. Marquette & Morel 1976, 3-20.
  30. Il agit cette fois très probablement au titre de correspondant de la direction des Antiquités historiques d’Aquitaine.
  31. Marquette 1963b, 19-20.
  32. Marquette 1972, 45-49.
  33. Cette église est située dans la lande bazadaise rattachée à l’actuel département de Lot-et-Garonne. Il s’agit de l’épitaphe d’Anthoine de Brocas, conseiller du roi et lieutenant général de la sénéchaussée de Casteljaloux, mort le 11 décembre 1650.
  34. Sous le nom de la commune suivie de “approche archéologique” : Captieux (Marquette2004a, 5-35.  et Marquette 2004b, 5-25. ) ; Cauvignac (Marquette2007, 5-39. ) ; Brouqueyran (Marquette2008a, 45-69. ).
  35. Marquette 2011b, 7-33.
  36. Marquette2004a, 5-35.  et Marquette2004b, 5-25.
  37. Marquette2004a, 5-35.
  38. Ce POSHA est inédit. Voir la contribution d’Hervé Gaillard 2020, 295-322.
  39. Il me confia le classement de ces notes au début des années 90 pendant la préparation de mon doctorat.
  40. Lors d’un colloque tenu en 1987, il annonce sa publication pour 1990 (Marquette 1990, 31-51. ) : il concerne le sud du département de la Gironde – cantons d’ Auros, Bazas, Captieux, Grignols, Saint-Symphorien et Villandraut – soit 69 communes appartenant naguère, pour la majeure partie à l’ancien diocèse de Bazas, et pour la partie occidentale à l’archiprêtré de Cernès dans le diocèse de Bordeaux”.
  41. Marquette 2011b, 7-33.
  42. Marquette 2008b, 23-45. et Marquette 2008c, 5-33. ; Marquette 2009a, 5-45. et Marquette 2009b, 29-69.  ; Marquette 2011a, 25-46. ; Marquette 2012, 43-53.
  43. Voir notamment Marquette 1978, 3-23. (repris à quelques nuances près en 1979, 121-149. ) ou encore Marquette 1985, 147-176. et Marquette 2001, 65-88. (voir article de F. Boutoulle, )
  44. Marquette2008b, 23-45.
  45. Il en parle à propos d’une chapelle disparue de Langon “Chapelle Saint-Jérôme : nous l’évoquerons lors de l’étude sur le château de Langon (édifices publics disparus : les châteaux)”…
  46. En dehors de cette série toujours dans un souci de diffusion de l’information le Catalogue des sarcophages mis au jour à Bazas d’après un inventaire réalisé dans le cadre d’un mémoire de maîtrise par Anne-Cécile Fabouet (Marquette & Fabouet2006, 17-40. ).
  47. Marquette 2008b, 23-45. et Marquette 2008c, 5-33.
  48. Marquette 2009a, 5-45.
  49. Marquette 2009b, 29-69. ; Marquette 2009c, 37-56. ; Marquette 2009d, 35-52.
  50. Marquette 2009d, 35-52. ; Marquette 2011a, 25-46.
  51. Dans Marquette 1990, 31-51.
  52. Complétée en la matière par l’utilisation fiches et du lexique élaborés en 1984 par Jean-Marie Pesez et l’équipe du Projet collectif sur les mottes, les enceintes et les maisons fortes du Moyen Âge 1984. On citera en particulier le mémoire de Pierre Hittos, 1979 et celui de Pierre Ménil 1983.
  53. Marquette 1978, 55-105. et bien sûr sa thèse sur les Albret (Marquette 2010, rééd.).
  54. Marquette 1990, fig. 4.
  55. Fritz 2001.
  56. Burnouf 1992.
  57. Laborie 2006, 337-363.
  58. Nous renvoyons à son édition la plus récente parue en 2010 : Marquette 2010.
  59. Marquette & Laborie 1998, 66-76.
  60. Idem.
  61. Marquette & Laborie, dir., 2020. Sur la genèse de la découverte, de la valorisation du site et de la collaboration entre les deux chercheurs, voir p. 29-32.
Rechercher
Pessac
Chapitre de livre
EAN html : 9782356136541
ISBN html : 978-2-35613-654-1
ISBN pdf : 978-2-35613-655-8
Volume : 4
ISSN : 2827-1912
Posté le 15/11/2025
17 p.
Code CLIL : 3385
licence CC by SA
Licence ouverte Etalab

Comment citer

Faravel, Sylvie, “Jean Bernard Marquette et l’archéologie de la Grande Lande”, in : Boutoulle, F., Tanneur, A., Vincent Guionneau, S., coord., Jean Bernard Marquette : historien de la Haute Lande, vol. 3. Regards sur une œuvre, Pessac, Ausonius éditions, collection B@sic 4, 2025, 77-94. [URL] https://una-editions.fr/jean-bernard-marquette-et-larcheologie-de-la-grande-lande
Illustration de couverture • L’église Saint Pierre de Flaujac : façade ouest (Carte postale Bromotypie Gautreau, Langon).
Retour en haut